'est la déclaration du premier ministre thaïlandais qui a mis le feu aux poudres dans le camp des «chemises rouges» jeudi : «J'ai annulé la date des élections. C'est ma décision car les manifestants refusent de se disperser». «Les chemises rouges n'ont accepté que verbalement de se joindre à la feuille de route vers la réconciliation», a expliqué Korbsak Sabhavasu, son secrétaire général. «Mais ils n'ont pas décidé de mettre fin aux manifestations et il est donc impossible d'organiser des élections comme prévues».Plus de dix jours après sa publication, le plan de sortie de crise du gouvernement semble plus fragile que jamais, après avoir suscité de vifs espoirs et recueilli l'assentiment apparent de la majorité des acteurs politiques du royaume. Mais les «chemises rouges» ont bloqué le processus en début de semaine en exigeant l'inculpation du numéro deux du gouvernement, Suthep Thaugsuban, qu'ils jugent responsable des violences du 10 avril qui ont fait 25 morts et plus de 800 blessés.
Source: lefigaro.fr via Yahoo
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