A la question de savoir si cinq personnes, dont un enfant, se trouvent à bord du bateau, Bernard Kouchner s'est montré évasif. "Je ne l'infirme pas, mais je n'ai pas de détails", a-t-il déclaré "Ils sont localisés, ils l'étaient depuis hier" grâce "à un centre de crise bien équipé".
"Une opération anti-piraterie, qui a été initiée par la France, regroupe un nombre important de pays. On peut constater simplement que ce bateau et d'autres -il y a eu un autre bateau qui a été arraisonné- sont attaqués très loin des côtes, ce qui ne simplifie pas la tâche de l'opération (européenne) Atalante", a-t-il ajouté.
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade a précisé de son côté que "l'acte de piraterie ne fait plus de doute" et que les autorités sont "en contact avec les familles de nos ressortissants".
"Nous restons très mobilisés", a-t-elle affirmé, assurant ne pas pouvoir "en dire plus".
Selon la chaîne de télévision, le voilier "Tanit" capturé au large de la Somalie était parti d'Aden le 14 mars dernier et les personnes à bord tenaient un blog dans lequel elles évoquaient le risque d'une attaque par des pirates.
Celle-ci s'est produite samedi dans l'Océan Indien. Le voilier se trouverait actuellement non loin de Bandar-Beyla, sur la côte nord-est somalienne, et son équipage serait en bonne santé, selon l'ONG Ecoterra international, qui a mis en ligne lundi soir son dernier rapport sur cette affaire.
Au moins cinq personnes se trouveraient à bord, dont un couple avec son enfant de trois ans, selon Ecoterra international qui suit, depuis le Kenya, les affaires de piraterie au large de la Somalie et cite des sources maritimes locales.
Des négociations seraient en cours entre certains clans, des dirigeants locaux et les autorités somaliennes, pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle des otages.
"De telles prises d'otages, incluant une femme et un jeune enfant sont tout à fait inacceptables", a dénoncé l'organisation non gouvernementale.
Les pirates sont soupçonnés d'avoir abandonné leur embarcation, un bateau de pêche yéménite, pour monter à bord du yacht. Il y aurait 14 pirates au total. Ils ont été aperçus plusieurs fois dans la journée de lundi par des avions de la surveillance maritime militaire, qui les auraient même pris en photo, selon l'ONG.
Un navire de la Marine française se trouverait dans les parages, à 480km de Ras Hafun, sur la côte nord-est somalienne, sans qu'aucune confirmation militaire ne soit parvenue.
La France a déjà réussi par deux fois à libérer des navires français capturés ou attaqués et leurs équipages, en particulier le Ponant, il y a un an, presque jour pour jour (le 11 avril 2008).
Ce yacht pourrait être le plus petit bateau arraisonné par des pirates dans le golfe d'Aden. Le retour des accalmies favorise celui des prises d'otages par les pirates somaliens.
Source: Yahoo News
"Une opération anti-piraterie, qui a été initiée par la France, regroupe un nombre important de pays. On peut constater simplement que ce bateau et d'autres -il y a eu un autre bateau qui a été arraisonné- sont attaqués très loin des côtes, ce qui ne simplifie pas la tâche de l'opération (européenne) Atalante", a-t-il ajouté.
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade a précisé de son côté que "l'acte de piraterie ne fait plus de doute" et que les autorités sont "en contact avec les familles de nos ressortissants".
"Nous restons très mobilisés", a-t-elle affirmé, assurant ne pas pouvoir "en dire plus".
Selon la chaîne de télévision, le voilier "Tanit" capturé au large de la Somalie était parti d'Aden le 14 mars dernier et les personnes à bord tenaient un blog dans lequel elles évoquaient le risque d'une attaque par des pirates.
Celle-ci s'est produite samedi dans l'Océan Indien. Le voilier se trouverait actuellement non loin de Bandar-Beyla, sur la côte nord-est somalienne, et son équipage serait en bonne santé, selon l'ONG Ecoterra international, qui a mis en ligne lundi soir son dernier rapport sur cette affaire.
Au moins cinq personnes se trouveraient à bord, dont un couple avec son enfant de trois ans, selon Ecoterra international qui suit, depuis le Kenya, les affaires de piraterie au large de la Somalie et cite des sources maritimes locales.
Des négociations seraient en cours entre certains clans, des dirigeants locaux et les autorités somaliennes, pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle des otages.
"De telles prises d'otages, incluant une femme et un jeune enfant sont tout à fait inacceptables", a dénoncé l'organisation non gouvernementale.
Les pirates sont soupçonnés d'avoir abandonné leur embarcation, un bateau de pêche yéménite, pour monter à bord du yacht. Il y aurait 14 pirates au total. Ils ont été aperçus plusieurs fois dans la journée de lundi par des avions de la surveillance maritime militaire, qui les auraient même pris en photo, selon l'ONG.
Un navire de la Marine française se trouverait dans les parages, à 480km de Ras Hafun, sur la côte nord-est somalienne, sans qu'aucune confirmation militaire ne soit parvenue.
La France a déjà réussi par deux fois à libérer des navires français capturés ou attaqués et leurs équipages, en particulier le Ponant, il y a un an, presque jour pour jour (le 11 avril 2008).
Ce yacht pourrait être le plus petit bateau arraisonné par des pirates dans le golfe d'Aden. Le retour des accalmies favorise celui des prises d'otages par les pirates somaliens.
Source: Yahoo News