Europe
25/05/2009 20:44

Sri Lanka: les hôpitaux saturés par les blessés

Près de 50 000 personnes sont arrivées à Vavuniya depuis le 16 mai, alors que Colombo célèbre la fin du conflit annoncée par le gouvernement sri-lankais. Les hôpitaux doivent faire face mais sont saturés l'afflux de blessés, en provenance de l'ancienne zone de combats.



Sur place, les organisations humanitaires s'organisent, mais « malgré un personnel plus nombreux, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) sont submergées par cet afflux soudain et massif », déclare Katrien Coppens, responsable des opérations pour MSF.

Des milliers d'autres personnes sont encore attendues dans les jours à venir. Or à Vavuniya, l'hôpital est déjà surchargé. De nombreux patients sont à même le sol, allongés sur des matelas. «L'établissement a une capacité de 450 lits, on est à plus de 1 900 patients », déplore Katrien Coppens.

« Le triage des patients est extrêmement difficile»

Pour désengorger les hopitaux, des équipes MSF aident le personnel du ministère de la Santé à effectuer le triage au niveau du principal point de passage, en identifiant les personnes les plus gravement blessées afin de les soigner et de les stabiliser sur place.

Mais avec 10 000 personnes en moyenne arrivant chaque jour au chek point, « le triage des patients est extrêmement difficile. Pour donner la priorité aux patients les plus gravement malades et blessés, on doit laisser de côté de nombreux patients qui ne pourront pas recevoir de soins immédiatement », témoigne Katrien Coppens.

MSF traite environ 200 des patients les plus gravement blessés et les plus malades. Quelque 30% d'entre eux sont ensuite transférés à l'hôpital de Vavuniya. Les autres sont envoyés dans les camps où travaillent des équipes du ministère de la Santé.

« Le calme avant la tempête »

« Nous avons enregistré une baisse sensible du nombre de patients arrivant à l'hôpital de Vavuniya ces deux dernières semaines, mais ceci n'était que le calme avant une... lire la suite de l'article sur Libération.fr


Source: Libération via Yahoo News

Awa Diakhate



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