Entre 2000 et 2006, les déclarations de violences sexuelles ont doublé, ce qui s'explique principalement par le fait que les victimes se confient de plus en plus sur ce qu'elles ont subies, révèle une enquête publiée vendredi par la revue "Population et sociétés".
Au total, l'enquête constate qu'en 2006, 16% des femmes et 5% des hommes déclaraient avoir subi des rapports forcés au cours de leur vie. "L'augmentation des déclarations ne provient pas d'une fréquence accrue d'agressions, mais d'une plus grande propension à rapporter des événements de violence dans une enquête scientifique, liée à l'abaissement du seuil de rejet de ces violences", résument les auteurs de l'étude.
L'enquête "Contexte de la sexualité en France" (CSF) de 2006, réalisée notamment avec Nathalie Bajos (Inserm) et Michel Bozon (Ined), a demandé aux personnes interrogées si elles avaient subi des rapports sexuels forcés ou des tentatives au cours de leur vie, comme l'avait fait en 2000 l'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff).
L'enquête CSF a été réalisée par téléphone auprès d'un échantillon aléatoire de la population âgée de 18 à 69 ans. Au total, 6.824 femmes et 5.540 hommes ont été interrogés. L'entretien durait en moyenne 49 minutes. Le module du questionnaire sur les agressions sexuelles reprenait les mêmes formulations que celles utilisées dans l'enquête réalisée en 2000.
Source: news.yahoo.com
Au total, l'enquête constate qu'en 2006, 16% des femmes et 5% des hommes déclaraient avoir subi des rapports forcés au cours de leur vie. "L'augmentation des déclarations ne provient pas d'une fréquence accrue d'agressions, mais d'une plus grande propension à rapporter des événements de violence dans une enquête scientifique, liée à l'abaissement du seuil de rejet de ces violences", résument les auteurs de l'étude.
L'enquête "Contexte de la sexualité en France" (CSF) de 2006, réalisée notamment avec Nathalie Bajos (Inserm) et Michel Bozon (Ined), a demandé aux personnes interrogées si elles avaient subi des rapports sexuels forcés ou des tentatives au cours de leur vie, comme l'avait fait en 2000 l'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff).
L'enquête CSF a été réalisée par téléphone auprès d'un échantillon aléatoire de la population âgée de 18 à 69 ans. Au total, 6.824 femmes et 5.540 hommes ont été interrogés. L'entretien durait en moyenne 49 minutes. Le module du questionnaire sur les agressions sexuelles reprenait les mêmes formulations que celles utilisées dans l'enquête réalisée en 2000.
Source: news.yahoo.com