Tension à Beyrouth après l'acte d'accusation du TSL
Les forces de sécurité libanaises ont pris position mardi dans le centre de Beyrouth où plusieurs écoles ont été fermées en raison des tensions liées à l'acte d'accusation dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005. Des groupes d'hommes se sont rassemblés tôt dans la matinée dans plusieurs quartiers de la ville, suscitant l'inquiétude des habitants d'origine sunnite qui disent qu'il s'agit de militants du Hezbollah ou de ses alliés chiites du mouvement Amal. En mai 2008, des miliciens du mouvement islamiste étaient descendus en armes dans les rues de Beyrouth après la décision du gouvernement de fermer leur réseau de télécommunication privé, considéré comme un moyen d'échapper aux écoutes du Mossad, les services secrets israéliens. Le Hezbollah avait pris le contrôle de la partie occidentale de la capitale libanaise et plusieurs dizaines de personnes étaient mortes dans des combats dans l'ensemble du Liban. La semaine passée, onze ministres du Hezbollah et de ses alliés ont démissionné, entraînant la chute du gouvernement d'union conduit par Rafic Hariri, fils du dirigeant sunnite tué dans un attentat à la voiture piégée en février 2005. La raison invoquée par le Hezbollah est le refus de Saad Hariri de rompre avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), instance formée sous l'égide de l'Onu et chargée d'enquêter sur l'attentat. (Reuters)
Quatorze recrues de la police irakienne tuées dans un attentat
Un kamikaze a tué mardi 14 recrues de la police irakienne en actionnant mardi ses charges explosives à Tikrit, ville d'où était originaire l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein, a rapporté le gouverneur adjoint de la province de Salahoudine. (Reuters)
Netanyahu récompense Barak pour avoir rompu avec le travaillisme
Benjamin Netanyahu a récompensé mardi Ehud Barak de sa rupture avec le Parti travailliste en offrant des portefeuilles à quatre de ses alliés au sein du gouvernement israélien. Le ministre de la Défense a quitté son parti avec fracas lundi et annoncé la création d'une formation parlementaire baptisée Atzmaut (Indépendance) avec cinq de ses fidèles. Un accord de coalition a été immédiatement conclu entre la droite et Atzmaut. Ehud Barak, ancien général et soldat israélien le plus décoré, conserve son portefeuille de la Défense et quatre membres de son nouveau parti se voient offrir des fonctions ministérielles. Le cinquième obtient la présidence d'une commission parlementaire. Cette rupture au sein de la gauche israélienne est interprétée par Benjamin Netanyahu comme un signe de nature à renforcer la stabilité de son gouvernement de coalition dans lequel sont représentés les ultra-orthodoxes du Parti Shas. Le Likoud (droite) ne peut que se réjouir car ses adversaires travaillistes sortent affaiblis de cet épisode: Ehud Barak a entraîné à sa suite cinq des 13 élus que compte le parti à la Knesset. Malgré cette scission, le gouvernement d'union y conserve une confortable majorité, avec 66 députés sur 120 élus. Surtout, il se recentre sur ses bases traditionnelles à droite de l'échiquier politique. (Reuters)
L'acte d'accusation sur la mort d'Hariri remis au juge
Le procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, a remis lundi son acte d'accusation au juge de la mise en état. Ce document, qui demeure confidentiel à ce stade de la procédure, va à présent être examiné par le juge Daniel Fransen, qui décidera ou non d'organiser un procès. Les détails de l'acte d'accusation pourraient ne pas être connus avant six à dix semaines. On s'attend cependant à ce que des membres de l'organisation chiite du Hezbollah soient mis en cause pour leur rôle présumé dans l'attentat contre Hariri, commis en février 2005 à Beyrouth. Au Liban, dans ce contexte tendu, le gouvernement du Premier ministre Saad Hariri est tombé la semaine dernière après le départ des ministres appartenant au Hezbollah et de leurs alliés. Le Hezbollah dément toute implication dans l'assassinat de Rafic Hariri. Son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré l'an dernier qu'il ne permettrait l'arrestation d'aucun membre du mouvement. Le tribunal a fait savoir que le procureur Daniel Bellemare ferait mardi une déclaration enregistrée sur vidéo. La chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar, a affirmé lundi que les Etats-Unis étaient à l'origine du projet d'acte d'accusation afin de saboter les efforts destinés à résoudre la crise libanaise. (Reuters)
Irak: un attentat fait au moins 45 morts
Un attentat-suicide a fait mardi matin au moins 45 morts et 140 blessés devant un centre de recrutement de la police à Takrit, la ville natale de Saddam Hussein, dans le nord de l'Irak, selon la police. Le kamikaze s'est fait exploser parmi une foule de personnes attendant devant le poste de police, précisait-on de même source. Le bilan continuait à s'alourdir plusieurs heures après l'attentat. Les responsables de la mosquée ont appelé la population à donner son sang pour les blessés. Ville natale de Saddam Hussein, Takrit est la capitale de la province majoritairement sunnite de Salahuddin. La ville a été l'un des bastions d'Al-Qaïda en Irak après l'invasion du pays par les Américains en 2003. Abdullah Jabara, conseiller provincial, a accusé Al-Qaïda d'être derrière l'attentat de mardi. