"Onze personnes ont été conduites à l'hôpital et six y ont été admises", a dit un responsable des services d'urgence.
D'après des images diffusées par la chaîne TPBS, deux membres au moins du service d'ordre de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD) ont tiré une demi-douzaine de cartouches avec des armes de poing dans une artère du nord de la capitale.
Le PAD, qui organise depuis six mois des manifestations antigouvernementales, a dit avoir été préalablement attaqué à coups de pierres et de planches.
Ces incidents sont les derniers en date d'une campagne de plus en plus active du PAD pour déstabiliser le pouvoir en place.
Des scènes de chaos se sont aussi produites au nouvel aéroport de Suvarnabhumi, plaque tournante utilisée par 13 millions de touristes visitant la Thaïlande chaque année.
Des centaines de policiers anti-émeute en protégeaient les entrées mais les manifestants ont réussi à envahir le terminal, conduisant les autorités à annuler tous les vols.
Auparavant, ils avaient bloqué l'autoroute desservant l'aéroport en brandissant des portraits du roi Bhumipol Adulyadej.
"Notre but est de fermer l'aéroport de Suvarnabhumi jusqu'au départ de Somchai", avait dit Parnthep Pourpongpan, porte-parole du PAD, en se référant au Premier ministre Somchai Wongsawat.
Somchai, qui a exclu de démissionner, doit regagner son pays mercredi après avoir pris part au sommet Asie-Pacifique de l'Apec au Pérou, mais un porte-parole du gouvernement a dit qu'il n'arriverait pas à Suvaranabhumi.
Des touristes étrangers désemparés se tenaient près de leurs bagages devant le nouveau bâtiment futuriste construit en 2006.
L'occupation de l'aéroport risque d'entamer le soutien de l'opinion à un mouvement qui semble prêt à des actions extrêmes pour provoquer une violente riposte du gouvernement.
"Il est temps de faire un choix clair entre le bien et le mal, entre ceux qui sont loyaux et les traîtres", a lancé Somsak Kosaisuk, dirigeant du PAD, à 10.000 partisans vêtus de chemises jaunes, couleur de la royauté, qui scandaient des slogans antigouvernementaux lors d'un rassemblement tenu plus tôt dans la journée.
Des manifestants ont aussi encerclé mardi le vieil aéroport de Don Muang, qui abrite les services gouvernementaux depuis que le PAD s'est emparé du siège du gouvernement en août.
Somchai a rejeté les pressions du PAD, qui l'accuse d'être l'homme de paille de son beau-frère Thaksin Shinawatra, ex-Premier ministre en exil après avoir été renversé en 2006.
Un mot d'ordre de grève des syndicats du secteur public en signe de soutien au PAD n'a pas abouti, mais l'agitation autour de l'aéroport pourrait aggraver l'impact économique d'une crise politique de plus de trois ans.
La situation inspire aussi des craintes quant à la capacité de l'économie thaïlandaise, tributaire des exportations, à faire face à une crise financière internationale.
Le gouvernement a estimé cette semaine que le taux de croissance du pays atteindrait cette année 4,5%, son niveau le plus bas depuis sept ans.
Le PAD, qui a présenté les manifestations de cette semaine comme la "lutte finale", a obligé le gouvernement à reporter au mois prochain une session parlementaire conjointe où doivent être approuvés des accords internationaux en prévision d'un sommet régional qui s'ouvre mi-décembre.
Toutefois, les nouvelles manifestations ne semblent pas de nature à porter un coup de grâce au gouvernement du Parti du pouvoir du peuple (PPP).
Les sondages traduisent une lassitude grandissante de l'opinion envers le PAD, alliance royaliste hétéroclite d'hommes d'affaires, d'universitaires et de militants.
Selon des analystes, les puissants alliés du PAD dans l'élite de Bangkok sont de plus en plus réticents face aux effets des remous politiques sur l'économie nationale.
"Les gens qui ont soutenu le PAD en coulisse commencent à craindre qu'il échappe à tout contrôle. C'est une menace pour l'ordre public et même pour l'appareil d'État lui-même", déclare l'historien et politologue Chris Baker.
Malgré les liens de Somchai avec Thaksin, sa personnalité sans grand relief s'est révélée difficile à manœuvrer pour ses opposants et la police est résolue à éviter une répétition des incidents de rue du 7 octobre, au cours desquels deux manifestants avaient été tués et des centaines d'autres blessés.
Le Premier ministre a été confirmé au pouvoir lors des élections de décembre 2007, principalement avec le soutien des zones rurales.
Des incidents graves accroîtraient les risques d'un putsch deux ans seulement après le renversement par l'armée de Thaksin, parti en exil en profitant d'une libération sous caution alors qu'il était accusé de corruption.
