Que savoir d’Epé-Ekpé !
Au centre de toute la manifestation se trouve une cérémonie de prise de pierre sacrée désignée en langue « kpessosso » ; c’est la pierre angulaire de toute la fête. Fête identitaire elle repose sur la perpétuation de certaines valeurs sacrées comme la solidarité. C’est « « Glidji kpodji»» qui a le mérite d’accueillir l’évènement. La préparation de cette fête se fait depuis le mois de juin après une première cérémonie nommée Nma Dumo, qui autorise le grand prêtre à décréter la période préparatoire marquée par des interdictions « Sedodo » accompagnée de carême cette période dure 3 mois environ. La violation des interdits serait une cause de malédiction.
Les étapes de déroulement d’Epé-Ekpé
On distingue trois étapes principales :
Le Tchesi Dodo
Il s’agit d’une préparation de l’eau sacrée c’est un rite fait avec le gin, l’eau de la mère, le vin de palme appelé localement « sodabi » sans oublier quelques herbes sacrées. Après une imposition des mains des dignitaires sur la potion préparée celle-ci est déposée en face de la foule qui recevra des bénédictions prononcées par le hounon avant le pèlerinage devant chaque couvent.
Le Motata:
Cette deuxième étape se résume en un nettoyage proprement dit du chemin qui conduit à la forêt sacrée où se trouve la pierre sacrée balayée une seule fois l’an. Seuls les initiés sont autorisés à mettre pied dans cette forêt. La foule attend impatiemment avec beaucoup d’excitation hors de la forêt, attendant le retour des initiés.
Le kpessosso :
C’est le moment crucial de toute la cérémonie, il donne son nom à l’évènement. Il est marqué par le retour de la forêt. La sacrée pierre est portée sur la tête par un jeune initié pour annoncer la nouvelle année avec présentation de la déesse « Mama koley ». La foule presque en transe accompagne le tour du couvent et revient par la sortie du chemin. Plus fort que tous les autres moments il parfait la cérémonie
Le Tchesi Dodo
Il s’agit d’une préparation de l’eau sacrée c’est un rite fait avec le gin, l’eau de la mère, le vin de palme appelé localement « sodabi » sans oublier quelques herbes sacrées. Après une imposition des mains des dignitaires sur la potion préparée celle-ci est déposée en face de la foule qui recevra des bénédictions prononcées par le hounon avant le pèlerinage devant chaque couvent.
Le Motata:
Cette deuxième étape se résume en un nettoyage proprement dit du chemin qui conduit à la forêt sacrée où se trouve la pierre sacrée balayée une seule fois l’an. Seuls les initiés sont autorisés à mettre pied dans cette forêt. La foule attend impatiemment avec beaucoup d’excitation hors de la forêt, attendant le retour des initiés.
Le kpessosso :
C’est le moment crucial de toute la cérémonie, il donne son nom à l’évènement. Il est marqué par le retour de la forêt. La sacrée pierre est portée sur la tête par un jeune initié pour annoncer la nouvelle année avec présentation de la déesse « Mama koley ». La foule presque en transe accompagne le tour du couvent et revient par la sortie du chemin. Plus fort que tous les autres moments il parfait la cérémonie