Dans la journée, Silvio Berlusconi avait fait état de 260 morts dont 16 enfants, et neuf corps restant à identifier. Une centaine de blessés se trouvent dans un état grave, avait-il ajouté.
Environ 17.700 personnes sont hébergées dans les villages de tentes et quelque 10.000 autres ont trouvé des places dans des hôtels de la côte, selon Silvio Berlusconi.
Pour la troisième journée consécutive, le président du conseil italien s'est rendu dans la région et a tenu une conférence de presse à L'Aquila, ville médiévale de 70.000 habitants quasiment réduite à l'état de ruines. Il a annoncé que la cérémonie des funérailles des victimes serait célébrée vendredi par l'évêque de L'Aquila, Mgr Giuseppe Molinari. Le Vatican a accordé une dérogation pour que la messe puisse être célébrée en ce Vendredi Saint, seul jour du calendrier lors duquel la messe n'est pas célébrée dans la religion catholique.
Les obsèques d'une victime au moins étaient prévus mercredi dans un petit village de cette région montagneuse du centre de l'Italie.
De son côté, le pape Benoît XVI a promis de se rendre "dès que possible" dans les Abruzzes. Le Vatican a expliqué que le pape se rendrait sur place après le dimanche de Pâques pour ne pas gêner les opérations de secours.
Selon le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, les recherches pour retrouver des rescapés vont se poursuivre jusqu'à dimanche, au-delà de la date donnée initialement par Silvio Berlusconi. Les secours continuaient d'espérer de découvrir des survivants, après avoir sorti une jeune femme de 20 ans des décombres mardi soir, 42 heures après le tremblement de terre.
L'Italie a aussi été impressionnée par le sang froid d'une robuste rescapée de 98 ans, secourue dans le hameau de Tempera, 30 heures après le séisme. Maria D'Antuono a raconté qu'elle avait attendu les secours en faisant du crochet, allongée sur son lit au milieu des morceaux de plâtre qui s'étaient effondrés. Quand les pompiers sont arrivés pour l'aider à sortir de sa maison, elle a mangé quelques biscuits et lancé à ses sauveteurs, "au moins laissez-moi me donner un coup de peigne" avant de sortir.
En revanche, deux corps ont été sortis mercredi des décombres du dortoir étudiant de l'Aquila où deux autres personnes seraient encore prisonnières des décombres. L'ambassade d'Israël a confirmé que l'un des corps dégagés était celui d'un étudiant israélien originaire de Galilée.
Les secours continuent de travailler sous la menace des répliques. Environ 430 secousses, dont certaines très fortes, se sont succédées depuis le séisme principal lundi matin, selon Marco Olivieri, de l'Institut national de géophysique à Rome.
Les secours ont commencé à inspecter des bâtiments encore debout, dont une église du XVIIIe siècle dans le centre de L'Aquila. Les équipes devaient commencer à évaluer les dégâts dans les habitations pour voir si leurs occupants pourraient les réintégrer.
Les rescapés qui ont dû passer une deuxième nuit dans la vingtaine de camps installés à L'Aquila et dans les environs n'étaient pas rassurés. "J'ai très mal dormi parce que je sentais les répliques", témoignait mercredi matin Daniela Nunut. Cette femme de 46 ans comptait cependant rester sous la toile pour l'instant. "Qu'est-ce qu'on peut faire? On ne peut pas rentrer dans les bâtiments!"
Les autorités estiment que la secousse, d'une magnitude comprise entre 5,8 et 6,3 degrés, a endommagé ou détruit 10.000 à 15.000 bâtiments répartis dans 26 villes, bourgs et villages autour de l'épicentre, L'Aquila, capitale régionale des Abruzzes.
Face à l'augmentation des pillages, Silvio Berlusconi a annoncé que le gouvernement étudiait un renforcement des peines pour les pillards. Deux personnes ont été arrêtées mercredi près de la ville dévastée d'Onna. Elles avaient quelque 80.000 euros de marchandises sur eux.
