Sommet entre Obama et Hu pour apaiser les tensions économiques
Barack Obama accueille son homologue chinois Hu Jintao mercredi à la Maison blanche avec tout le faste d'une visite officielle d'Etat qui permettra aux chefs des deux plus grandes puissances mondiales de discuter de leurs relations économiques après une année 2010 tendue. Les deux présidents promettent une coopération renforcée à l'avenir afin de faire oublier les divergences sur la question des droits de l'homme, sur Taiwan, sur le Tibet et sur le problème du déficit commercial américain à l'égard de la Chine. De nombreux observateurs à Washington comme à Pékin voient dans ce sommet l'occasion d'évaluer le degré d'engagement dont chaque camp est prêt à faire preuve au moment où la Chine poursuit son impressionnante croissance économique. "En tant que première et deuxième puissances économiques mondiales, des responsabilités particulières nous incombent", a estimé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. "Des responsabilités particulières nous incombent en raison de la menace que les programmes nucléaires nord-coréen et iranien font peser sur la stabilité mondiale", a ajouté la chef de la diplomatie américaine sur la télévision chinoise. "Nous nous trouvons à un moment critique pour déterminer jusqu'où peuvent aller les bonnes relations de coopération entre nos deux pays", a-t-elle poursuivi, selon la transcription de sa déclaration fournie par le département d'Etat. Pour l'instant, Hu s'est montré réticent face aux demandes américaines de faire pression sur la Corée du Nord, pays que la Chine soutient économiquement à bout de bras. Les Américains exigent que les autorités communistes de Pyongyang abandonnent leurs ambitions nucléaires après le regain de tension apparue dans la péninsule coréenne à la faveur d'échanges de tirs d'artillerie à la fin de l'année 2010. (Reuters)
Paris confirme l'interception de grenades lacrymogènes
Le porte-parole du gouvernement François Baroin a confirmé mercredi que du matériel de maintien de l'ordre destiné à la Tunisie avait "été stoppé à Roissy" par les douanes françaises vendredi dernier, juste avant que le président Zine el Abidine Ben Ali ne quitte son pays sous la pression de la rue. L'information avait été révélée par le blog "Secret défense" du journaliste Jean-Dominique Merchet, sur le site Web marianne2.fr. "C'était une commande directe de Ben Ali à des entreprises chargées de cela", a précisé M. Baroin, ajoutant qu'il s'agissait notamment de gilets pare-balles et des grenades lacrymogènes. A la question de savoir si de telles livraisons avaient déjà eu lieu auparavant, il a répondu: "pas à ma connaissance". Le porte-parole du gouvernement n'a pas voulu dire si l'interception avait été ordonnée par la présidence française. "Les douanes seront habilitées à communiquer le moment venu", a-t-il déclaré. Selon Jean-Dominique Merchet, le chargement a été commandé par le gouvernement Ben Ali auprès d'un groupe français privé spécialisé dans l'exportation de ce type de matériel. (AP)
Afghanistan: l'explosion d'une bombe tue 13 civils
Treize civils ont été tués mercredi par l'explosion d'une bombe au passage du véhicule à bord duquel ils circulaient, dans le sud-est de l'Afghanistan. Les 13 villageois se rendaient au centre médical du district de Paktika, une région instable proche de la frontière pakistanaise. Le ministère afghan de l'Intérieur a précisé que des femmes et des enfants figuraient parmi les tués de cet attentat qu'il a condamné. Les violences sont à leur plus haut niveau en Afghanistan depuis la chute des taliban en 2001. Selon l'Onu, 2.412 civils ont été tués et 3.803 autres ont été blessés au cours des dix premiers mois de 2010, soit une augmentation de 20% par rapport à 2009. Plusieurs dizaines de civils ont été tués depuis le début du mois de janvier. (Reuters)
Séisme de 7,2 dans le sud-ouest du Pakistan
Un séisme d'une magnitude de 7,2 a frappé mercredi le sud-ouest du Pakistan mais n'a pas fait de gros dégâts, l'épicentre étant éloigné de zones habitées. L'Institut géologique américain a dit que la secousse tellurique s'était produite à une profondeur de 83 km. La ville la plus proche, Dalbandin, était à 55 km. Plusieurs personnes ont été blessées dans cette ville dans la chute de leur toit mais aucun mort n'était à déplorer plusieurs heures après la secousse, a dit à Reuters le ministre des Transports de la province du Balouchistan, Amanullah Notizai. Une femme qui était hospitalisée à l'hôpital de Quetta, à 331 km de l'épicentre, est morte d'une crise cardiaque après la secousse, ont dit des responsables de l'établissement. Un nouveau bilan devrait être fait à l'aube au Pakistan, où les maisons ne sont pas conçues pour résister à de tels chocs. Le séisme a eu lieu à 01h23 locales (mardi à 20h23 GMT) et a été ressenti jusqu'à New Delhi et Dubaï. (Reuters)
