A huit jours du dépôt des motions et de l'officialisation des alliances pour le congrès, l'ex-candidate à l'Elysée, qui poursuit son objectif d'une candidature à la présidentielle de 2012, n'a pas renoncé à soumettre ses idées aux suffrages des adhérents, qui voteront le 6 novembre.
Plus candidat que jamais, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, va mettre en scène son rapprochement avec François Hollande par un meeting commun mardi à Cergy-Pontoise. Martine Aubry, dont le leadership est contesté par Pierre Moscovici, se déclarera cette semaine si tous les deux parviennent à tomber d'accord, selon un de ses alliés.
"Ségolène Royal ne veut surtout pas que la question de la direction vienne gêner ou retarder une dynamique de convergences", "il n'est pas question d'avoir des préalables, surtout quand on veut converger sur les idées et elle est toute prête à le manifester", a déclaré Jean-Pierre Mignard, président de son association Désirs d'avenir.
La présidente du Poitou-Charentes devait s'exprimer lundi.
C'est au vu du score de sa motion pour le congrès que Ségolène Royal, qui a perdu de nombreux appuis dans l'appareil, déciderait ou non de briguer la succession de François Hollande.
Selon une de ses fidèles, Dominique Bertinotti, maire du IVe arrondissement de Paris, "il ne faut pas inverser le calendrier: d'abord le vote sur les motions, puis le congrès, enfin l'élection du premier secrétaire". "Il faut respecter le vote des militants", a-t-elle ajouté.
Lorsque, le 16 mai, Mme Royal avait annoncé qu'elle briguerait la succession de son ex-compagnon, elle avait mis des conditions: "si les militants partagent les orientations que nous proposerons, j'assumerai les responsabilités qui en découlent".
En recul dans les sondages au profit de Bertrand Delanoë, la présidente du Poitou-Charentes a subi "un affaiblissement indéniable" dans le parti car "les grands féodaux qui la soutenaient se sont pour l'essentiel retirés", reconnaît Jean Guérard, patron des socialistes du Lot-et-Garonne.
Cependant, ajoute ce proche de Ségolène Royal, ne pas maintenir coûte que coûte sa candidature est "un risque intelligemment calculé" car "les militants disent: +il ne faut pas de présidentiable à la tête du PS".
"Elle est très sensible à ces réactions, ils sont exaspérés par cette guerre des chefs", confie une familière du PS.
Ces dernières semaines, son état-major, qui avait même lancé un appel en ce sens dans le parti, préconisait "une démarche collective" pour dégager "une majorité large" et "sans exclusive".
C'était "le début d'un détachement", commente le député Christian Paul. Et le contraire de l'entreprise menée jusqu'ici par Mme Royal. Celle-ci organise au Zénith à Paris un "rassemblement de la fraternité" le 27 septembre, "événement citoyen ouvert à toutes celles et ceux qui veulent bâtir un monde meilleur".
M. Mignard appelle de ses voeux un pôle rassemblant les partisans de Mme Royal, des grands élus rangés derrière le maire de Lyon Gérard Collomb et le patron des socialistes marseillais Jean-Noël Guérini, les députés Pierre Moscovici et Julien Dray, tous deux candidats à la succession de M. Hollande.
Source: Yahoo News
Plus candidat que jamais, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, va mettre en scène son rapprochement avec François Hollande par un meeting commun mardi à Cergy-Pontoise. Martine Aubry, dont le leadership est contesté par Pierre Moscovici, se déclarera cette semaine si tous les deux parviennent à tomber d'accord, selon un de ses alliés.
"Ségolène Royal ne veut surtout pas que la question de la direction vienne gêner ou retarder une dynamique de convergences", "il n'est pas question d'avoir des préalables, surtout quand on veut converger sur les idées et elle est toute prête à le manifester", a déclaré Jean-Pierre Mignard, président de son association Désirs d'avenir.
La présidente du Poitou-Charentes devait s'exprimer lundi.
C'est au vu du score de sa motion pour le congrès que Ségolène Royal, qui a perdu de nombreux appuis dans l'appareil, déciderait ou non de briguer la succession de François Hollande.
Selon une de ses fidèles, Dominique Bertinotti, maire du IVe arrondissement de Paris, "il ne faut pas inverser le calendrier: d'abord le vote sur les motions, puis le congrès, enfin l'élection du premier secrétaire". "Il faut respecter le vote des militants", a-t-elle ajouté.
Lorsque, le 16 mai, Mme Royal avait annoncé qu'elle briguerait la succession de son ex-compagnon, elle avait mis des conditions: "si les militants partagent les orientations que nous proposerons, j'assumerai les responsabilités qui en découlent".
En recul dans les sondages au profit de Bertrand Delanoë, la présidente du Poitou-Charentes a subi "un affaiblissement indéniable" dans le parti car "les grands féodaux qui la soutenaient se sont pour l'essentiel retirés", reconnaît Jean Guérard, patron des socialistes du Lot-et-Garonne.
Cependant, ajoute ce proche de Ségolène Royal, ne pas maintenir coûte que coûte sa candidature est "un risque intelligemment calculé" car "les militants disent: +il ne faut pas de présidentiable à la tête du PS".
"Elle est très sensible à ces réactions, ils sont exaspérés par cette guerre des chefs", confie une familière du PS.
Ces dernières semaines, son état-major, qui avait même lancé un appel en ce sens dans le parti, préconisait "une démarche collective" pour dégager "une majorité large" et "sans exclusive".
C'était "le début d'un détachement", commente le député Christian Paul. Et le contraire de l'entreprise menée jusqu'ici par Mme Royal. Celle-ci organise au Zénith à Paris un "rassemblement de la fraternité" le 27 septembre, "événement citoyen ouvert à toutes celles et ceux qui veulent bâtir un monde meilleur".
M. Mignard appelle de ses voeux un pôle rassemblant les partisans de Mme Royal, des grands élus rangés derrière le maire de Lyon Gérard Collomb et le patron des socialistes marseillais Jean-Noël Guérini, les députés Pierre Moscovici et Julien Dray, tous deux candidats à la succession de M. Hollande.
Source: Yahoo News