Il avait essuyé les sifflets du stade Ernest-Wallon, il y a trois semaines, pour son grand retour en Rouge et Noir depuis juin 2007: il venait de manquer 14 points au pied lors d'une victoire heureuse du Stade sur Toulon (19-18).
Vendredi contre Bayonne (32-11), il est sorti -remplacé par Elissalde- sous les bravos, après avoir inscrit 15 points (réussite 5/6) en 54 minutes, ajusté une chandelle amenant un essai, animé l'alternance, et défendu avec voracité, à l'image de trois plaquages consécutifs sur 20 m2 sur la même action (44e).
"Fred progresse tous les week-ends, ça on le savait", grinça le manager toulousain Guy Novès. "Les seuls (à en douter) sont les spectateurs qui l'ont sifflé le premier jour et qui, je pense, devraient aller voir du football, pas du rugby !"
"C'est important pour une équipe d'avoir un buteur dans un bon jour", avait dit sobrement Michalak. Il avait, tout aussi stoïquement, avalé les sifflets il y a 20 jours: "Normal, car je rate cinq ou six coups de pied. Il va falloir que je travaille, j'ai manqué de repères avec tout le monde".
Ceux-ci semblent revenir peu à peu, même s'il est toujours plus facile pour un ouvreur et/ou son demi de mêlée, de se trouver quand la conquête rigole, comme ce fut constamment le cas contre Bayonne.
"Il y a du mieux", insiste Philippe Rougé-Thomas, entraîneur des arrières. "Il faut remettre Fred dans le système, qui a un peu évolué par rapport à sa dernière saison chez nous. Il a des réglages à faire par rapport à son jeu au pied. Mais il progresse."
Hormis quelques kilos de muscle qui lui serviront assurément, que reste-t-il de sa saison sud-africaine. "Qu'a-t-il appris là-bas ?", s'interroge un Novès sceptique. "Quelles images en retient-on dans le jeu ? Deux essais, en bout de ligne ? Ici, il touche du ballon..."
Rougé-Thomas résume le sentiment général du staff que le joueur n'avait sans doute pas besoin de l'exil pour progresser. Mais qui comprend que "l'homme a voulu connaître autre chose, avait besoin de sortir d'ici pour se rendre compte qu'on n'est pas trop mal au Stade toulousain". Et aujourd'hui, "il est plus à l'écoute de nos directives, et c'est positif", souligne-t-il.
"Ca vient avec le temps", explique Michalak, interrogé sur son intégration au Stade, Acte II. "Il faut laisser le temps de s'adapter: aux conditions (hivernales), au jeu du Stade, à ce que me demandent les coaches..."
A la concurrence aussi. Même si celle-ci s'obstine à s'autodétruire, puisque depuis un mois Michalak a joué quand les autres N.10 potentiels, Skrela et Elissalde, étaient en sélection. A présent, tous deux sont blessés.
Aussi contre Newport par deux fois en Coupe d'Europe, le tandem Kelleher-Michalak devrait donc être reconduit, même si le staff n'y songeait peut-être pas si tôt, ou de manière si systématique.
Mais après le match contre Bayonne, l'imprévu a pris un air d'évidence. Elle n'aura pas échappé à l'entraîneur du XV de France, Marc Lièvremont, a priori plus enclin à rappeler Michalak au poste de demi de mêlée mais échaudé par une hécatombe d'ouvreurs (Beauxis, Trinh-Duc...) pendant la tournée de novembre.
Source: Yahoo News
Vendredi contre Bayonne (32-11), il est sorti -remplacé par Elissalde- sous les bravos, après avoir inscrit 15 points (réussite 5/6) en 54 minutes, ajusté une chandelle amenant un essai, animé l'alternance, et défendu avec voracité, à l'image de trois plaquages consécutifs sur 20 m2 sur la même action (44e).
"Fred progresse tous les week-ends, ça on le savait", grinça le manager toulousain Guy Novès. "Les seuls (à en douter) sont les spectateurs qui l'ont sifflé le premier jour et qui, je pense, devraient aller voir du football, pas du rugby !"
"C'est important pour une équipe d'avoir un buteur dans un bon jour", avait dit sobrement Michalak. Il avait, tout aussi stoïquement, avalé les sifflets il y a 20 jours: "Normal, car je rate cinq ou six coups de pied. Il va falloir que je travaille, j'ai manqué de repères avec tout le monde".
Ceux-ci semblent revenir peu à peu, même s'il est toujours plus facile pour un ouvreur et/ou son demi de mêlée, de se trouver quand la conquête rigole, comme ce fut constamment le cas contre Bayonne.
"Il y a du mieux", insiste Philippe Rougé-Thomas, entraîneur des arrières. "Il faut remettre Fred dans le système, qui a un peu évolué par rapport à sa dernière saison chez nous. Il a des réglages à faire par rapport à son jeu au pied. Mais il progresse."
Hormis quelques kilos de muscle qui lui serviront assurément, que reste-t-il de sa saison sud-africaine. "Qu'a-t-il appris là-bas ?", s'interroge un Novès sceptique. "Quelles images en retient-on dans le jeu ? Deux essais, en bout de ligne ? Ici, il touche du ballon..."
Rougé-Thomas résume le sentiment général du staff que le joueur n'avait sans doute pas besoin de l'exil pour progresser. Mais qui comprend que "l'homme a voulu connaître autre chose, avait besoin de sortir d'ici pour se rendre compte qu'on n'est pas trop mal au Stade toulousain". Et aujourd'hui, "il est plus à l'écoute de nos directives, et c'est positif", souligne-t-il.
"Ca vient avec le temps", explique Michalak, interrogé sur son intégration au Stade, Acte II. "Il faut laisser le temps de s'adapter: aux conditions (hivernales), au jeu du Stade, à ce que me demandent les coaches..."
A la concurrence aussi. Même si celle-ci s'obstine à s'autodétruire, puisque depuis un mois Michalak a joué quand les autres N.10 potentiels, Skrela et Elissalde, étaient en sélection. A présent, tous deux sont blessés.
Aussi contre Newport par deux fois en Coupe d'Europe, le tandem Kelleher-Michalak devrait donc être reconduit, même si le staff n'y songeait peut-être pas si tôt, ou de manière si systématique.
Mais après le match contre Bayonne, l'imprévu a pris un air d'évidence. Elle n'aura pas échappé à l'entraîneur du XV de France, Marc Lièvremont, a priori plus enclin à rappeler Michalak au poste de demi de mêlée mais échaudé par une hécatombe d'ouvreurs (Beauxis, Trinh-Duc...) pendant la tournée de novembre.
Source: Yahoo News