La Grèce pourrait bien être le pays européen le plus touché par la crise. Dans certaines villes, le chômage atteint 40% de la population. Dans tout le pays, des milliers de familles se trouvent confrontées à une pauvreté telle que leurs membres ne peuvent plus se nourrir et dépendent de la bienfaisance pour survivre.
L'UE ainsi que le FMI ont posé comme préalable au soutien à la Grèce un train de réformes structurelles qui sont perçues par les Grecs comme la cause essentielle des conditions difficiles auxquels ils sont confrontés. Dans ce contexte de revendications contre la pauvreté, le parti de gauche Syrisa est donné comme vainqueur de ces élections, balayant les craintes surgies de la montée en puissance, en 2012, du parti néo-nazi Aube dorée.
Alexis Tsipras, leader du parti Syrisa, annonce vouloir renégocier la Troïka ainsi que les conditions de remboursement de la dette grecque qui se monte à plus de 300 milliards d'euros, soit 175% de son PIB. Son projet de gouvernement se décline en 4 orientations: le traitement de la crise humanitaire, le redémarrage de l’économie réelle, la restauration de l’emploi avec les garanties d’un droit du travail consolidé et la refonte citoyenne des pouvoirs de l’État.Il pourrait être aidé par les mesures d'assouplissement quantitatif adoptées le 22 janvier par la BCE.
En urgence, et pour un coût inférieur à 2 milliards d'euros, il propose de fournir de l’électricité gratuitement et des aides alimentaires à tous les ménages sous le seuil de pauvreté, d'augmenter le remboursement et la gratuité des soins médicaux, de garantir le logement des dizaines de milliers de familles menacées d’expulsion, de baisser les prix du chauffage, d'imposer la gratuité des transports en commun pour les plus fragiles et d'augmenter les petites retraites.
Angela Merkel, la chancelière allemande, annonce dores et déjà qu'elle ne souhaite pas que la Grèce sorte de l'UE: "Je veux que la Grèce, malgré les dualismes et les rivalités, continue à faire partie de notre histoire", a-t-elle indiqué. De fait, il apparaît que le soutien de la Grèce dans les conditions que fixeraient Syrisa demeure globalement préférable à sa sortie de l'Union Européenne.
Cette prise de position de l'Allemagne, pays précédemment le plus dur dans ses préconisations envers la Grèce, fait surgir en Espagne et dans d'autres pays européens, un espoir d'amélioration des conditions de vie et de réorientation de l'économie. Ici et là, on annonce que souffle en Europe un vent de printemps européen des peuples. Rapportées à la France, ces observations peuvent laisser penser que les récents succès du parti d'extrême droite sont tout aussi volatiles que ceux d'Aube dorée en Grèce.
L'UE ainsi que le FMI ont posé comme préalable au soutien à la Grèce un train de réformes structurelles qui sont perçues par les Grecs comme la cause essentielle des conditions difficiles auxquels ils sont confrontés. Dans ce contexte de revendications contre la pauvreté, le parti de gauche Syrisa est donné comme vainqueur de ces élections, balayant les craintes surgies de la montée en puissance, en 2012, du parti néo-nazi Aube dorée.
Alexis Tsipras, leader du parti Syrisa, annonce vouloir renégocier la Troïka ainsi que les conditions de remboursement de la dette grecque qui se monte à plus de 300 milliards d'euros, soit 175% de son PIB. Son projet de gouvernement se décline en 4 orientations: le traitement de la crise humanitaire, le redémarrage de l’économie réelle, la restauration de l’emploi avec les garanties d’un droit du travail consolidé et la refonte citoyenne des pouvoirs de l’État.Il pourrait être aidé par les mesures d'assouplissement quantitatif adoptées le 22 janvier par la BCE.
En urgence, et pour un coût inférieur à 2 milliards d'euros, il propose de fournir de l’électricité gratuitement et des aides alimentaires à tous les ménages sous le seuil de pauvreté, d'augmenter le remboursement et la gratuité des soins médicaux, de garantir le logement des dizaines de milliers de familles menacées d’expulsion, de baisser les prix du chauffage, d'imposer la gratuité des transports en commun pour les plus fragiles et d'augmenter les petites retraites.
Angela Merkel, la chancelière allemande, annonce dores et déjà qu'elle ne souhaite pas que la Grèce sorte de l'UE: "Je veux que la Grèce, malgré les dualismes et les rivalités, continue à faire partie de notre histoire", a-t-elle indiqué. De fait, il apparaît que le soutien de la Grèce dans les conditions que fixeraient Syrisa demeure globalement préférable à sa sortie de l'Union Européenne.
Cette prise de position de l'Allemagne, pays précédemment le plus dur dans ses préconisations envers la Grèce, fait surgir en Espagne et dans d'autres pays européens, un espoir d'amélioration des conditions de vie et de réorientation de l'économie. Ici et là, on annonce que souffle en Europe un vent de printemps européen des peuples. Rapportées à la France, ces observations peuvent laisser penser que les récents succès du parti d'extrême droite sont tout aussi volatiles que ceux d'Aube dorée en Grèce.