A l'inverse, 100 000 petits revendeurs de rue.
De leur côté, "entre 58 000 et 127 000 revendeurs de rue" gagneraient seulement "entre 4500 et 10 000 euros" par an, en distribuant tout au plus, 3,6 kg de cannabis en moyenne par an.
Le rapport précise étonnamment que "le commerce du cannabis n'est que peu profitable".
En fait, il existe deux niveaux intermédiaires : d'une part, ces revendeurs, qui réussissent à avoir un revenu annuel honorable avec leur activité. Et, tout en bas de l'échelle, les revendeurs qui n'écoulent que 1 à 2,5kg par an.
L'auteur du rapport, Christian Ben Lakhdar, chercheur à l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, estime que "le trafic ne commence à être lucratif qu'à partir de 10kg".
Mieux : la revente de haschich au détail rapporte finalement moins qu'un travail "honnête".
Les nababs : 700 semi-grossistes.
L'article rapporte qu'il existe "au moins 700 semi-grossistes, peut-être plus du double". Ils gagneraient chacun de 253 000 à 552 000 euros annuellement, en écoulant de 132 à 308 kg de résine. Leurs premiers intermédiaires en revendraient "de 16 à 35 kg" et en tireraient entre 35 000 et 76 000 euros par an.
1 garçon sur 6, 1 fille sur 15 "fumeurs réguliers à 17 ans".
Le rapport souligne également l'inquiétante proportion de fumeurs chez les jeunes. Le nombre de fumeurs de cannabis réguliers est estimé à 1,2 millions, dont 550 000 quotidiens...L'importance du marché est proportionnelle : 208 tonnes pour un chiffre d'affaires annuel de 832 millions d'euros.
Le prix du cannabis multiplié par trois entre le grossiste et le fumeur.
"La taxe judiciaire", c'est un peu la TVA des grossistes et revendeurs. Car si les salaires sont mirobolants, le revers de la médaille, pour les grossistes, c'est la menace de se faire prendre. Ainsi, la cocaïne voit son prix augmenter de 23,6% avec ce risque.
La concurrence détermine également les prix, à près de 33%.
Selon le président de la Mildt, Etienne Apaire, la Garde des Sceaux Rachida Dati présenta, dans un prochain plan gouvernemental, de nouveaux dispositifs visant la confiscation des bénéfices des dealers. L'argent déjà saisi alimente un fonds de concours géré par la Mission interministérielle.
Source: http://www.actualite.lycos.fr
De leur côté, "entre 58 000 et 127 000 revendeurs de rue" gagneraient seulement "entre 4500 et 10 000 euros" par an, en distribuant tout au plus, 3,6 kg de cannabis en moyenne par an.
Le rapport précise étonnamment que "le commerce du cannabis n'est que peu profitable".
En fait, il existe deux niveaux intermédiaires : d'une part, ces revendeurs, qui réussissent à avoir un revenu annuel honorable avec leur activité. Et, tout en bas de l'échelle, les revendeurs qui n'écoulent que 1 à 2,5kg par an.
L'auteur du rapport, Christian Ben Lakhdar, chercheur à l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, estime que "le trafic ne commence à être lucratif qu'à partir de 10kg".
Mieux : la revente de haschich au détail rapporte finalement moins qu'un travail "honnête".
Les nababs : 700 semi-grossistes.
L'article rapporte qu'il existe "au moins 700 semi-grossistes, peut-être plus du double". Ils gagneraient chacun de 253 000 à 552 000 euros annuellement, en écoulant de 132 à 308 kg de résine. Leurs premiers intermédiaires en revendraient "de 16 à 35 kg" et en tireraient entre 35 000 et 76 000 euros par an.
1 garçon sur 6, 1 fille sur 15 "fumeurs réguliers à 17 ans".
Le rapport souligne également l'inquiétante proportion de fumeurs chez les jeunes. Le nombre de fumeurs de cannabis réguliers est estimé à 1,2 millions, dont 550 000 quotidiens...L'importance du marché est proportionnelle : 208 tonnes pour un chiffre d'affaires annuel de 832 millions d'euros.
Le prix du cannabis multiplié par trois entre le grossiste et le fumeur.
"La taxe judiciaire", c'est un peu la TVA des grossistes et revendeurs. Car si les salaires sont mirobolants, le revers de la médaille, pour les grossistes, c'est la menace de se faire prendre. Ainsi, la cocaïne voit son prix augmenter de 23,6% avec ce risque.
La concurrence détermine également les prix, à près de 33%.
Selon le président de la Mildt, Etienne Apaire, la Garde des Sceaux Rachida Dati présenta, dans un prochain plan gouvernemental, de nouveaux dispositifs visant la confiscation des bénéfices des dealers. L'argent déjà saisi alimente un fonds de concours géré par la Mission interministérielle.
Source: http://www.actualite.lycos.fr