Source: Yahoo News
Environ 17.700 personnes sont hébergées dans les villages de tentes et quelque 10.000 autres ont trouvé des places dans des hôtels de la côte, selon Silvio Berlusconi.
Pour la troisième journée consécutive, le président du conseil italien s'est rendu dans la région et a tenu une conférence de presse à L'Aquila, ville médiévale de 70.000 habitants quasiment réduite à l'état de ruines. Il a annoncé que la cérémonie des funérailles des victimes serait célébrée vendredi par l'évêque de L'Aquila, Mgr Giuseppe Molinari. Le Vatican a accordé une dérogation pour que la messe puisse être célébrée en ce Vendredi Saint, seul jour du calendrier lors duquel la messe n'est pas célébrée dans la religion catholique.
Les obsèques d'une victime au moins étaient prévus mercredi dans un petit village de cette région montagneuse du centre de l'Italie.
De son côté, le pape Benoît XVI a promis de se rendre "dès que possible" dans les Abruzzes. Le Vatican a expliqué que le pape se rendrait sur place après le dimanche de Pâques pour ne pas gêner les opérations de secours.
Selon le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, les recherches pour retrouver des rescapés vont se poursuivre jusqu'à dimanche, au-delà de la date donnée initialement par Silvio Berlusconi. Les secours continuaient d'espérer de découvrir des survivants, après avoir sorti une jeune femme de 20 ans des décombres mardi soir, 42 heures après le tremblement de terre.
L'Italie a aussi été impressionnée par le sang froid d'une robuste rescapée de 98 ans, secourue dans le hameau de Tempera, 30 heures après le séisme. Maria D'Antuono a raconté qu'elle avait attendu les secours en faisant du crochet, allongée sur son lit au milieu des morceaux de plâtre qui s'étaient effondrés. Quand les pompiers sont arrivés pour l'aider à sortir de sa maison, elle a mangé quelques biscuits et lancé à ses sauveteurs, "au moins laissez-moi me donner un coup de peigne" avant de sortir.
En revanche, deux corps ont été sortis mercredi des décombres du dortoir étudiant de l'Aquila où deux autres personnes seraient encore prisonnières des décombres. L'ambassade d'Israël a confirmé que l'un des corps dégagés était celui d'un étudiant israélien originaire de Galilée.
Les secours continuent de travailler sous la menace des répliques. Environ 430 secousses, dont certaines très fortes, se sont succédées depuis le séisme principal lundi matin, selon Marco Olivieri, de l'Institut national de géophysique à Rome.
Les secours ont commencé à inspecter des bâtiments encore debout, dont une église du XVIIIe siècle dans le centre de L'Aquila. Les équipes devaient commencer à évaluer les dégâts dans les habitations pour voir si leurs occupants pourraient les réintégrer.
Les rescapés qui ont dû passer une deuxième nuit dans la vingtaine de camps installés à L'Aquila et dans les environs n'étaient pas rassurés. "J'ai très mal dormi parce que je sentais les répliques", témoignait mercredi matin Daniela Nunut. Cette femme de 46 ans comptait cependant rester sous la toile pour l'instant. "Qu'est-ce qu'on peut faire? On ne peut pas rentrer dans les bâtiments!"
Les autorités estiment que la secousse, d'une magnitude comprise entre 5,8 et 6,3 degrés, a endommagé ou détruit 10.000 à 15.000 bâtiments répartis dans 26 villes, bourgs et villages autour de l'épicentre, L'Aquila, capitale régionale des Abruzzes.
Face à l'augmentation des pillages, Silvio Berlusconi a annoncé que le gouvernement étudiait un renforcement des peines pour les pillards. Deux personnes ont été arrêtées mercredi près de la ville dévastée d'Onna. Elles avaient quelque 80.000 euros de marchandises sur eux.
Source: Yahoo News