Image: Christine Dehn
Pour ce qui concerne l’Afrique et notamment la République du Togo, s’il est une réalité à prendre en compte en matière de communication, c’est que la tradition orale crée le même type de toile que l'Internet en ce sens que lorsque vous êtes à Dakar, un camion de fruits qui arrive de Guinée et de plus loin encore, transporte des informations - vous les apporte – parce qu’il transporte aussi des humains.
C’est ainsi que, de bouche à oreille, les messages se propagent au point que, même actuellement, les informations circulent plus vite du fait même des mouvements migratoires ou commerciaux sud-sud que par des journaux souvent muselés voire auto-muselés. Il ne s’agit pas forcément de censure mais la fragilité de la fonction publique et/ou institutionnelle africaine est telle que les métissages inter-ethniques y tissent des liens peu visibles mais pré-établis par une économie sociologique parallèle, incontournable et indétrônable.
C’est ceci qui me fait penser que s’il est vrai que beaucoup de pays d’Afrique ne sont pas encore équipés convenablement en vitesse de connexion, l’internet existe de fait par l’inter connectivité qu’établissent les villes et villages d’Afrique par delà des frontières souvent artificielles parce que coloniales.
Le web existe donc en Afrique et au Togo. En dehors de web traditionnel humain, le web, tel que le conçoivent les Occidentaux, existe aussi à travers une multitude de cybercafés fonctionnant vaille que vaille malgré les coupures de courant, les pannes d’ordinateurs; c’est le cas en Afrique comme ailleurs.
Il faut cependant dire, pour ce qui concerne le Togo, que les sites institutionnels, pour la plupart, sont dans un état déplorable, au point qu’il me vient à l’esprit des mots tels que «sabotage économique», «sabotage politique», «sabotage culturel».
Lire la suite dans www.forumtogo.org ICI
C’est ainsi que, de bouche à oreille, les messages se propagent au point que, même actuellement, les informations circulent plus vite du fait même des mouvements migratoires ou commerciaux sud-sud que par des journaux souvent muselés voire auto-muselés. Il ne s’agit pas forcément de censure mais la fragilité de la fonction publique et/ou institutionnelle africaine est telle que les métissages inter-ethniques y tissent des liens peu visibles mais pré-établis par une économie sociologique parallèle, incontournable et indétrônable.
C’est ceci qui me fait penser que s’il est vrai que beaucoup de pays d’Afrique ne sont pas encore équipés convenablement en vitesse de connexion, l’internet existe de fait par l’inter connectivité qu’établissent les villes et villages d’Afrique par delà des frontières souvent artificielles parce que coloniales.
Le web existe donc en Afrique et au Togo. En dehors de web traditionnel humain, le web, tel que le conçoivent les Occidentaux, existe aussi à travers une multitude de cybercafés fonctionnant vaille que vaille malgré les coupures de courant, les pannes d’ordinateurs; c’est le cas en Afrique comme ailleurs.
Il faut cependant dire, pour ce qui concerne le Togo, que les sites institutionnels, pour la plupart, sont dans un état déplorable, au point qu’il me vient à l’esprit des mots tels que «sabotage économique», «sabotage politique», «sabotage culturel».
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