Au nombre des morts figure une jeune Française, a annoncé mardi sans autre précision le Quai d'Orsay à Paris. De même source, on faisait état deux blessés français, dont la vie n'était toutefois pas en danger.
Parallèlement aux efforts des sauveteurs, une polémique prenait forme dans la péninsule, alimentée par les déclarations d'un scientifique. Dans un entretien accordé à la RAI, le Pr Giampaolo Giuliani de l'Institut national de géophysique, a affirmé avoir prévu ce séisme grâce à un système de sa fabrication qui mesure le taux de radon, un gaz d'origine naturelle.
Il a assuré que, "terrifié" par les données ainsi obtenues, il avait prévenu les autorités du danger, mais qu'au lieu d'être entendu, il avait fait l'objet d'une enquête pour ses propos alarmistes.
Sur le terrain, le corps d'un étudiant a été retrouvé tôt mardi matin sous les décombres d'une résidence universitaire qui s'est effondrée à L'Aquila, la ville la plus touchée, située au cœur d'une vallée dans le massif des Apennins. Les sauveteurs continuaient de creuser pour essayer de retrouver trois ou quatre personnes coincées au même endroit, bien que les sauveteurs craignent qu'elles soient mortes.
De nombreux survivants, qui ont passé la nuit sous des tentes, faisaient la queue dans la matinée pour recevoir une tasse de café chaude, du thé et de la brioche.
Sandra Padil, enceinte de six mois, a passé la nuit sous une tente sans couvertures, alors que les températures ne dépassaient pas les 6 degrés Celsius. "Nous n'avions pas de couvertures et il faisait froid, mais au moins, ce matin, ils nous ont donné un petit-déjeuner. Espérons que cela se termine rapidement."
Francesco Marchi, 18 ans, fait partie des personnes ayant dormi dans sa voiture. Bien que sa maison ne se soit pas écroulée, il a décidé, avec son frère, de ne pas rester à l'intérieur par précaution.
"C'était une nuit pleine d'anxiété. Les répliques ont été très fortes. Nous nous sommes garés à l'écart des murs et des bâtiments", a-t-il expliqué. "Il faisait très froid, mais nous avions des sacs de couchage et des vestes."
Les recherches se sont poursuivies pendant la nuit, à l'aide de projecteurs, malgré les répliques qui donnaient la chair de poule à de nombreux rescapés. Une forte réplique d'une magnitude de 4,9 a encore ébranlé la région mardi matin.
La secousse s'est produite hier à 3h32 du matin (1h32 GMT). Son épicentre était localisé près de la ville médiévale de L'Aquila, la capitale régionale des Abruzzes, située à une centaine de kilomètres au nord-est de Rome. Sa magnitude s'élevait à 5,8 selon l'Institut national de géophysique italien, 6,3 selon l'Institut de surveillance géologique des Etats-Unis. Elle a été ressentie jusqu'à Rome, tout comme dans une grande partie du centre de l'Italie, et a été suivie de plusieurs répliques.
Des sauveteurs sont venus de toute l'Italie pour participer aux recherches, notamment de Venise et de Gênes.
Autour de L'Aquila, 26 communes ont été touchées. Au total, les pompiers ont annoncé qu'ils avaient retiré une centaine de personnes vivantes des décombres depuis le début des recherches. Le village d'Onna, qui compte 300 habitants, a été pratiquement détruit et 38 de ses habitants tués. Des sauveteurs tentaient encore mardi de rejoindre des hameaux plus isolés.
Source: Yahoo News
Parallèlement aux efforts des sauveteurs, une polémique prenait forme dans la péninsule, alimentée par les déclarations d'un scientifique. Dans un entretien accordé à la RAI, le Pr Giampaolo Giuliani de l'Institut national de géophysique, a affirmé avoir prévu ce séisme grâce à un système de sa fabrication qui mesure le taux de radon, un gaz d'origine naturelle.
Il a assuré que, "terrifié" par les données ainsi obtenues, il avait prévenu les autorités du danger, mais qu'au lieu d'être entendu, il avait fait l'objet d'une enquête pour ses propos alarmistes.
Sur le terrain, le corps d'un étudiant a été retrouvé tôt mardi matin sous les décombres d'une résidence universitaire qui s'est effondrée à L'Aquila, la ville la plus touchée, située au cœur d'une vallée dans le massif des Apennins. Les sauveteurs continuaient de creuser pour essayer de retrouver trois ou quatre personnes coincées au même endroit, bien que les sauveteurs craignent qu'elles soient mortes.
De nombreux survivants, qui ont passé la nuit sous des tentes, faisaient la queue dans la matinée pour recevoir une tasse de café chaude, du thé et de la brioche.
Sandra Padil, enceinte de six mois, a passé la nuit sous une tente sans couvertures, alors que les températures ne dépassaient pas les 6 degrés Celsius. "Nous n'avions pas de couvertures et il faisait froid, mais au moins, ce matin, ils nous ont donné un petit-déjeuner. Espérons que cela se termine rapidement."
Francesco Marchi, 18 ans, fait partie des personnes ayant dormi dans sa voiture. Bien que sa maison ne se soit pas écroulée, il a décidé, avec son frère, de ne pas rester à l'intérieur par précaution.
"C'était une nuit pleine d'anxiété. Les répliques ont été très fortes. Nous nous sommes garés à l'écart des murs et des bâtiments", a-t-il expliqué. "Il faisait très froid, mais nous avions des sacs de couchage et des vestes."
Les recherches se sont poursuivies pendant la nuit, à l'aide de projecteurs, malgré les répliques qui donnaient la chair de poule à de nombreux rescapés. Une forte réplique d'une magnitude de 4,9 a encore ébranlé la région mardi matin.
La secousse s'est produite hier à 3h32 du matin (1h32 GMT). Son épicentre était localisé près de la ville médiévale de L'Aquila, la capitale régionale des Abruzzes, située à une centaine de kilomètres au nord-est de Rome. Sa magnitude s'élevait à 5,8 selon l'Institut national de géophysique italien, 6,3 selon l'Institut de surveillance géologique des Etats-Unis. Elle a été ressentie jusqu'à Rome, tout comme dans une grande partie du centre de l'Italie, et a été suivie de plusieurs répliques.
Des sauveteurs sont venus de toute l'Italie pour participer aux recherches, notamment de Venise et de Gênes.
Autour de L'Aquila, 26 communes ont été touchées. Au total, les pompiers ont annoncé qu'ils avaient retiré une centaine de personnes vivantes des décombres depuis le début des recherches. Le village d'Onna, qui compte 300 habitants, a été pratiquement détruit et 38 de ses habitants tués. Des sauveteurs tentaient encore mardi de rejoindre des hameaux plus isolés.
Source: Yahoo News