Lors d'une opération de déchargement de combustible, une barre d'uranium est restée accrochée au système de maintien, a fait savoir EDF dans un communiqué.
L'incident qui a eu lieu sur le réacteur numéro deux a entraîné la suspension des opérations de maintenance. "Le bâtiment réacteur a été fermé de façon préventive et une surveillance continue mise en place", précise EDF.
Un incident similaire sur le même réacteur s'était produit en septembre 2008 et avait mis plus de deux mois à être résolu.
"Il faut croiser les doigts pour que l'assemblage ne tombe pas", a dit à Reuters un agent de la centrale, craignant pour la sécurité du personnel.
"Si un assemblage tombe et que la gaine du combustible se perce, il y aura une bulle qui va se former et on estime que les gens sur place peuvent absorber la dose annuelle (radioactive) autorisée en trois minutes", a-t-il ajouté.
Selon le réseau d'associations anti-nucléaires Sortir du Nucléaire, la situation est "périlleuse" au Tricastin.
"Pour la troisième fois en quelques mois, une barre de combustible se retrouve suspendue au-dessus du réacteur menaçant de causer un accident nucléaire", dit un communiqué où sont évoqués les deux incidents du Tricastin et un similaire survenu à la centrale de Gravelines (Nord).
Pour le réseau Sortir du Nucléaire, il est "stupéfiant" qu'une situation "aussi rarissime que dangereuse" puisse se reproduire. Cela illustre "la rapide dégradation du parc nucléaire français".
Selon EDF, "les équipes d'experts de la centrale travaillent avec les équipes d'ingénierie d'EDF et d'Areva pour stabiliser la position de l'assemblage et procéder à son décrochage et à son transfert".
Le groupe assure que l'expérience de l'an dernier lui a permis d'identifier rapidement l'anomalie.
Le directeur de la centrale, Laurent Delabroy, a précisé sur France Info que la cause de l'événement n'était toujours pas connue à la mi-journée.
EDF a averti l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les pouvoirs publics et a proposé de classer l'incident au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines), qui culmine à sept.
Source: Reuters via Yahoo News
L'incident qui a eu lieu sur le réacteur numéro deux a entraîné la suspension des opérations de maintenance. "Le bâtiment réacteur a été fermé de façon préventive et une surveillance continue mise en place", précise EDF.
Un incident similaire sur le même réacteur s'était produit en septembre 2008 et avait mis plus de deux mois à être résolu.
"Il faut croiser les doigts pour que l'assemblage ne tombe pas", a dit à Reuters un agent de la centrale, craignant pour la sécurité du personnel.
"Si un assemblage tombe et que la gaine du combustible se perce, il y aura une bulle qui va se former et on estime que les gens sur place peuvent absorber la dose annuelle (radioactive) autorisée en trois minutes", a-t-il ajouté.
Selon le réseau d'associations anti-nucléaires Sortir du Nucléaire, la situation est "périlleuse" au Tricastin.
"Pour la troisième fois en quelques mois, une barre de combustible se retrouve suspendue au-dessus du réacteur menaçant de causer un accident nucléaire", dit un communiqué où sont évoqués les deux incidents du Tricastin et un similaire survenu à la centrale de Gravelines (Nord).
Pour le réseau Sortir du Nucléaire, il est "stupéfiant" qu'une situation "aussi rarissime que dangereuse" puisse se reproduire. Cela illustre "la rapide dégradation du parc nucléaire français".
Selon EDF, "les équipes d'experts de la centrale travaillent avec les équipes d'ingénierie d'EDF et d'Areva pour stabiliser la position de l'assemblage et procéder à son décrochage et à son transfert".
Le groupe assure que l'expérience de l'an dernier lui a permis d'identifier rapidement l'anomalie.
Le directeur de la centrale, Laurent Delabroy, a précisé sur France Info que la cause de l'événement n'était toujours pas connue à la mi-journée.
EDF a averti l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les pouvoirs publics et a proposé de classer l'incident au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines), qui culmine à sept.
Source: Reuters via Yahoo News