Si Sortir du nucléaire a porté plainte contre X pour "exploitation en non-conformité à la réglementation d'une installation nucléaire de base" et pour "pollution des eaux" après la fuite, Greenpeace a porté plainte pour pollution contre la Socatri après la fuite et contre Areva, maison-mère de la Socatri, pour "abandon et dépôts illicites de déchets" dans l'affaire de la nappe.
Pour l'heure, le parquet de Carpentras a ouvert une enquête préliminaire à la suite de la fuite de 74 kilos d'uranium d'une cuve de rétention de la Socatri.
"A travers ces plaintes, Greenpeace souhaite non seulement que toute la lumière soit faite sur la fuite radioactive de ce mois, mais aussi sur les pollutions passées et leurs origines. Et surtout que les responsabilités soient clairement établies et des sanctions prises", explique dans un communiqué Frédéric Marillier, chargé de campagne énergie/nucléaire à Greenpeace France.
Pour l'ONG, le rejet du 7 juillet constitue à lui seul "un dépassement de plus de 27 fois les limites fixées par les autorisations de rejet de l'usine". Elle cite un arrêté du 16 août 2005 qui fixe une limite annuelle de 71,7 mégabecquerels pour l'uranium. Or, le rejet des 74 kilos d'uranium équivaut à 1.900 MBq, affirme Greenpeace en se fondant sur une estimation de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (CRIIRAD).
Greenpeace explique sa plainte contre Areva en expliquant que la contamination "connue de longue date" de la nappe "a notamment pour origine un stockage sans confinement de déchets radioactifs sous une couche de terre. Ce stockage dans des conditions inadmissibles sur le site d'Areva constitue un abandon et un dépôt illicite de déchets radioactifs".
Le 18 juillet dernier, Jacques Repussard, directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), avait assuré à propos de cette nappe qu'il n'y a pas "d'inquiétudes particulières sur le plan sanitaire". Les niveaux relevés, qui ne dépasseraient jamais 50 microgrammes d'uranium par litre, "sont des niveaux sur lesquels il n'y a pas de raison d'inquiétudes", avait-il dit, même si le seuil de potabilité de l'eau est fixé en France à 15 microgrammes par litre.
Source: Yahoo News
Pour l'heure, le parquet de Carpentras a ouvert une enquête préliminaire à la suite de la fuite de 74 kilos d'uranium d'une cuve de rétention de la Socatri.
"A travers ces plaintes, Greenpeace souhaite non seulement que toute la lumière soit faite sur la fuite radioactive de ce mois, mais aussi sur les pollutions passées et leurs origines. Et surtout que les responsabilités soient clairement établies et des sanctions prises", explique dans un communiqué Frédéric Marillier, chargé de campagne énergie/nucléaire à Greenpeace France.
Pour l'ONG, le rejet du 7 juillet constitue à lui seul "un dépassement de plus de 27 fois les limites fixées par les autorisations de rejet de l'usine". Elle cite un arrêté du 16 août 2005 qui fixe une limite annuelle de 71,7 mégabecquerels pour l'uranium. Or, le rejet des 74 kilos d'uranium équivaut à 1.900 MBq, affirme Greenpeace en se fondant sur une estimation de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (CRIIRAD).
Greenpeace explique sa plainte contre Areva en expliquant que la contamination "connue de longue date" de la nappe "a notamment pour origine un stockage sans confinement de déchets radioactifs sous une couche de terre. Ce stockage dans des conditions inadmissibles sur le site d'Areva constitue un abandon et un dépôt illicite de déchets radioactifs".
Le 18 juillet dernier, Jacques Repussard, directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), avait assuré à propos de cette nappe qu'il n'y a pas "d'inquiétudes particulières sur le plan sanitaire". Les niveaux relevés, qui ne dépasseraient jamais 50 microgrammes d'uranium par litre, "sont des niveaux sur lesquels il n'y a pas de raison d'inquiétudes", avait-il dit, même si le seuil de potabilité de l'eau est fixé en France à 15 microgrammes par litre.
Source: Yahoo News