Des négociations ardues pour les sociaux-démocrates en Suède: Ancien ouvrier soudeur et ex-syndicaliste, Löfven [le chef des sociaux-démocrates] a annoncé qu'il engagerait des discussions de coalition avec les Verts et a tendu la main à d'autres formations. L'apport du Parti de gauche ne suffisant pas à former une majorité et le mouvement de gauche Initiative féministe restant à la porte du Parlement, il pourrait tenter d'approcher l'un des partenaires de la coalition sortante (les Modérés de Fredrick Reinfeldt gouvernaient en alliance avec le Parti du centre, les libéraux et les chrétiens-démocrates). "Notre main reste tendue", a dit Löfven. "Nous allons commencer à discuter avec les écologistes et nous poursuivrons avec le Parti de gauche et ensuite nous prendrons contact avec le Parti du centre et avec le Parti libéral." (tempsreel.nouvelobs.com)
La Suède nous indiquerait-elle la voie? La gauche suédoise se distinguerait-t-elle par un ralliement au social-libéralisme voire au néo-libéralisme encore plus poussé que celui de son homologue française, expliquant son succès auprès des électeurs? ? Pas du tout. Son leader M. Löfven a bâti sa remontée en reprenant les thèmes les plus « éculés » du Conseil National de la Résistance en France à la Libération: maintien d'un État socialement protecteur et économiquement interventionniste, refus de la privatisation progressive des services publics et de santé qui fait certes la fortune des entreprises bénéficiaires mais qui satisfait de moins en moins les citoyens... (par Jean-Paul Baquiast Blog Mediapart)
En Suède, l’extrême droite double son score, entraînant la défaite de la droite: Fredrik Reinfeldt, le premier ministre conservateur, a annoncé, dès dimanche, la démission de son gouvernement et son futur départ de la présidence de son parti. Avec 23,2 %, sa formation a enregistré une forte chute (6,7 %) par rapport à 2010, et les autres partis de sa coalition sont aussi en légère baisse. (lemonde.fr)
Poussée de l'extrême droite en Suède: Le mécontentement que traduit le vote pour les Démocrates de Suède est un autre défi de taille pour M. Löfven, porté à maintenir la généreuse politique d'immigration qui devrait attirer plus de 80 000 réfugiés en Suède cette année, pour une population de 9,7 millions d'habitants. "Je pense que nous allons avoir une situation très embrouillée après les élections", déclarait à l'AFP TV Mikael Sundström, professeur de sciences politiques à l'université de Lund. "C'est une catastrophe pour les grands partis", a estimé Stina Morian, une analyste politique citée par Metro. (lepoint.fr)
La Suède nous indiquerait-elle la voie? La gauche suédoise se distinguerait-t-elle par un ralliement au social-libéralisme voire au néo-libéralisme encore plus poussé que celui de son homologue française, expliquant son succès auprès des électeurs? ? Pas du tout. Son leader M. Löfven a bâti sa remontée en reprenant les thèmes les plus « éculés » du Conseil National de la Résistance en France à la Libération: maintien d'un État socialement protecteur et économiquement interventionniste, refus de la privatisation progressive des services publics et de santé qui fait certes la fortune des entreprises bénéficiaires mais qui satisfait de moins en moins les citoyens... (par Jean-Paul Baquiast Blog Mediapart)
En Suède, l’extrême droite double son score, entraînant la défaite de la droite: Fredrik Reinfeldt, le premier ministre conservateur, a annoncé, dès dimanche, la démission de son gouvernement et son futur départ de la présidence de son parti. Avec 23,2 %, sa formation a enregistré une forte chute (6,7 %) par rapport à 2010, et les autres partis de sa coalition sont aussi en légère baisse. (lemonde.fr)
Poussée de l'extrême droite en Suède: Le mécontentement que traduit le vote pour les Démocrates de Suède est un autre défi de taille pour M. Löfven, porté à maintenir la généreuse politique d'immigration qui devrait attirer plus de 80 000 réfugiés en Suède cette année, pour une population de 9,7 millions d'habitants. "Je pense que nous allons avoir une situation très embrouillée après les élections", déclarait à l'AFP TV Mikael Sundström, professeur de sciences politiques à l'université de Lund. "C'est une catastrophe pour les grands partis", a estimé Stina Morian, une analyste politique citée par Metro. (lepoint.fr)