Jean-Claude Duvalier inculpé de corruption et vol
L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier a été officiellement inculpé mardi par la justice de son pays de corruption, vol, détournement de fonds et abus de pouvoir pendant ses années de règne, de 1971 à 1986. "Bébé Doc" a été laissé en liberté mais à l'interdiction de quitter le pays, a dit le juge d'instruction Jean Carvès. "Son sort est désormais entre les mains du juge d'instruction", a déclaré à Reuters le procureur général, Aristidas Auguste. "Nous avons déposé une plainte à son encontre". "Bébé Doc" avait été arrêté dans la journée par la police à l'hôtel de Port-au-Prince où il résidait depuis son arrivée inopinée, dimanche, dans l'île caraïbe. Son hôtel, situé à Pétionville, faubourg chic de la capitale, avait été bouclé par des policiers en armes. Il appartient désormais au juge d'instruction de décider de poursuivre ou non l'affaire au plan judiciaire. Duvalier a subi un interrogatoire de plusieurs heures dans le bureau du procureur et est reparti libre. "Il n'a le droit d'aller nulle part", a dit Jean Carvès. Une foule de partisans a manifesté devant le bureau du procureur pour réclamer sa libération. Des mouvements de défense des droits de l'homme réclamaient son arrestation et son jugement. Ils l'accusent d'avoir, en quinze ans de pouvoir, tué et torturé des milliers d'opposants . Selon un membre du gouvernement, une plainte pour détournement d'argent a été réactivée contre l'ancien dictateur et plusieurs autres plaintes émanant de particuliers portant sur "d'autres crimes présumés" sont en préparation. (Reuters)
Gel des éventuels fonds en Suisse des ex-présidents tunisien et ivoirien
Le Conseil fédéral suisse a décidé mercredi de geler avec effet immédiat d'éventuels fonds en Suisse de l'ex-président tunisien Zine el Abidine ben Ali et du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a annoncé la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey mercredi à la presse. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie vendredi soir après 23 ans de pouvoir autoritaire, sous la pression de la rue, tandis que Laurent Gbagbo refuse de céder la place à Alassane Ouattara, reconnu comme le vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne par la communauté internationale. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Barack Obama accueille son homologue chinois Hu Jintao mercredi à la Maison blanche avec tout le faste d'une visite officielle d'Etat qui permettra aux chefs des deux plus grandes puissances mondiales de discuter de leurs relations économiques après une année 2010 tendue. Les deux présidents promettent une coopération renforcée à l'avenir afin de faire oublier les divergences sur la question des droits de l'homme, sur Taiwan, sur le Tibet et sur le problème du déficit commercial américain à l'égard de la Chine. De nombreux observateurs à Washington comme à Pékin voient dans ce sommet l'occasion d'évaluer le degré d'engagement dont chaque camp est prêt à faire preuve au moment où la Chine poursuit son impressionnante croissance économique. "En tant que première et deuxième puissances économiques mondiales, des responsabilités particulières nous incombent", a estimé la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. "Des responsabilités particulières nous incombent en raison de la menace que les programmes nucléaires nord-coréen et iranien font peser sur la stabilité mondiale", a ajouté la chef de la diplomatie américaine sur la télévision chinoise. "Nous nous trouvons à un moment critique pour déterminer jusqu'où peuvent aller les bonnes relations de coopération entre nos deux pays", a-t-elle poursuivi, selon la transcription de sa déclaration fournie par le département d'Etat. Pour l'instant, Hu s'est montré réticent face aux demandes américaines de faire pression sur la Corée du Nord, pays que la Chine soutient économiquement à bout de bras. Les Américains exigent que les autorités communistes de Pyongyang abandonnent leurs ambitions nucléaires après le regain de tension apparue dans la péninsule coréenne à la faveur d'échanges de tirs d'artillerie à la fin de l'année 2010. (Reuters)
Paris confirme l'interception de grenades lacrymogènes
