Privé d'avenir dans le cyclisme à moyen terme, le Kazakh Alexandre Vinokourov a annoncé sa retraite, vendredi, tout en clamant son innocence et sa colère envers l'Union cycliste internationale (UCI) au lendemain de la suspension d'un an pour dopage infligée par sa fédération.
"Je n'ai plus envie de ce sport (...) Je claque la porte et je pars", a-t-il ajouté, jugeant que le test prouvant qu'il s'était dopé par transfusion sanguine homologue (ndlr: avec le sang d'un donneur de même groupe et rhésus) en juillet dernier, lors du dernier Tour de France, n'était pas fiables.
"C'est triste que ma carrière se termine comme cela, mais je veux laver mon honneur (...) Je vais prouver que je ne suis pas coupable et briser les résultats de ce test", a juré "Vino", expliquant qu'il parlerait à ses avocats (les mêmes que ceux de l'Américain Floyd Landis, ndlr) pour juger de l'opportunité d'un appel.
Le vice-président de la Fédération kazakhe de cyclisme, Nikolaï Proskourine, avait annoncé jeudi à l'AFP que le coureur, contrôlé positif à deux reprises sur le Tour de France, les 21 et 23 juillet, était suspendu jusqu'en juillet 2008.
Cette décision, clémente selon le Code mondial antidopage et le règlement de l'UCI - qui, dans des cas similaires, préconisent des suspensions de deux ans, assortis de deux ans d'interdiction de ProTour -, laissait au coureur kazakh la possibilité de participer aux jeux Olympiques de Pékin, en août 2008. Une éventualité qu'il a exclue vendredi et qui aurait de toute manière été contrecarrée par l'inévitable appel de l'UCI, voire de l'Agence mondiale antidopage (AMA) devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Un responsable de l'UCI s'était ainsi dit jeudi "surpris" de la sanction prononcée au Kazakhstan, et avait envisagé la possibilité de faire appel après étude des attendus de la décision kazakhe.
Vinokourov a pour sa part lancé vendredi des critiques acerbes contre l'instance dirigeante du cyclisme, estimant que la Fédération kazakhe "voulait croire en (ses) preuves mais (qu'il) y a eu des pressions d'en haut, de l'UCI".
Une accusation rejetée par le directeur exécutif de la fédération, Alexandre Antychev qui a assuré à l'AFP que "la décision de sa disqualification a été prise sans aucune pression".
M. Antychev a aussi souhaité que l'UCI n'alourdisse pas la peine prononcée contre le coureur, espérant que ce dernier reviendrait sur sa décision d'arrêter sa carrière.
"Si l'UCI confirme notre décision, sa disqualification s'arrêtera en juillet 2008 (...) il a le temps de réfléchir avant de faire des déclarations définitives", a dit Antychev.
Alexandre Vinokourov estime lui que ses déboires sont le fruit d'un complot, une thèse populaire au Kazakhstan depuis le Tour de France.
"Quand on a construit l'équipe Astana, des gens se sont mis à travailler dans notre dos, demandaient d'où venaient ces Kazakhs. On nous disait qu'on ne voulait pas de nous en Europe", a-t-il affirmé.
Le vainqueur du Tour d'Espagne 2006 s'en est ensuite pris au "sensationnalisme des journalistes", en particulier les Français, et a estimé que d'autres sports étaient protégés des scandales de dopage par leur puissance économique.
"Je ne pense pas que le cyclisme soit plus sale qu'un autre sport", a martelé Vinokourov, "nous, on est 150 personnes, où sont les autres? Où est le tennis, où est le football? On leur a dit de ne pas y toucher".
"J'ai l'impression que le cyclisme est un orchestre avec de très bons musiciens mais un mauvais chef d'orchestre. C'est pour cela que c'est le bordel dans ce sport", a-t-il regretté.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
"Je n'ai plus envie de ce sport (...) Je claque la porte et je pars", a-t-il ajouté, jugeant que le test prouvant qu'il s'était dopé par transfusion sanguine homologue (ndlr: avec le sang d'un donneur de même groupe et rhésus) en juillet dernier, lors du dernier Tour de France, n'était pas fiables.
"C'est triste que ma carrière se termine comme cela, mais je veux laver mon honneur (...) Je vais prouver que je ne suis pas coupable et briser les résultats de ce test", a juré "Vino", expliquant qu'il parlerait à ses avocats (les mêmes que ceux de l'Américain Floyd Landis, ndlr) pour juger de l'opportunité d'un appel.
Le vice-président de la Fédération kazakhe de cyclisme, Nikolaï Proskourine, avait annoncé jeudi à l'AFP que le coureur, contrôlé positif à deux reprises sur le Tour de France, les 21 et 23 juillet, était suspendu jusqu'en juillet 2008.
Cette décision, clémente selon le Code mondial antidopage et le règlement de l'UCI - qui, dans des cas similaires, préconisent des suspensions de deux ans, assortis de deux ans d'interdiction de ProTour -, laissait au coureur kazakh la possibilité de participer aux jeux Olympiques de Pékin, en août 2008. Une éventualité qu'il a exclue vendredi et qui aurait de toute manière été contrecarrée par l'inévitable appel de l'UCI, voire de l'Agence mondiale antidopage (AMA) devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Un responsable de l'UCI s'était ainsi dit jeudi "surpris" de la sanction prononcée au Kazakhstan, et avait envisagé la possibilité de faire appel après étude des attendus de la décision kazakhe.
Vinokourov a pour sa part lancé vendredi des critiques acerbes contre l'instance dirigeante du cyclisme, estimant que la Fédération kazakhe "voulait croire en (ses) preuves mais (qu'il) y a eu des pressions d'en haut, de l'UCI".
Une accusation rejetée par le directeur exécutif de la fédération, Alexandre Antychev qui a assuré à l'AFP que "la décision de sa disqualification a été prise sans aucune pression".
M. Antychev a aussi souhaité que l'UCI n'alourdisse pas la peine prononcée contre le coureur, espérant que ce dernier reviendrait sur sa décision d'arrêter sa carrière.
"Si l'UCI confirme notre décision, sa disqualification s'arrêtera en juillet 2008 (...) il a le temps de réfléchir avant de faire des déclarations définitives", a dit Antychev.
Alexandre Vinokourov estime lui que ses déboires sont le fruit d'un complot, une thèse populaire au Kazakhstan depuis le Tour de France.
"Quand on a construit l'équipe Astana, des gens se sont mis à travailler dans notre dos, demandaient d'où venaient ces Kazakhs. On nous disait qu'on ne voulait pas de nous en Europe", a-t-il affirmé.
Le vainqueur du Tour d'Espagne 2006 s'en est ensuite pris au "sensationnalisme des journalistes", en particulier les Français, et a estimé que d'autres sports étaient protégés des scandales de dopage par leur puissance économique.
"Je ne pense pas que le cyclisme soit plus sale qu'un autre sport", a martelé Vinokourov, "nous, on est 150 personnes, où sont les autres? Où est le tennis, où est le football? On leur a dit de ne pas y toucher".
"J'ai l'impression que le cyclisme est un orchestre avec de très bons musiciens mais un mauvais chef d'orchestre. C'est pour cela que c'est le bordel dans ce sport", a-t-il regretté.
Source: http://fr.news.yahoo.com/