Le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, a déclaré lundi sur France Inter que les régularisations de travailleurs sans papiers se limiteraient à "quelques centaines".
Selon le ministre, "ça serait injuste vis-à-vis de la population immigrée légale que de procéder à des régularisations massives, et d'ailleurs, les pays qui l'ont pratiquée comme l'Espagne ou l'Italie y ont officiellement renoncé parce que l'idée était de remettre les compteurs à zéro et, qu'en réalité, cela a fait un appel d'air".
"Ce serait une prime à l'illégalité", a-t-il insisté, affirmant que certains travaillent avec des "papiers frauduleux, falsifiés".
Alors que certains de ces travailleurs paient des impôts et sont donc enregistrés par les services fiscaux, le ministre a mis en exergue la difficulté de les trouver par la voie administrative car "nous sommes dans un système où il n'y a pas de croisement des fichiers pour préserver les libertés individuelles".
Interrogé par ailleurs sur l'affaire opposant un agent de sécurité d'un supermarché à un fonctionnaire de son ministère que le premier accuse d'injures racistes, Brice Hortefeux a fustigé une chaîne d'information en continue qui avait dit que le mis en cause était "un collaborateur de Brice Hortefeux".
"C'est quelqu'un que je ne connais pas, qui n'est pas à mon cabinet, c'est un fonctionnaire du ministère", a précisé M. Hortefeux.
"Dans notre pays, il y a la présomption d'innocence, il y a une procédure en cours, apparemment avec plus de témoins à décharge qu'à charge. S'il y a fautes, naturellement qu'elles seront sanctionnées", a-t-il conclu.
Source: news.yahoo.com
Selon le ministre, "ça serait injuste vis-à-vis de la population immigrée légale que de procéder à des régularisations massives, et d'ailleurs, les pays qui l'ont pratiquée comme l'Espagne ou l'Italie y ont officiellement renoncé parce que l'idée était de remettre les compteurs à zéro et, qu'en réalité, cela a fait un appel d'air".
"Ce serait une prime à l'illégalité", a-t-il insisté, affirmant que certains travaillent avec des "papiers frauduleux, falsifiés".
Alors que certains de ces travailleurs paient des impôts et sont donc enregistrés par les services fiscaux, le ministre a mis en exergue la difficulté de les trouver par la voie administrative car "nous sommes dans un système où il n'y a pas de croisement des fichiers pour préserver les libertés individuelles".
Interrogé par ailleurs sur l'affaire opposant un agent de sécurité d'un supermarché à un fonctionnaire de son ministère que le premier accuse d'injures racistes, Brice Hortefeux a fustigé une chaîne d'information en continue qui avait dit que le mis en cause était "un collaborateur de Brice Hortefeux".
"C'est quelqu'un que je ne connais pas, qui n'est pas à mon cabinet, c'est un fonctionnaire du ministère", a précisé M. Hortefeux.
"Dans notre pays, il y a la présomption d'innocence, il y a une procédure en cours, apparemment avec plus de témoins à décharge qu'à charge. S'il y a fautes, naturellement qu'elles seront sanctionnées", a-t-il conclu.
Source: news.yahoo.com