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19/05/2009 20:50

Société générale songe à des acquisitions et persiste à l'Est

La Société générale surveille les opportunités d'acquisitions dans la banque de détail et veut poursuivre son développement dans les pays d'Europe centrale et de l'est, déclare Frédéric Oudéa, le directeur général et futur P-DG de la banque.



"La Société générale entend participer, bien sûr, à la consolidation du secteur en Europe", a déclaré Frédéric Oudéa lors de l'assemblée générale des actionnaires de la banque.

"La crise c'est aussi une opportunité. Des actifs vont être mis en vente. Nous examinerons les différentes opportunités. Ces acquisitions se feront en banque de détail, en Europe ou dans les pays convergeant vers l'Europe où nous pouvons renforcer notre présence", a-t-il ajouté.

Dans une ambiance globalement calme, les actionnaires de la banque, ébranlée début 2008 par l'affaire Kerviel, ont par moment applaudi les interventions de Frédéric Oudéa ou de son directeur général délégué Séverin Cabannes.

Ils ont en revanche hué les noms des anciens dirigeants de la banque, Daniel Bouton et de Philippe Citerne, le premier contraint à la démission et le second parti à la retraite fin avril.

A l'occasion de cette AG, Oudéa a réaffirmé son attachement à la stratégie de développement de la banque dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, initiée par Daniel Bouton, malgré les critiques des analystes.

"La Société générale va donc continuer à se développer en Europe centrale et orientale, dans le bassin méditerranéen et en Afrique, tant en banque de détail que dans les services financiers", a souligné le directeur général de la Socgen.

Il a par ailleurs réaffirmé son attachement au modèle de banque universelle du groupe.

"La Société générale restera une banque universelle. C'est un des modèles gagnants. Ça veut dire le maintien et le développement d'un socle constitué par la banque de détail en France", a assuré Frédéric Oudéa.

En revanche, la banque se dit prête à quitter les marchés et les métiers dans lesquels elle estime ne pas avoir la taille critique nécessaire.

"Dans les métiers où il sera difficile d'avoir de véritables avantages concurrentiels, comme en matière de gestion d'actifs traditionnelle, ou dans les activités où la crise a bouleversé les perspectives d'exploitation, nous continuerons la logique de développement de partenariats ou de cessions", a indiqué Oudéa.

En janvier, la banque a par exemple décidé de fusionner ses activités de gestion d'actifs avec celles du Crédit agricole.

A la Bourse de Paris, le titre Socgen a terminé ce mardi en hausse de 2,9% à 38,35 euros.


Source: Reuters via Yahoo News

Awa Diakhate



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