Source: Yahoo News
D'après des images diffusées par la chaîne TPBS, deux membres au moins du service d'ordre de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD) ont tiré une demi-douzaine de cartouches avec des armes de poing dans une artère du nord de la capitale.
Le PAD, qui organise depuis six mois des manifestations antigouvernementales, a dit avoir été préalablement attaqué à coups de pierres et de planches.
Ces incidents sont les derniers en date d'une campagne de plus en plus active du PAD pour déstabiliser le pouvoir en place.
Des scènes de chaos se sont aussi produites au nouvel aéroport de Suvarnabhumi, plaque tournante utilisée par 13 millions de touristes visitant la Thaïlande chaque année.
Des centaines de policiers anti-émeute en protégeaient les entrées mais les manifestants ont réussi à envahir le terminal, conduisant les autorités à annuler tous les vols.
Auparavant, ils avaient bloqué l'autoroute desservant l'aéroport en brandissant des portraits du roi Bhumipol Adulyadej.
"Notre but est de fermer l'aéroport de Suvarnabhumi jusqu'au départ de Somchai", avait dit Parnthep Pourpongpan, porte-parole du PAD, en se référant au Premier ministre Somchai Wongsawat.
Somchai, qui a exclu de démissionner, doit regagner son pays mercredi après avoir pris part au sommet Asie-Pacifique de l'Apec au Pérou, mais un porte-parole du gouvernement a dit qu'il n'arriverait pas à Suvaranabhumi.
Des touristes étrangers désemparés se tenaient près de leurs bagages devant le nouveau bâtiment futuriste construit en 2006.
L'occupation de l'aéroport risque d'entamer le soutien de l'opinion à un mouvement qui semble prêt à des actions extrêmes pour provoquer une violente riposte du gouvernement.
"Il est temps de faire un choix clair entre le bien et le mal, entre ceux qui sont loyaux et les traîtres", a lancé Somsak Kosaisuk, dirigeant du PAD, à 10.000 partisans vêtus de chemises jaunes, couleur de la royauté, qui scandaient des slogans antigouvernementaux lors d'un rassemblement tenu plus tôt dans la journée.
Des manifestants ont aussi encerclé mardi le vieil aéroport de Don Muang, qui abrite les services gouvernementaux depuis que le PAD s'est emparé du siège du gouvernement en août.
Somchai a rejeté les pressions du PAD, qui l'accuse d'être l'homme de paille de son beau-frère Thaksin Shinawatra, ex-Premier ministre en exil après avoir été renversé en 2006.
Un mot d'ordre de grève des syndicats du secteur public en signe de soutien au PAD n'a pas abouti, mais l'agitation autour de l'aéroport pourrait aggraver l'impact économique d'une crise politique de plus de trois ans.
La situation inspire aussi des craintes quant à la capacité de l'économie thaïlandaise, tributaire des exportations, à faire face à une crise financière internationale.
Le gouvernement a estimé cette semaine que le taux de croissance du pays atteindrait cette année 4,5%, son niveau le plus bas depuis sept ans.
Le PAD, qui a présenté les manifestations de cette semaine comme la "lutte finale", a obligé le gouvernement à reporter au mois prochain une session parlementaire conjointe où doivent être approuvés des accords internationaux en prévision d'un sommet régional qui s'ouvre mi-décembre.
Toutefois, les nouvelles manifestations ne semblent pas de nature à porter un coup de grâce au gouvernement du Parti du pouvoir du peuple (PPP).
Les sondages traduisent une lassitude grandissante de l'opinion envers le PAD, alliance royaliste hétéroclite d'hommes d'affaires, d'universitaires et de militants.
Selon des analystes, les puissants alliés du PAD dans l'élite de Bangkok sont de plus en plus réticents face aux effets des remous politiques sur l'économie nationale.
"Les gens qui ont soutenu le PAD en coulisse commencent à craindre qu'il échappe à tout contrôle. C'est une menace pour l'ordre public et même pour l'appareil d'État lui-même", déclare l'historien et politologue Chris Baker.
Malgré les liens de Somchai avec Thaksin, sa personnalité sans grand relief s'est révélée difficile à manœuvrer pour ses opposants et la police est résolue à éviter une répétition des incidents de rue du 7 octobre, au cours desquels deux manifestants avaient été tués et des centaines d'autres blessés.
Le Premier ministre a été confirmé au pouvoir lors des élections de décembre 2007, principalement avec le soutien des zones rurales.
Des incidents graves accroîtraient les risques d'un putsch deux ans seulement après le renversement par l'armée de Thaksin, parti en exil en profitant d'une libération sous caution alors qu'il était accusé de corruption.
Source: Yahoo News