Dans sa plaidoirie pour l’union de la Méditerranée, Nicolas Sarkozy a détaillé les avantages dont bénéficieraient les jeunes Tunisiens, et notamment l’accès à l’Europe. Ils feraient partie d’un vaste programme d’échange et pourraient circuler en Europe et pratiquer « le partage du savoir » sans restriction. La France serait encore disposée à accueillir de la main d’œuvre étrangère, dont elle a besoin. La manne tunisienne francophone est la bienvenue, la France veut même la former. La France de Sarkozy ne serait pas verrouillée à l’immigration, et se félicite même d’accueillir ces étrangers qui se distinguent et participent à son essor...
Voilà un discours qui rompt avec la fermeté affichée par le gouvernement français, Nicolas Sarkozy en tête. Ne voulant plus « subir », il entend « choisir » avec des critères sans cesse revisités et durcis, pour faire face à la fraude et être réaliste avec les capacités d’accueil de la France. Une rigidité des règles où la fraude justifie la suspicion et une politique des chiffres.
Pourtant, Nicolas Sarkozy se défend de tenir un double langage, comme il le rappelait lors du diner offert en son honneur au palais de Carthage : « je n’ai pas deux discours, un discours à Paris et un autre dans d’autres capitales ». Il est vrai que le président français a mis l’accent a touché deux mots sur l’immigration subie qui ne pourrait être absorbée par la France, mais l’essentiel des propos portaient sur une coopération soutenue et une immigration choisie et désirée, voire même encouragée.
La presse tunisienne enthousiaste
D’ailleurs, l’enthousiasme des médias tunisiens qui annoncent un revirement historique, et la standing ovation des étudiants de l’INSAT, montrent bien que les Tunisiens ont compris le discours dédié à leur capitale. Les médias titraient : « La France s’ouvre à la main d’œuvre et aux étudiants tunisiens » ( Le Temps, 01/05/08), « A l’attention de tous ceux qui veulent immigrer en France : un visa de cinq ans et une facilité de circulation en Europe » (Assarih,01/05/08). Partout, on s’informe, on s’intéresse...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14217.html
Voilà un discours qui rompt avec la fermeté affichée par le gouvernement français, Nicolas Sarkozy en tête. Ne voulant plus « subir », il entend « choisir » avec des critères sans cesse revisités et durcis, pour faire face à la fraude et être réaliste avec les capacités d’accueil de la France. Une rigidité des règles où la fraude justifie la suspicion et une politique des chiffres.
Pourtant, Nicolas Sarkozy se défend de tenir un double langage, comme il le rappelait lors du diner offert en son honneur au palais de Carthage : « je n’ai pas deux discours, un discours à Paris et un autre dans d’autres capitales ». Il est vrai que le président français a mis l’accent a touché deux mots sur l’immigration subie qui ne pourrait être absorbée par la France, mais l’essentiel des propos portaient sur une coopération soutenue et une immigration choisie et désirée, voire même encouragée.
La presse tunisienne enthousiaste
D’ailleurs, l’enthousiasme des médias tunisiens qui annoncent un revirement historique, et la standing ovation des étudiants de l’INSAT, montrent bien que les Tunisiens ont compris le discours dédié à leur capitale. Les médias titraient : « La France s’ouvre à la main d’œuvre et aux étudiants tunisiens » ( Le Temps, 01/05/08), « A l’attention de tous ceux qui veulent immigrer en France : un visa de cinq ans et une facilité de circulation en Europe » (Assarih,01/05/08). Partout, on s’informe, on s’intéresse...
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