Après le projet présenté fin août par son PDG Jean-Paul Bailly visant à transformer La Poste en société anonyme, "le président de la République a décidé d'engager un débat public sur ce projet, au sein d'une commission composée de parlementaires, d'élus locaux, de personnalités qualifiées ainsi que de représentants des organisations syndicales de La Poste et de l'Etat".
Elle sera chargée "d'évaluer l'impact sur La Poste du contexte concurrentiel propre à chacun de ses métiers en France et en Europe, et d'identifier ses forces et faiblesses" dans la perspective de l'ouverture complète à la concurrence au 1er janvier 2011.
Elle devra également "examiner le projet et les différentes options envisageables pour le développement de l'entreprise et les moyens qu'elles exigent".
"La Commission devra, dans tous les cas, veiller au maintien des droits et des statuts des personnels de l'entreprise et conforter les missions de service public de La Poste" et notamment le service universel du courrier et du colis, précise le communiqué.
La présidence de la Commission qui sera installée "dans les meilleurs délais" est confiée à l'ancien directeur général d'EDF François Ailleret.
Nicolas Sarkozy a réuni mercredi matin à ce sujet le Premier ministre François Fillon et les ministres Jean-Louis Borloo (Ecologie), Christine Lagarde (Economie), Luc Chatel (Industrie), Hubert Falco (Aménagement du territoire).
Les syndicats, qui dénoncent une "privatisation" de la Poste, avaient réclamé vendredi un "vrai débat public". Une grève unitaire est prévue le 23 septembre.
Le projet de changement de statut présenté par la direction prévoit que l'entreprise publique devienne une société anonyme dès janvier 2010 puis qu'elle ouvre son capital un an plus tard afin de lever des fonds.
Une fois le changement de statut effectif, le groupe peut, comme France Télécom et Gaz de France il y quelques années, ouvrir son capital pour obtenir de nouvelles ressources.
La direction a assuré que l'Etat resterait très largement majoritaire. Inscrites dans la loi, les missions de service public de La Poste interdisent à l'Etat de descendre en dessous de 50% du capital.
La direction du groupe estime avoir besoin de 2,5 à 3,5 milliards d'euros pour son développement pour faire face notamment à la libéralisation totale du courrier.
Compte tenu des différentes estimations d'analystes, qui valorisent La Poste à au moins 10 milliards d'euros, autour de 30% de son capital pourraient
Source: Edicom
Elle sera chargée "d'évaluer l'impact sur La Poste du contexte concurrentiel propre à chacun de ses métiers en France et en Europe, et d'identifier ses forces et faiblesses" dans la perspective de l'ouverture complète à la concurrence au 1er janvier 2011.
Elle devra également "examiner le projet et les différentes options envisageables pour le développement de l'entreprise et les moyens qu'elles exigent".
"La Commission devra, dans tous les cas, veiller au maintien des droits et des statuts des personnels de l'entreprise et conforter les missions de service public de La Poste" et notamment le service universel du courrier et du colis, précise le communiqué.
La présidence de la Commission qui sera installée "dans les meilleurs délais" est confiée à l'ancien directeur général d'EDF François Ailleret.
Nicolas Sarkozy a réuni mercredi matin à ce sujet le Premier ministre François Fillon et les ministres Jean-Louis Borloo (Ecologie), Christine Lagarde (Economie), Luc Chatel (Industrie), Hubert Falco (Aménagement du territoire).
Les syndicats, qui dénoncent une "privatisation" de la Poste, avaient réclamé vendredi un "vrai débat public". Une grève unitaire est prévue le 23 septembre.
Le projet de changement de statut présenté par la direction prévoit que l'entreprise publique devienne une société anonyme dès janvier 2010 puis qu'elle ouvre son capital un an plus tard afin de lever des fonds.
Une fois le changement de statut effectif, le groupe peut, comme France Télécom et Gaz de France il y quelques années, ouvrir son capital pour obtenir de nouvelles ressources.
La direction a assuré que l'Etat resterait très largement majoritaire. Inscrites dans la loi, les missions de service public de La Poste interdisent à l'Etat de descendre en dessous de 50% du capital.
La direction du groupe estime avoir besoin de 2,5 à 3,5 milliards d'euros pour son développement pour faire face notamment à la libéralisation totale du courrier.
Compte tenu des différentes estimations d'analystes, qui valorisent La Poste à au moins 10 milliards d'euros, autour de 30% de son capital pourraient
Source: Edicom