Sport
24/09/2010 12:02

Toulouse et Montpellier jouent l'intervalle

Les deux équipes usent d'un moyen vieux comme le rugby moderne pour percer les défenses et marquer. Analyse de notre partenaire Rugby Connection. Revoyons David Skrela attaquer la ligne balle en main, Yannick Jauzion dans son dos à quelques mètres. Skrela fixe le défenseur et sert au ras, lancé, Jauzion qui perce puis passe à l'extérieur à Poitrenaud qui marque.



Top 14: Toulouse et Montpellier jouent l'intervalle
Les deux équipes usent d'un moyen vieux comme le rugby moderne pour percer les défenses et marquer. Analyse de notre partenaire Rugby Connection. Revoyons David Skrela attaquer la ligne balle en main, Yannick Jauzion dans son dos à quelques mètres. Skrela fixe le défenseur et sert au ras, lancé, Jauzion qui perce puis passe à l'extérieur à Poitrenaud qui marque. Bayonne est pourtant l'une des meilleures défenses actuelles du championnat. Le Stade Toulousain avait mis au point pour vendredi dernier un plan spécial pour la déjouer, entendit-on après le match. "On avait constaté la défense inversée de l'Aviron Bayonnais, confirme Guy Novès, le manager toulousain. Pour la contrer, on avait insisté sur les remises à l'intérieur, notamment autour du dix, pour pénétrer cette défense grâce au soutien axial et jouer sur les extérieurs ensuite. Ça nous a réussi une fois, sur ce coup-là." Revoyons François Trinh-Duc cravacher pour arriver au soutien de Julien Tomas échappé dans la défense agenaise qui, dans sa chute, parvient à le servir, une passe plus loin Ouedraogo file à l'essai. Le point commun de ces deux actions est la prise d'un même intervalle par deux attaquants, l'un porteur, l'autre soutien convergeant vers le ballon. Le concept est "un des fondamentaux du rugby" comme dit Novès, qui explique que "toutes les équipes qui jouent debout et mettent du mouvement ont ce type de soutien, lié à l'utilisation qu'on veut faire du ballon". Toulouse et Montpellier n'ont pas le monopole de ce jeu, mais on sait l'importance quasi historique donnée au jeu debout dans la ville rose et celle, nouvelle, que lui accorde le club de Montpellier comme nous l'explique cette semaine Fulgence Ouedraogo, dans sa chronique. Ce jeu-là est affaire d'éducation. Il est aussi (avec la vitesse) une réponse à l'imperméabilité des systèmes défensifs.(l'expresse)

Karabatic et Rami, les nouveaux «Dieux du Stade»
Pour leur nouveau calendrier des «Dieux du Stade», version 2010-2011, les rugbymen du stade Français ont reçu la visite de deux copains. Le footballeur Adil Rami, déjà élu bombe du mois d'octobre 2009 par le magazine Têtu, et le handballeur Nikola Karabatic ont accepté de tomber le short cette année. Mais pas plus. Dans un calendrier qui se veut «plus sobre, viril et plus chaste» que les autres, ils ne sont que deux à poser nu: Benjamin Bouhy, un rugbyman de Lyon et Iwo Kitzinger, un basketteur polonais. Les précédentes livraisons des «Dieux du Stade» se sont vendues à plus de 200.000 exemplaires.(20minutes)

Deschamps à l'heure des choix
C'est un problème de riche que Didier Deschamps va devoir résoudre pour la venue de Sochaux demain (19h) lors de la 7e journée de L1. Pour la première fois de la saison, l'OM se présentera au grand complet. Loïc Rémy est de retour en attaque où ils seront désormais six (Brandao, Gignac, André et Jordan Ayew, Valbuena et Rémy) à postuler pour trois places. Tandis qu'en défense c'est l'embouteillage dans l'axe avec Vitorino Hilton, Gaby Heinze et les retours à la compétition de Leyti N'Diaye, mais surtout de Souleymane Diawara et Stéphane Mbia. Vitorino Hilton veut s'affirmerUne concurrence affûtée qui plaît à l'entraîneur phocéen. Il va ainsi pouvoir faire tourner en vue du déplacement à Chelsea mardi en Ligue des champions: «Je préfère avoir le choix, même s'il est difficile, avoue la Dèche. Ça me donne plus de possibilités pour les matchs qui arrivent.» Sur la liste des éventuelles victimes de cette rotation pourrait figurer Hilton. Peu utilisé la saison dernière en raison de l'efficacité de la charnière Diawara-Mbia, le Brésilien aurait pu quitter le navire olympien à l'intersaison. C'est mal connaître celui qui fut désigné, à trois reprises, meilleur défenseur de la Ligue 1. «Cela aurait été facile de quitter le club, indique-t-il. Je suis resté, car je voulais démontrer mes qualités. Je me suis remis en cause, j'ai travaillé encore plus.» Son début de saison impeccable au côté de Heinze lui donne raison. Mais le retour du duo Diawara-Mbia pourrait tout changer dans la tête de Deschamps. Lui se veut serein: «Est-ce que je ne serai plus titulaire? non je travaille pour l'équipe. Après c'est le coach qui décidera qui doit être titulaire en fonction de l'état de forme du moment.»(20minutes)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua








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