Pour la première apparition publique de son idole, Mohamed Sayegh, 18 ans, a attendu des heures avec ses copains pour accéder au concert, organisé dans le Parc des sports de Treichville, un quartier populaire d'Abidjan.
"Une occasion pareille, on ne peut pas la rater. On aime trop Tiken Jah", lâche-t-il, exhibant fièrement son tee-shirt floqué d'un portrait de Bob Marley.
"Ca fait tellement longtemps!", s'exclame Mohamed, venu voir Tiken Jah "en direct" et surtout écouter en live "Ouvrez les frontières", l'un des titres phare de son dernier album: "l'Africain".
Son copain Mounzer Muhieddine, 18 ans aussi, explique être venu "soutenir" son musicien préféré et communier avec d'autres fans de reggae, "la meilleure musique au monde".
Peu après la tentative de coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo, en septembre 2002, Tiken Jah quitte Abidjan, se sentant menacé par le pouvoir en raison de ses violentes critiques à l'encontre du système politique.
Aujourd'hui, à la faveur d'un accord de paix signé en mars entre les anciens frères ennemis, le chanteur reggae explique vouloir revenir au pays et apporter sa contribution au processus de paix en remontant sur scène.
Beaucoup de fans admirent d'ailleurs Tiken Jah Fakoly pour ses prises de position et veulent, comme Lassina Tall, 26 ans, assister au "concert de la réconciliation".
"Il a eu raison de quitter le pays et si aujourd'hui il est revenu, nous devons lui dire que nous sommes avec lui", souligne Lassina qui espère entendre ce soir la chanson "Tata".
"J'aime cette chanson parce que ça prouve qu'il n'est pas seulement dans la politique mais qu'il chante aussi l'amour", dit-il en serrant sa petite amie.
D'autres, comme Benoît Tall, la trentaine, veulent entendre le nouveau son de l'artiste, un mélange de reggae +roots+ et de rythmes manding, une musique du nord de la Côte d'Ivoire, d'où est originaire Tiken Jah.
Certains fans viennent de loin pour assister au concert, comme David Osamuyi, 34 ans, un habitant de Korhogo, la grande ville de l'extrême nord, une zone encore sous contrôle de l'ancienne rébellion.
Un second concert de la réconciliation est d'ailleurs prévu le 15 décembre à Bouaké, fief des ex-rebelles: "Je ne pouvais pas attendre plus longtemps", commente David.
A l'intérieur du parc des sports, quelque 3.000 personnes vibraient déjà dans l'après-midi au son d'artistes locaux et de quelques têtes d'affiche comme Fadal Dey, Kajeem, Beta Simon et Ismaël Isaac.
Dans la foule, plusieurs jeunes filles, à l'image de Carine et Roxane Sey, deux soeurs âgées de 24 et 25 ans, esquissent des pas de danse non loin de la loge de Tiken.
"Tiken Jah est trop véridique (dans ses chansons) et j'aime sa voix", explique la plus jeune.
L'hystérie s'empare de la foule lorsque Tiken finit par faire son apparition peu avant 20H00 (GMT et locales), alors qu'il était annoncé vers 17H00.
Vêtu d'un grand boubou blanc sur lequel est cousu une carte d'Afrique, le +reggae man+ entonne successivement "Africa United" et "Justice", repris en choeur par le public, avant d'appeler dans un bref message ses "frères et soeurs à se réconcilier et à se pardonner".
"Une occasion pareille, on ne peut pas la rater. On aime trop Tiken Jah", lâche-t-il, exhibant fièrement son tee-shirt floqué d'un portrait de Bob Marley.
"Ca fait tellement longtemps!", s'exclame Mohamed, venu voir Tiken Jah "en direct" et surtout écouter en live "Ouvrez les frontières", l'un des titres phare de son dernier album: "l'Africain".
Son copain Mounzer Muhieddine, 18 ans aussi, explique être venu "soutenir" son musicien préféré et communier avec d'autres fans de reggae, "la meilleure musique au monde".
Peu après la tentative de coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo, en septembre 2002, Tiken Jah quitte Abidjan, se sentant menacé par le pouvoir en raison de ses violentes critiques à l'encontre du système politique.
Aujourd'hui, à la faveur d'un accord de paix signé en mars entre les anciens frères ennemis, le chanteur reggae explique vouloir revenir au pays et apporter sa contribution au processus de paix en remontant sur scène.
Beaucoup de fans admirent d'ailleurs Tiken Jah Fakoly pour ses prises de position et veulent, comme Lassina Tall, 26 ans, assister au "concert de la réconciliation".
"Il a eu raison de quitter le pays et si aujourd'hui il est revenu, nous devons lui dire que nous sommes avec lui", souligne Lassina qui espère entendre ce soir la chanson "Tata".
"J'aime cette chanson parce que ça prouve qu'il n'est pas seulement dans la politique mais qu'il chante aussi l'amour", dit-il en serrant sa petite amie.
D'autres, comme Benoît Tall, la trentaine, veulent entendre le nouveau son de l'artiste, un mélange de reggae +roots+ et de rythmes manding, une musique du nord de la Côte d'Ivoire, d'où est originaire Tiken Jah.
Certains fans viennent de loin pour assister au concert, comme David Osamuyi, 34 ans, un habitant de Korhogo, la grande ville de l'extrême nord, une zone encore sous contrôle de l'ancienne rébellion.
Un second concert de la réconciliation est d'ailleurs prévu le 15 décembre à Bouaké, fief des ex-rebelles: "Je ne pouvais pas attendre plus longtemps", commente David.
A l'intérieur du parc des sports, quelque 3.000 personnes vibraient déjà dans l'après-midi au son d'artistes locaux et de quelques têtes d'affiche comme Fadal Dey, Kajeem, Beta Simon et Ismaël Isaac.
Dans la foule, plusieurs jeunes filles, à l'image de Carine et Roxane Sey, deux soeurs âgées de 24 et 25 ans, esquissent des pas de danse non loin de la loge de Tiken.
"Tiken Jah est trop véridique (dans ses chansons) et j'aime sa voix", explique la plus jeune.
L'hystérie s'empare de la foule lorsque Tiken finit par faire son apparition peu avant 20H00 (GMT et locales), alors qu'il était annoncé vers 17H00.
Vêtu d'un grand boubou blanc sur lequel est cousu une carte d'Afrique, le +reggae man+ entonne successivement "Africa United" et "Justice", repris en choeur par le public, avant d'appeler dans un bref message ses "frères et soeurs à se réconcilier et à se pardonner".