Le porte-parole du gouvernement François Baroin a confirmé mercredi que du matériel de maintien de l'ordre destiné à la Tunisie avait "été stoppé à Roissy" par les douanes françaises vendredi dernier, juste avant que le président Zine el Abidine Ben Ali ne quitte son pays sous la pression de la rue. L'information avait été révélée par le blog "Secret défense" du journaliste Jean-Dominique Merchet, sur le site Web marianne2.fr. "C'était une commande directe de Ben Ali à des entreprises chargées de cela", a précisé M. Baroin, ajoutant qu'il s'agissait notamment de gilets pare-balles et des grenades lacrymogènes. A la question de savoir si de telles livraisons avaient déjà eu lieu auparavant, il a répondu: "pas à ma connaissance". Le porte-parole du gouvernement n'a pas voulu dire si l'interception avait été ordonnée par la présidence française. "Les douanes seront habilitées à communiquer le moment venu", a-t-il déclaré. Selon Jean-Dominique Merchet, le chargement a été commandé par le gouvernement Ben Ali auprès d'un groupe français privé spécialisé dans l'exportation de ce type de matériel. (AP)
Afghanistan: l'explosion d'une bombe tue 13 civils
Treize civils ont été tués mercredi par l'explosion d'une bombe au passage du véhicule à bord duquel ils circulaient, dans le sud-est de l'Afghanistan. Les 13 villageois se rendaient au centre médical du district de Paktika, une région instable proche de la frontière pakistanaise. Le ministère afghan de l'Intérieur a précisé que des femmes et des enfants figuraient parmi les tués de cet attentat qu'il a condamné. Les violences sont à leur plus haut niveau en Afghanistan depuis la chute des taliban en 2001. Selon l'Onu, 2.412 civils ont été tués et 3.803 autres ont été blessés au cours des dix premiers mois de 2010, soit une augmentation de 20% par rapport à 2009. Plusieurs dizaines de civils ont été tués depuis le début du mois de janvier. (Reuters)
Séisme de 7,2 dans le sud-ouest du Pakistan
Un séisme d'une magnitude de 7,2 a frappé mercredi le sud-ouest du Pakistan mais n'a pas fait de gros dégâts, l'épicentre étant éloigné de zones habitées. L'Institut géologique américain a dit que la secousse tellurique s'était produite à une profondeur de 83 km. La ville la plus proche, Dalbandin, était à 55 km. Plusieurs personnes ont été blessées dans cette ville dans la chute de leur toit mais aucun mort n'était à déplorer plusieurs heures après la secousse, a dit à Reuters le ministre des Transports de la province du Balouchistan, Amanullah Notizai. Une femme qui était hospitalisée à l'hôpital de Quetta, à 331 km de l'épicentre, est morte d'une crise cardiaque après la secousse, ont dit des responsables de l'établissement. Un nouveau bilan devrait être fait à l'aube au Pakistan, où les maisons ne sont pas conçues pour résister à de tels chocs. Le séisme a eu lieu à 01h23 locales (mardi à 20h23 GMT) et a été ressenti jusqu'à New Delhi et Dubaï. (Reuters)
Jean-Claude Duvalier inculpé de corruption et vol
L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier a été officiellement inculpé mardi par la justice de son pays de corruption, vol, détournement de fonds et abus de pouvoir pendant ses années de règne, de 1971 à 1986. "Bébé Doc" a été laissé en liberté mais à l'interdiction de quitter le pays, a dit le juge d'instruction Jean Carvès. "Son sort est désormais entre les mains du juge d'instruction", a déclaré à Reuters le procureur général, Aristidas Auguste. "Nous avons déposé une plainte à son encontre". "Bébé Doc" avait été arrêté dans la journée par la police à l'hôtel de Port-au-Prince où il résidait depuis son arrivée inopinée, dimanche, dans l'île caraïbe. Son hôtel, situé à Pétionville, faubourg chic de la capitale, avait été bouclé par des policiers en armes. Il appartient désormais au juge d'instruction de décider de poursuivre ou non l'affaire au plan judiciaire. Duvalier a subi un interrogatoire de plusieurs heures dans le bureau du procureur et est reparti libre. "Il n'a le droit d'aller nulle part", a dit Jean Carvès. Une foule de partisans a manifesté devant le bureau du procureur pour réclamer sa libération. Des mouvements de défense des droits de l'homme réclamaient son arrestation et son jugement. Ils l'accusent d'avoir, en quinze ans de pouvoir, tué et torturé des milliers d'opposants . Selon un membre du gouvernement, une plainte pour détournement d'argent a été réactivée contre l'ancien dictateur et plusieurs autres plaintes émanant de particuliers portant sur "d'autres crimes présumés" sont en préparation. (Reuters)
Gel des éventuels fonds en Suisse des ex-présidents tunisien et ivoirien
Le Conseil fédéral suisse a décidé mercredi de geler avec effet immédiat d'éventuels fonds en Suisse de l'ex-président tunisien Zine el Abidine ben Ali et du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a annoncé la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey mercredi à la presse. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie vendredi soir après 23 ans de pouvoir autoritaire, sous la pression de la rue, tandis que Laurent Gbagbo refuse de céder la place à Alassane Ouattara, reconnu comme le vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne par la communauté internationale. (AP)
Source : Yahoo Actualités