Les manifestations continuent au Tibet à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement de Lhassa qui avait abouti à l'exil du dalaï lama, le chef spirituel des bouddhistes tibétains. Elles ont même pris une nouvelle ampleur, selon les informations parcellaires disponibles.
La très officielle agence chinoise Chine Nouvelle a pour la première fois fait état de ces troubles à Lhassa, l'ancienne capitale du Tibet occupé par la Chine depuis 1950, alors que plusieurs manifestations ont eu lieu les jours précédents. « Il y a eu des blessés lors des violences et ils ont été hospitalisés », a annoncé l'agence sans plus de précision sur leur nombre ou leur origine. Elle a ajouté que des incendies avaient été provoqués dans plusieurs boutiques de la ville en marge de ces affrontements.
Les témoignages de touristes étrangers présents sur place et d'ONG pro-indépendantistes lèvent le voile sur l'ampleur des évènements. Selon une organisation de défense des Tibétains, « Campagne internationale pour le Tibet », la situation s'est nettement dégradée vendredi dans la vieille ville. « Une voiture de police a été incendiée près du monastère de Ramoche et nous avons appris que les mouvements de population avaient été restreints par les autorités », a déclaré Kate Saunders, une responsable de cette organisation basée à Londres.
Selon les précisions d'un pompier de Lhassa, les feux se concentrent autour du Barkhor, le marché de la vieille ville qui entoure le principal monastère de la capitale tibétaine. Un touriste français a également décrit l'arrivée « en force » des policiers chinois qui ont fait évacuer la place centrale de Lhassa. « Tout est fermé à Lhassa: restaurants, bars, magasins. On n'y voit que des soldats et de la police, rien d'autre », a-t-il ajouté.
Le témoignage le plus inquiétant vient cependant de citoyens américains qui ont fait état, auprès de leur ambassade à Pékin, de « coups de feu et d'autres éléments de violence ».
Par ailleurs, une manifestation a eu lieu vendredi dans une région chinoise avoisinante, où vit une minorité tibétaine, dans la ville de Xiahe, siège du plus grand monastère du bouddhisme tibétain en dehors du Tibet. Environ 200 personnes emmenées par des moines bouddhistes ont protesté dans cette ville avant d'être dispersées sans violence par la police.
lefigaro.fr
La très officielle agence chinoise Chine Nouvelle a pour la première fois fait état de ces troubles à Lhassa, l'ancienne capitale du Tibet occupé par la Chine depuis 1950, alors que plusieurs manifestations ont eu lieu les jours précédents. « Il y a eu des blessés lors des violences et ils ont été hospitalisés », a annoncé l'agence sans plus de précision sur leur nombre ou leur origine. Elle a ajouté que des incendies avaient été provoqués dans plusieurs boutiques de la ville en marge de ces affrontements.
Les témoignages de touristes étrangers présents sur place et d'ONG pro-indépendantistes lèvent le voile sur l'ampleur des évènements. Selon une organisation de défense des Tibétains, « Campagne internationale pour le Tibet », la situation s'est nettement dégradée vendredi dans la vieille ville. « Une voiture de police a été incendiée près du monastère de Ramoche et nous avons appris que les mouvements de population avaient été restreints par les autorités », a déclaré Kate Saunders, une responsable de cette organisation basée à Londres.
Selon les précisions d'un pompier de Lhassa, les feux se concentrent autour du Barkhor, le marché de la vieille ville qui entoure le principal monastère de la capitale tibétaine. Un touriste français a également décrit l'arrivée « en force » des policiers chinois qui ont fait évacuer la place centrale de Lhassa. « Tout est fermé à Lhassa: restaurants, bars, magasins. On n'y voit que des soldats et de la police, rien d'autre », a-t-il ajouté.
Le témoignage le plus inquiétant vient cependant de citoyens américains qui ont fait état, auprès de leur ambassade à Pékin, de « coups de feu et d'autres éléments de violence ».
Par ailleurs, une manifestation a eu lieu vendredi dans une région chinoise avoisinante, où vit une minorité tibétaine, dans la ville de Xiahe, siège du plus grand monastère du bouddhisme tibétain en dehors du Tibet. Environ 200 personnes emmenées par des moines bouddhistes ont protesté dans cette ville avant d'être dispersées sans violence par la police.
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