Abderaman Koulamallah, porte-parole de l'Alliance nationale, a déclaré à Reuters que quatre colonnes rebelles avaient avancé "profondément" en territoire tchadien, dans la région de Dar Sila, avec pour objectif de fondre sur N'Djamena. "Notre objectif est de renverser Déby", a-t-il précisé.
Koulamallah, membre de l'Union démocratique pour le changement (UDC), l'une des composantes de l'Alliance, a affirmé que les rebelles avaient essuyé le feu d'hélicoptères de l'armée régulière tchadienne et avaient abattu l'un des appareils.
"Nous pensons transporter la guerre à l'intérieur du pays", a-t-il ajouté par téléphone de Paris, où il assure être en contact avec les chefs militaires rebelles.
Le gouvernement tchadien, qui accuse les rebelles d'être soutenus par le Soudan, n'a pas réagi immédiatement à l'annonce de cette nouvelle offensive dans un secteur où est basée l'Eurofor, la force européenne charge de la protection des civils, des réfugiés et des employés humanitaires menacés par le débordement du conflit du Darfour voisin.
"PRETS A NE PAS FAIRE LA GUERRE"
Le contingent irlandais de l'Eufor, basé à Goz-Beïda, a déclaré avoir reçu des informations sur un engagement à Modeïna, 70 km plus au nord-est, entre des rebelles de l'Union des forces pour la démocratie et le développement, membre de l'Alliance nationale, et l'aviation gouvernementale.
"Mais nous n'avons aucune précision sur les pertes ou les destructions. Nous n'avons nous-mêmes aucun dispositif dans ce secteur et nous ne pouvons donc pas confirmer ces informations", a déclaré à Reuters le commandant Stephen Morgan, porte-parole du 97e bataillon irlandais d'infanterie.
Koulamallah a déclaré que les rebelles seraient prêts à suspendre leur offensive si la France et l'Union européenne contraignaient Déby à accepter des pourparlers de paix avec tous ses opposants politiques ou armés.
"Si la France et l'Union européenne s'impliquent pour garantir un accord, nous sommes prêts à ne pas faire la guerre", a affirmé le porte-parole de la guérilla, qui tente depuis plus de deux ans de chasser Déby du pouvoir.
En février dernier, les rebelles avaient réussi à atteindre N'Djamena et à assiéger le président tchadien dans son palais avant de battre retraite lorsque la France, qui dispose de troupes et d'avions au Tchad, lui avait témoigné son soutien. Les affrontements avaient fait des centaines de morts.
Dans un communiqué, les rebelles de l'Alliance nationale adjurent la France, qui dispose aussi sur place de moyens de renseignement et de logistique, de ne pas intervenir cette fois pour soutenir le président tchadien et l'exhortent à agir en médiateur.
On s'attendait généralement à une nouvelle offensive rebelle contre Déby - lui même parvenu au pouvoir par la force en 1990 - depuis l'attaque de Khartoum par des rebelles darfouris le mois dernier. Le Soudan et le Tchad s'accusent en effet chacun de soutenir l'insurrection contre l'autre.
Source: yahoo news
Koulamallah, membre de l'Union démocratique pour le changement (UDC), l'une des composantes de l'Alliance, a affirmé que les rebelles avaient essuyé le feu d'hélicoptères de l'armée régulière tchadienne et avaient abattu l'un des appareils.
"Nous pensons transporter la guerre à l'intérieur du pays", a-t-il ajouté par téléphone de Paris, où il assure être en contact avec les chefs militaires rebelles.
Le gouvernement tchadien, qui accuse les rebelles d'être soutenus par le Soudan, n'a pas réagi immédiatement à l'annonce de cette nouvelle offensive dans un secteur où est basée l'Eurofor, la force européenne charge de la protection des civils, des réfugiés et des employés humanitaires menacés par le débordement du conflit du Darfour voisin.
"PRETS A NE PAS FAIRE LA GUERRE"
Le contingent irlandais de l'Eufor, basé à Goz-Beïda, a déclaré avoir reçu des informations sur un engagement à Modeïna, 70 km plus au nord-est, entre des rebelles de l'Union des forces pour la démocratie et le développement, membre de l'Alliance nationale, et l'aviation gouvernementale.
"Mais nous n'avons aucune précision sur les pertes ou les destructions. Nous n'avons nous-mêmes aucun dispositif dans ce secteur et nous ne pouvons donc pas confirmer ces informations", a déclaré à Reuters le commandant Stephen Morgan, porte-parole du 97e bataillon irlandais d'infanterie.
Koulamallah a déclaré que les rebelles seraient prêts à suspendre leur offensive si la France et l'Union européenne contraignaient Déby à accepter des pourparlers de paix avec tous ses opposants politiques ou armés.
"Si la France et l'Union européenne s'impliquent pour garantir un accord, nous sommes prêts à ne pas faire la guerre", a affirmé le porte-parole de la guérilla, qui tente depuis plus de deux ans de chasser Déby du pouvoir.
En février dernier, les rebelles avaient réussi à atteindre N'Djamena et à assiéger le président tchadien dans son palais avant de battre retraite lorsque la France, qui dispose de troupes et d'avions au Tchad, lui avait témoigné son soutien. Les affrontements avaient fait des centaines de morts.
Dans un communiqué, les rebelles de l'Alliance nationale adjurent la France, qui dispose aussi sur place de moyens de renseignement et de logistique, de ne pas intervenir cette fois pour soutenir le président tchadien et l'exhortent à agir en médiateur.
On s'attendait généralement à une nouvelle offensive rebelle contre Déby - lui même parvenu au pouvoir par la force en 1990 - depuis l'attaque de Khartoum par des rebelles darfouris le mois dernier. Le Soudan et le Tchad s'accusent en effet chacun de soutenir l'insurrection contre l'autre.
Source: yahoo news