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Les forces de sécurité libanaises ont pris position mardi dans le centre de Beyrouth où plusieurs écoles ont été fermées en raison des tensions liées à l'acte d'accusation dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005. Des groupes d'hommes se sont rassemblés tôt dans la matinée dans plusieurs quartiers de la ville, suscitant l'inquiétude des habitants d'origine sunnite qui disent qu'il s'agit de militants du Hezbollah ou de ses alliés chiites du mouvement Amal. En mai 2008, des miliciens du mouvement islamiste étaient descendus en armes dans les rues de Beyrouth après la décision du gouvernement de fermer leur réseau de télécommunication privé, considéré comme un moyen d'échapper aux écoutes du Mossad, les services secrets israéliens. Le Hezbollah avait pris le contrôle de la partie occidentale de la capitale libanaise et plusieurs dizaines de personnes étaient mortes dans des combats dans l'ensemble du Liban. La semaine passée, onze ministres du Hezbollah et de ses alliés ont démissionné, entraînant la chute du gouvernement d'union conduit par Rafic Hariri, fils du dirigeant sunnite tué dans un attentat à la voiture piégée en février 2005. La raison invoquée par le Hezbollah est le refus de Saad Hariri de rompre avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), instance formée sous l'égide de l'Onu et chargée d'enquêter sur l'attentat. (Reuters)
Quatorze recrues de la police irakienne tuées dans un attentat
Un kamikaze a tué mardi 14 recrues de la police irakienne en actionnant mardi ses charges explosives à Tikrit, ville d'où était originaire l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein, a rapporté le gouverneur adjoint de la province de Salahoudine. (Reuters)
Netanyahu récompense Barak pour avoir rompu avec le travaillisme
Benjamin Netanyahu a récompensé mardi Ehud Barak de sa rupture avec le Parti travailliste en offrant des portefeuilles à quatre de ses alliés au sein du gouvernement israélien. Le ministre de la Défense a quitté son parti avec fracas lundi et annoncé la création d'une formation parlementaire baptisée Atzmaut (Indépendance) avec cinq de ses fidèles. Un accord de coalition a été immédiatement conclu entre la droite et Atzmaut. Ehud Barak, ancien général et soldat israélien le plus décoré, conserve son portefeuille de la Défense et quatre membres de son nouveau parti se voient offrir des fonctions ministérielles. Le cinquième obtient la présidence d'une commission parlementaire. Cette rupture au sein de la gauche israélienne est interprétée par Benjamin Netanyahu comme un signe de nature à renforcer la stabilité de son gouvernement de coalition dans lequel sont représentés les ultra-orthodoxes du Parti Shas. Le Likoud (droite) ne peut que se réjouir car ses adversaires travaillistes sortent affaiblis de cet épisode: Ehud Barak a entraîné à sa suite cinq des 13 élus que compte le parti à la Knesset. Malgré cette scission, le gouvernement d'union y conserve une confortable majorité, avec 66 députés sur 120 élus. Surtout, il se recentre sur ses bases traditionnelles à droite de l'échiquier politique. (Reuters)
L'acte d'accusation sur la mort d'Hariri remis au juge
Le procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, a remis lundi son acte d'accusation au juge de la mise en état. Ce document, qui demeure confidentiel à ce stade de la procédure, va à présent être examiné par le juge Daniel Fransen, qui décidera ou non d'organiser un procès. Les détails de l'acte d'accusation pourraient ne pas être connus avant six à dix semaines. On s'attend cependant à ce que des membres de l'organisation chiite du Hezbollah soient mis en cause pour leur rôle présumé dans l'attentat contre Hariri, commis en février 2005 à Beyrouth. Au Liban, dans ce contexte tendu, le gouvernement du Premier ministre Saad Hariri est tombé la semaine dernière après le départ des ministres appartenant au Hezbollah et de leurs alliés. Le Hezbollah dément toute implication dans l'assassinat de Rafic Hariri. Son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré l'an dernier qu'il ne permettrait l'arrestation d'aucun membre du mouvement. Le tribunal a fait savoir que le procureur Daniel Bellemare ferait mardi une déclaration enregistrée sur vidéo. La chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar, a affirmé lundi que les Etats-Unis étaient à l'origine du projet d'acte d'accusation afin de saboter les efforts destinés à résoudre la crise libanaise. (Reuters)
Irak: un attentat fait au moins 45 morts
Un attentat-suicide a fait mardi matin au moins 45 morts et 140 blessés devant un centre de recrutement de la police à Takrit, la ville natale de Saddam Hussein, dans le nord de l'Irak, selon la police. Le kamikaze s'est fait exploser parmi une foule de personnes attendant devant le poste de police, précisait-on de même source. Le bilan continuait à s'alourdir plusieurs heures après l'attentat. Les responsables de la mosquée ont appelé la population à donner son sang pour les blessés. Ville natale de Saddam Hussein, Takrit est la capitale de la province majoritairement sunnite de Salahuddin. La ville a été l'un des bastions d'Al-Qaïda en Irak après l'invasion du pays par les Américains en 2003. Abdullah Jabara, conseiller provincial, a accusé Al-Qaïda d'être derrière l'attentat de mardi. (AP)
Source : Yahoo Actualités