Asie & Extrême Orient
04/06/2010 15:45

Torpillage: les pays du G20 se réunissent en Corée du Sud

Torpillage: les pays du G20 se réunissent en Corée du Sud. La Corée du Nord doit reconnaître son méfait ; elle doit promettre de ne jamais plus s'engager dans une action aussi répréhensible.


Torpillage d'un navire : la Corée du Sud saisit le Conseil de sécurité
'La Corée du Nord doit reconnaître son méfait ; elle doit promettre de ne jamais plus s'engager dans une action aussi répréhensible. C'est dans l'intérêt de la paix. C'est dans l'intérêt de la Corée du Nord', a expliqué le chef de l'Etat, vendredi 4 juin. Une enquête internationale sur la cause du naufrage qui a entraîné la mort de quarante-six marins sud-coréens, le 26 mars au large de l'île de Baengnyeong, près de la ligne de démarcation maritime avec la Corée du Nord, a conclu à un tir de torpille par un sous-marin nord-coréen. La Corée du Nord pour sa part a accusé la Corée du Sud d'avoir 'fabriqué' des preuves et a affirmé que les deux pays étaient désormais 'proches de la guerre'.(lemonde)

Les pays du G20 se réunissent en Corée du Sud
 Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 se réunissent vendredi et samedi en Corée du Sud pour tenter de trouver les moyens de continuer à encourager la reprise économique, sans pour autant aggraver leurs problèmes de déficit et d'endettement. Les grands argentiers du G20, forum qui rassemble les principaux pays développés et émergents, devraient sans grande difficulté parvenir à un constat commun lors de leurs discussions à Busan, grand port du sud de la péninsule coréenne: la reprise mondiale se poursuit, mais les récents remous sur les marchés financiers prouvent qu'elle reste extrêmement fragile. Comment continuer à stimuler l'économie pour éviter un retour à la récession sans pour autant se surendetter devrait donc figurer au centre des discussions. "C'est toute la difficulté de l'exercice (...) il faut être extrêmement attentif à ne pas donner des coups de volant trop brutaux", a souligné mercredi la ministre française de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde. Si l'on en croit un projet de communiqué final cité par l'agence Dow Jones, aucun progrès significatif n'est en revanche attendu en ce qui concerne les deux grands sujets du moment: la taxation des banques pour les obliger à participer à leur propre sauvetage lors des crises passées et futures, et le renforcement des règles de solidité des institutions financières. Selon ce projet de texte, le G20 devrait se contenter d'appeler à "développer, avec la contribution du FMI, une série de principes sur la façon dont le secteur financier pourrait apporter une juste et substantielle contribution" aux efforts pour endiguer les crises. Le Fonds monétaire international (FMI) dévoilera à Busan de nouvelles propositions, celles qu'il avait formulées lors de la précedente réunion du G20 en avril à Washington n'ayant débouché sur aucun consensus. "Nous présenterons une version révisée de notre rapport sur la taxation du secteur financier", a annoncé un porte-parole du FMI, David Hawley. Au départ, le FMI a proposé d'instituer deux taxes: une "contribution à la stabilité financière" pesant sur certains éléments du bilan des banques et qui augmente en fonction des risques qu'elles prennent, et une "taxe sur les activités financières" qui "serait une sorte de taxe sur la valeur ajoutée" pour un secteur qui échappe aujourd'hui largement à cette forme de fiscalité. L'idée d'une taxe sur les banques est défendue par les Etats-Unis et les Européens, mais décriée par d'autres pays comme le Brésil et le Canada. Ces derniers estiment que leurs banques, qui n'ont été pour rien dans la récente débandade financière, n'ont pas à payer les pots cassés. Le Premier ministre britannique David Cameron a dit jeudi espérer qu'il y aurait un accord au moins sur le principe d'une taxe, et affirmé que le Royaume-Uni en introduirait une même sans cet accord. Selon le projet de communiqué, le G20 devrait également appeler le Comité de Bâle à adopter de nouvelles règles "pour améliorer à la fois la quantité et la qualité des capitaux des banques, et pour décourager l'endettement excessif". Ce comité, qui regroupe des régulateurs bancaires de 27 pays, est chargé de mener les travaux de redéfinition du cadre réglementaire pour le secteur.(AFP)


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