« Le trafic d'êtres humains dans le golfe d'Aden a repris en dépit des mauvaises conditions météorologiques», a annoncé Ron Redmond, le porte-parole du HCR, selon un communiqué publié aujourd'hui à Genève.
Durant les huit derniers jours, quatre bateaux ont atteint la côte yéménite avec 324 personnes à leur bord, des Somaliens et des Ethiopiens, selon les informations communiquées par les employés du HCR au Yémen. Douze personnes seraient mortes en mer.
Selon des informations recueillies par les employés du HCR, certains passagers ont été victimes d'agressions physiques, comme des coups de gourdin et de couteau. Ils ont été soignés dans une clinique financée par le HCR.
Par ailleurs, le dernier bateau arrivé dimanche aurait essuyé le feu des forces yéménites.
Les bateaux partent de Bossasso et de Shimbirale, dans la région du Puntland en Somalie, d'où les trafiquants embarquent les passagers pour un coût de 60 à 100 dollars, après un séjour dans des abris surpeuplés et insalubres.
Au centre de réception des réfugiés mis en place par le HCR, les Somaliens ont raconté qu'ils fuyaient leur pays « à cause du conflit, des meurtres arbitraires, de la menace de la détention, de la sécheresse et du manque de travail ». Certains, face à la situation sécuritaire dans leur pays, tentent de rejoindre des proches et de la famille au Yémen et en Arabie Saoudite.
Durant les huit derniers jours, quatre bateaux ont atteint la côte yéménite avec 324 personnes à leur bord, des Somaliens et des Ethiopiens, selon les informations communiquées par les employés du HCR au Yémen. Douze personnes seraient mortes en mer.
Selon des informations recueillies par les employés du HCR, certains passagers ont été victimes d'agressions physiques, comme des coups de gourdin et de couteau. Ils ont été soignés dans une clinique financée par le HCR.
Par ailleurs, le dernier bateau arrivé dimanche aurait essuyé le feu des forces yéménites.
Les bateaux partent de Bossasso et de Shimbirale, dans la région du Puntland en Somalie, d'où les trafiquants embarquent les passagers pour un coût de 60 à 100 dollars, après un séjour dans des abris surpeuplés et insalubres.
Au centre de réception des réfugiés mis en place par le HCR, les Somaliens ont raconté qu'ils fuyaient leur pays « à cause du conflit, des meurtres arbitraires, de la menace de la détention, de la sécheresse et du manque de travail ». Certains, face à la situation sécuritaire dans leur pays, tentent de rejoindre des proches et de la famille au Yémen et en Arabie Saoudite.