Dans les conditions normales, le mécanisme de la circulation sanguine et l'équilibre des composants du système de coagulation protège l'organisme contre les risques de thrombose. La marche est un élément essentiel à ce bon fonctionnement, car elle déclenche un mécanisme de renvoi du sang vers le cœur à chaque pas.
Mais, lorsque la paroi veineuse est altérée ou lorsque le système de coagulation est déséquilibré, cette protection n'est plus assurée (voir encadré Comment se forme le thrombus ?). La thrombose veineuse résulte ainsi de deux grands facteurs de risque :
L'insuffisance veineuse. Elle se caractérise par un réseau veineux insuffisamment performant, qui a du mal à renvoyer le sang vers le réseau profond. C'est une affection fréquente, qui touche 18 millions de personnes en France, en grande majorité parmi la population féminine. Elle se manifeste le plus souvent par la sensation de jambes lourdes, par la présence de télangiectasies (veines bleues ou violacées sous la surface de la peau), voire de varices (dilatation d'une veine sous la peau devenue gonflée et tortueuse).
L'hypercoagulabilité du sang. Elle favorise la formation d'un caillot par déséquilibre du système de coagulation du sang. Elle peut être due à une prédisposition génétique (thrombophilie constitutionnelle), par exemple un déficit congénital en certains facteurs de coagulation : protéine S, protéine C, antithrombine. L'hypercoagulabilité peut aussi apparaître dans certains contextes : la grossesse, l'obésité, le tabagisme et l'avancée en âge favorisent la formation d'un thrombus. Certains médicaments, comme la contraception hormonale ou des corticoïdes, augmentent également ce risque. Enfin, toute situation d'immobilité des membres inférieurs favorise la coagulation : chirurgie, alitement prolongé, port d'un plâtre, voyage de plusieurs heures en avion, train ou voiture.
En pratique, la thrombose veineuse superficielle est une complication de l'insuffisance veineuse. La phlébite profonde, elle, résulte surtout de l'hypercoagulabilité. (Source Inserm)
Mais, lorsque la paroi veineuse est altérée ou lorsque le système de coagulation est déséquilibré, cette protection n'est plus assurée (voir encadré Comment se forme le thrombus ?). La thrombose veineuse résulte ainsi de deux grands facteurs de risque :
L'insuffisance veineuse. Elle se caractérise par un réseau veineux insuffisamment performant, qui a du mal à renvoyer le sang vers le réseau profond. C'est une affection fréquente, qui touche 18 millions de personnes en France, en grande majorité parmi la population féminine. Elle se manifeste le plus souvent par la sensation de jambes lourdes, par la présence de télangiectasies (veines bleues ou violacées sous la surface de la peau), voire de varices (dilatation d'une veine sous la peau devenue gonflée et tortueuse).
L'hypercoagulabilité du sang. Elle favorise la formation d'un caillot par déséquilibre du système de coagulation du sang. Elle peut être due à une prédisposition génétique (thrombophilie constitutionnelle), par exemple un déficit congénital en certains facteurs de coagulation : protéine S, protéine C, antithrombine. L'hypercoagulabilité peut aussi apparaître dans certains contextes : la grossesse, l'obésité, le tabagisme et l'avancée en âge favorisent la formation d'un thrombus. Certains médicaments, comme la contraception hormonale ou des corticoïdes, augmentent également ce risque. Enfin, toute situation d'immobilité des membres inférieurs favorise la coagulation : chirurgie, alitement prolongé, port d'un plâtre, voyage de plusieurs heures en avion, train ou voiture.
En pratique, la thrombose veineuse superficielle est une complication de l'insuffisance veineuse. La phlébite profonde, elle, résulte surtout de l'hypercoagulabilité. (Source Inserm)