Plus d'un quart des conducteurs (28%) ont souffert de somnolence au moins une fois dans l'année et 4% ont eu au moins un "presque" accident à cause de la somnolence, selon une étude menée par l'Association professionnelle autoroutes et ouvrages routiers (ASFA), rendue publique mardi.
Au total, 28,2 % des conducteurs ont souffert de somnolence au moins une fois dans l'année et 3% conduisent au moins une fois par mois en étant extrêmement somnolents, selon cette étude menée en novembre 2007 auprès de près de 40.000 conducteurs (échantillon de 4.695 personnes interrogées par téléphone auprès d'un échantillon représentatif des conducteurs français et 35.004 témoignages d'abonnés au service de télépéage interrogés via internet).
Ces résultats confortent une analyse des accidents mortels 2007 de l'ASFA démontrant que la somnolence était la première cause d'accident sur autoroute depuis trois ans (34%), soit un accident sur trois en 2007 contre un accident sur six en 1997. Ces accidents ont lieu le plus fréquemment la nuit entre 2 et 7h du matin et l'après-midi entre 14 et 16h, et la moitié des accidents interviennent sur des trajets de moins de deux heures.
Plus inquiétante est l'attitude des conducteurs. Si une grande majorité s'accorde une pause (70%), seuls 42% d'entre eux intègrent une pause sommeil dans leur trajet.
Le Pr Pierre Philip, spécialiste du sommeil au CHU de Bordeaux, qui a supervisé l'étude, souligne que "la conduite en étant somnolent est très dangereuse, c'est comme être ivre au volant". Aux premiers signes de fatigue tels que les paupières lourdes, la raideur dans la nuque, "il faut s'arrêter et prendre du sommeil, une courte sieste de 20 à 30 minutes".
Source: news.yahoo.com
Au total, 28,2 % des conducteurs ont souffert de somnolence au moins une fois dans l'année et 3% conduisent au moins une fois par mois en étant extrêmement somnolents, selon cette étude menée en novembre 2007 auprès de près de 40.000 conducteurs (échantillon de 4.695 personnes interrogées par téléphone auprès d'un échantillon représentatif des conducteurs français et 35.004 témoignages d'abonnés au service de télépéage interrogés via internet).
Ces résultats confortent une analyse des accidents mortels 2007 de l'ASFA démontrant que la somnolence était la première cause d'accident sur autoroute depuis trois ans (34%), soit un accident sur trois en 2007 contre un accident sur six en 1997. Ces accidents ont lieu le plus fréquemment la nuit entre 2 et 7h du matin et l'après-midi entre 14 et 16h, et la moitié des accidents interviennent sur des trajets de moins de deux heures.
Plus inquiétante est l'attitude des conducteurs. Si une grande majorité s'accorde une pause (70%), seuls 42% d'entre eux intègrent une pause sommeil dans leur trajet.
Le Pr Pierre Philip, spécialiste du sommeil au CHU de Bordeaux, qui a supervisé l'étude, souligne que "la conduite en étant somnolent est très dangereuse, c'est comme être ivre au volant". Aux premiers signes de fatigue tels que les paupières lourdes, la raideur dans la nuque, "il faut s'arrêter et prendre du sommeil, une courte sieste de 20 à 30 minutes".
Source: news.yahoo.com