France
26/11/2007 13:42

Textes en main, les preuves de l’escroquerie: La bataille pour un référendum est engagée

L'Humanité

La comparaison du texte rejeté par les Français en 2005 et du nouveau traité modifié est accablante: rien n’a changé.



La construction européenne, c’est l’expression d’une volonté commune des peuples d’Europe. » Ainsi s’exprimait le président de la République devant le Parlement européen, à Strasbourg, le 13 novembre dernier. Le même, pourtant, entend que cette « volonté commune des peuples d’Europe » soit tenue à tout prix à l’écart de la ratification du traité de Lisbonne qui recycle le projet de constitution européenne massivement rejeté, au printemps 2005, par les électeurs français et néerlandais. « Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France.

Il y a le temps des discours. Et puis vient le temps des réalités. En pleine campagne, le 21 février à Strasbourg, Nicolas Sarkozy développait sa visée européenne à vocation électorale. « La priorité doit désormais être donnée à la croissance, à l’emploi, à la stratégie industrielle et, disons-le tout net, à la protection de nos intérêts. Si nous ne le faisons pas personne ne le fera à notre place. » « Nous devons être capables de proposer aux peuples européens une Europe où la politique monétaire ait aussi pour objectifs la croissance et l’emploi, et pas seulement l’inflation. » Une fois élu, les travaux pratiques arrivaient en juin avec le lancement par les chefs d’État et de gouvernement européens du texte appelé à succéder au projet de traité, rejeté en mai 2005

Nicolas Maury



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