Les combats ont repris, après une nuit d'accalmie entre l'armée et les rebelles tchadiens, au coeur de N'Djamena. Le président Idriss Deby Itno résiste toujours, retranché dans son palais, alors que la France a évacué 400 personnes. Nicolas Sarkozy aurait proposé à Déby son "exfiltration" et celui-ci aurait refusé.
D'intenses tirs des chars des forces gouvernementales, déployées en centre-ville autour de la présidence, ont retenti, accompagnés d'échanges à l'arme automatique. Les rebelles gagnent du terrain.
Hervé Morin insiste sur le fait que le président Tchadien avait été élu "légitimement"; il ne semble pas tenir compte qu'une rébellion armée ne peut prospérer que parce qu'un peuple l'encourage.
Il faut noter, à propos de cette déclaration du Ministre français de la défense, que "légitimement" ne signifie pas "régulièrement".
Dans les milieux de la diaspora tchadienne, présente notamment en France, on insiste sur les points suivants:
- Bernard Kouchner, Ministre français des affaire étrangères, en déclarant que la France ne défendrait pas le régime de Déby, a donné une "sorte de feu vert" à l'offensive de l'opposition armée tchadienne.
- Louis Michel, Commissaire européen, en affirmant qu'il était "prêt à rencontrer les rebelles "n'importe où" a ipso-facto reconnu, au nom de l'UE, la légitimité de l'existence politique et militaire de ceux-ci.
Enfin et à propos de l'exfiltration de Déby à laquelle l'opposition armée tchadienne ne s'oppose pas, la véritable crainte de Déby serait moins de perdre le pouvoir que d'être déféré au même titre qu'Hissène Habré, actuellement poursuivi par la communauté internationale pour crimes contre l'humanité. Idriss Déby Itno était en effet le numéro deux de Habré de 1982 à 1989.
Cf à ce propos notre article du 2 février:
editoweb.eu/Tchad-Pour-l-UE-et-l-UA-Deby-et-Habre-doivent-etre-juges_a5769.html
D'intenses tirs des chars des forces gouvernementales, déployées en centre-ville autour de la présidence, ont retenti, accompagnés d'échanges à l'arme automatique. Les rebelles gagnent du terrain.
Hervé Morin insiste sur le fait que le président Tchadien avait été élu "légitimement"; il ne semble pas tenir compte qu'une rébellion armée ne peut prospérer que parce qu'un peuple l'encourage.
Il faut noter, à propos de cette déclaration du Ministre français de la défense, que "légitimement" ne signifie pas "régulièrement".
Dans les milieux de la diaspora tchadienne, présente notamment en France, on insiste sur les points suivants:
- Bernard Kouchner, Ministre français des affaire étrangères, en déclarant que la France ne défendrait pas le régime de Déby, a donné une "sorte de feu vert" à l'offensive de l'opposition armée tchadienne.
- Louis Michel, Commissaire européen, en affirmant qu'il était "prêt à rencontrer les rebelles "n'importe où" a ipso-facto reconnu, au nom de l'UE, la légitimité de l'existence politique et militaire de ceux-ci.
Enfin et à propos de l'exfiltration de Déby à laquelle l'opposition armée tchadienne ne s'oppose pas, la véritable crainte de Déby serait moins de perdre le pouvoir que d'être déféré au même titre qu'Hissène Habré, actuellement poursuivi par la communauté internationale pour crimes contre l'humanité. Idriss Déby Itno était en effet le numéro deux de Habré de 1982 à 1989.
Cf à ce propos notre article du 2 février:
editoweb.eu/Tchad-Pour-l-UE-et-l-UA-Deby-et-Habre-doivent-etre-juges_a5769.html