Le mouvement commencé mardi devait initialement se limiter à 48 heures, en solidarité avec les salariés de la raffinerie des Flandres à Mardyck, près de Dunkerque (Nord), à l'arrêt et menacée de fermeture.
«Toutes les raffineries ont voté la grève illimitée, jeudi. Et on est en train de faire voter l'arrêt total des activités de raffinage au lieu d'un ralentissement, ce qui est déjà fait à Donges (Loire-Atlantique) et Grandpuits (Seine-et-Marne)», a déclaré à l'Associated Press le délégué central CGT Charles Foulard.
La direction de Total a de son côté affirmé avoir pris acte «du durcissement du mouvement» et affirme «qu'à ce stade, il n'y a pas de signes de rupture d'approvisionnement». «Nous faisons le point au fur et à mesure que la situation évolue», a indiqué un porte-parole.
«Nous voulons que la direction prenne des engagements d'investissements, de pérennité industrielle», avait précisé M. Foulard un peu plus tôt dans la journée. «Nous voulons également une table ronde nationale sur la situation avec le gouvernement», a-t-il ajouté.
Jeudi, le mouvement était suivi par 70 à 80% des personnels dans les raffineries du groupe pétrolier, avec des sites au ralenti, selon la direction, soit une situation similaire à celle de mercredi.
Source:Lefigaro.fr