Cette mise en garde publiée dans la nuit de mardi à mercredi sur le site de la représentation diplomatique chinoise en Algérie survient après les émeutes interethniques du 5 juillet. Ces violences qui opposent les Han (ethnie majoritaire en Chine) et les Ouïghours (ethnie turcophone et musulmane) ont fait officiellement au moins 184 morts et 1.680 blessés.
"A la lumière de ces émeutes, l'ambassade de Chine en Algérie rappelle aux entreprises à capitaux chinois et à leurs personnels de renforcer leur sécurité", peut-on lire sur le site.
Ces derniers jours, un site islamiste appelle au meurtre des Chinois de l'ethnie Han dans les pays arabes, soulignant le nombre important de Chinois travaillant notamment en Algérie et en Arabie saoudite.
Pékin s'inquiète de l'impact des émeutes d'Urumqi sur ses bonnes relations avec les pays musulmans. La Turquie par exemple a déjà qualifié ces violences "d'espèce de génocide".
Mardi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait appelé les pays musulmans à comprendre la gestion par Pékin de cette crise et rejeté les affirmations selon lesquelles cette crise affecterait les relations de la Chine avec les pays musulmans.
Mercredi à Urumqi la situation était calme. La sécurité y a été à nouveau renforcée après la mort, lundi, de deux Ouïghours abattus par la police. Les forces paramilitaires bloquaient toujours l'accès au quartier où s'est produit l'incident. Les routes menant au principal quartier ouïghour, près du Grand Bazar, demeuraient également bloquées.
Selon Pékin, les émeutes ont officiellement coûté la vie à 137 Han, 46 Ouïghours, et un membre de la minorité musulmane Hui. Les Ouïghours estiment que le bilan dans leurs rangs est bien plus élevé.
Ces violences avaient éclaté le 5 juillet en marge d'une manifestation de 1.000 à 3.000 Ouïghours qui demandaient justice pour deux membres de leur communauté, tués le 25 juin lors d'une bagarre dans une usine du sud de la Chine avec des Hans.
Les Ouïghours, qui sont neuf millions au Xinjiang (nord-ouest), se plaignent de l'afflux de Han dans la province. Ils accusent les Han de discrimination et le Parti communiste de vouloir éradiquer leur langue et leur culture.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"A la lumière de ces émeutes, l'ambassade de Chine en Algérie rappelle aux entreprises à capitaux chinois et à leurs personnels de renforcer leur sécurité", peut-on lire sur le site.
Ces derniers jours, un site islamiste appelle au meurtre des Chinois de l'ethnie Han dans les pays arabes, soulignant le nombre important de Chinois travaillant notamment en Algérie et en Arabie saoudite.
Pékin s'inquiète de l'impact des émeutes d'Urumqi sur ses bonnes relations avec les pays musulmans. La Turquie par exemple a déjà qualifié ces violences "d'espèce de génocide".
Mardi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait appelé les pays musulmans à comprendre la gestion par Pékin de cette crise et rejeté les affirmations selon lesquelles cette crise affecterait les relations de la Chine avec les pays musulmans.
Mercredi à Urumqi la situation était calme. La sécurité y a été à nouveau renforcée après la mort, lundi, de deux Ouïghours abattus par la police. Les forces paramilitaires bloquaient toujours l'accès au quartier où s'est produit l'incident. Les routes menant au principal quartier ouïghour, près du Grand Bazar, demeuraient également bloquées.
Selon Pékin, les émeutes ont officiellement coûté la vie à 137 Han, 46 Ouïghours, et un membre de la minorité musulmane Hui. Les Ouïghours estiment que le bilan dans leurs rangs est bien plus élevé.
Ces violences avaient éclaté le 5 juillet en marge d'une manifestation de 1.000 à 3.000 Ouïghours qui demandaient justice pour deux membres de leur communauté, tués le 25 juin lors d'une bagarre dans une usine du sud de la Chine avec des Hans.
Les Ouïghours, qui sont neuf millions au Xinjiang (nord-ouest), se plaignent de l'afflux de Han dans la province. Ils accusent les Han de discrimination et le Parti communiste de vouloir éradiquer leur langue et leur culture.
Source: Associated Presse via Yahoo News