Exactions, tortures et exécutions sommaires au Ouaddaî
En effet, si pour ce qui concerne le Darfour, la communauté internationale est sensibilisée, il semble que ce ne soit pas le cas pour le OuaddaÏ dont le Colonel Fizani, Chef de la rebelion Tchadienne armée, ne cesse de rappeler la catastrophique situation sanitaire et alimentaire. Tout se passe comme si Déby voulait organiser un nouveau Darfour insiste le Colonel Fizani.
Joint au téléphone à Abéché ville chef lieu du Ouaddaï actuellement occupée par les forces françaises, un responsable de la rébellion armée évoque un manque de lait, de céréales et d'eau potable. Le mince cheptel d'ovins souffrirait de "confiscations" de la part de l'armée de Déby, alors que l'armée française pourrait éviter ces injustices aux conséquences humanitaires immédiates.
A la question: que veut Déby? Fizani, via son porte-parole, répond: " Déby veut que nous nous heurtions aux forces françaises et aux rebelles du Darfour qui contestent le régime de Khartoum, il veut que ces affrontements aient lieu avant le déploiement de l'EUFOR, avant que cette force multinationale puisse constater les exactions, tortures et exécutions sommaires que subit le peuple OuddaÏ au Tchad ce qui briserait l'axe Paris N'djamena."
C'est la réponse de Fizani à notre dernière question qui interpelle le plus: Et les ONG elles sont à Abéché non? Après un lourd silence: "Vos ONG y sont, comme y était l'arche de Zoe, chacune a son truc"
Joint au téléphone à Abéché ville chef lieu du Ouaddaï actuellement occupée par les forces françaises, un responsable de la rébellion armée évoque un manque de lait, de céréales et d'eau potable. Le mince cheptel d'ovins souffrirait de "confiscations" de la part de l'armée de Déby, alors que l'armée française pourrait éviter ces injustices aux conséquences humanitaires immédiates.
A la question: que veut Déby? Fizani, via son porte-parole, répond: " Déby veut que nous nous heurtions aux forces françaises et aux rebelles du Darfour qui contestent le régime de Khartoum, il veut que ces affrontements aient lieu avant le déploiement de l'EUFOR, avant que cette force multinationale puisse constater les exactions, tortures et exécutions sommaires que subit le peuple OuddaÏ au Tchad ce qui briserait l'axe Paris N'djamena."
C'est la réponse de Fizani à notre dernière question qui interpelle le plus: Et les ONG elles sont à Abéché non? Après un lourd silence: "Vos ONG y sont, comme y était l'arche de Zoe, chacune a son truc"