Afrique et Moyen-Orient
01/12/2007 15:36

Sénégal: les mesures d’assainissement des finances publiques


Du temps de Diouf, ils se comportaient autrement ! Pour un oui ou un non, ils descendaient dans la rue et le peuple avec eux. Et comme cela qu’ils ont contribué à faire avancer la démocratie sénégalaise, qu’ils ont réussi à créer l’alternance.


Les propositions du PIT

« Pour aller, sans tarder, vers des mesures d’assainissement des finances publiques et satisfaire la demande sociale, il faut contraindre Abdoulaye Wade à consacrer les 90 milliards que Sudatel a remis au ministre de l’Economie et des Finances, suite à la vente de la troisième licence du téléphone mobile, ainsi que les 45 milliards de francs des contribuables que se disputent Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Ce qui fera des recettes exceptionnelles de 135 milliards », lit-on dans le communiqué du Secrétariat du Comité Central du Parti de l’Indépendance et du travail (Pit) daté du 28 novembre. Pour les camarades de Ahmad Dansokho, ces 135 milliards doivent aller à la « recapitalisation des Ics à hauteur de 40 milliards pour éviter le bradage préparé en sous-main et pour sauver des emplois de l’entreprise et reconquérir notre place dans le marché mondial de l’acide phosphorique et dans le marché africain de l’engrais ».

Cet argent doit aussi servir à relancer des entreprises de pêche pour 45 milliards pour sauver les emplois du secteur et redynamiser les exportations, de même qu’au relèvement du prix des producteurs d’arachide par une subvention de 10 milliards permettant de porter le prix du Kg de 150 Frs à 200 Frs pour une collecte de 200 000 tonnes. Ces 135 milliards doivent aller à la mise en œuvre d’un programme d’urgence d’assistance en vivres et en aliments de bétail au monde rural, c’est-à-dire à la reconstitution des capacités productives des paysans avec les 39 milliards restants.


Une réaction de lecteur

Ce n’est pas avec des "déclarations du bureau politique" qu’on conquiert le pouvoir ou que l’on change le comportement d’un régime. D’ailleurs Dansoko et C° le savent très bien. Du temps de Diouf, ils se comportaient autrement ! Pour un oui ou un non, ils descendaient dans la rue et le peuple avec eux. Et comme cela qu’ils ont contribué à faire avancer la démocratie sénégalaise, qu’ils ont réussi à créer l’alternance. Même si celle-ci a été dévoyée, s’est révélée pire que tous les régimes politiques que le Sénégal a jusqu’ici connus. Bref, j’ai fort envie de réitérer mon appel à la presse de boycotter, purement et simplement, ces fameuses "déclarations du bureau politique", sachant que celles-ci n’empêchent pas Wade et acolytes de dormir sur leurs 2 oreilles. Un parti politique ça agit comme Benhazir Buttho et autres opposants au Pakistan, par exemple.

Source: sudonline.sn


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