Une sortie de crise semblait possible, comme le titre le quotidien Libération : "Préavis de sortie".
Pour Le Parisien "Ça négocie... mais la galère continue". "Régimes spéciaux : une sortie de crise se profile", relève La Tribune, Le Figaro estimant que "la grève s'essouffle".
Le président Nicolas Sarkozy a appelé mercredi soir à la fin des grèves, jugeant que les conditions d'une négociation étaient réunies. François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a dit avoir obtenu les conditions d'une suspension du mouvement.
Mais cinq fédérations de cheminots (CGT, CFDT, FO, CFTC, Unsa) sur les huit que compte la SNCF ont appelé les salariés de l'entreprise à poursuivre la grève pour 24 heures, de même que SUD-Rail, écarté des discussions avec le gouvernement.
Dans un communiqué, les cinq fédérations disent n'avoir obtenu "aucune réponse concrète" du gouvernement pour l'instant.
Xavier Bertrand a affiché un optimisme mesuré jeudi matin. "Les conditions sont aujourd'hui réunies pour qu'on puisse faire progresser les négociations dans les entreprises", a-t-il dit sur RMC et BFM TV. S'adressant aux agents qui ont choisi de continuer l'arrêt de travail, le ministre du Travail a ajouté : "Dans une grève, il n'y a pas d'issue".
Il a souligné que les négociations dans les entreprises "ne sont pas faites pour annuler le passage aux 40 ans" de cotisation, contre 37,5 ans pour les bénéficiaires de régimes spéciaux, soit 1,1 million de retraités et 500.000 actifs.
À LA BASE DE DÉCIDER
Mercredi soir, le ministre a envoyé aux syndicalistes une lettre sur l'organisation de négociations dans les entreprises et les branches concernées. Il donne aux organisations syndicales un mois pour négocier dans les entreprises et les branches sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.
"A l'issue de ce délai, les textes réglementaires relatifs à la réforme des différents régimes spéciaux seront rendus publics, puis publiés", ajoute-t-il dans cette lettre adressée aux dirigeants de la CGT, la CFDT, la Fgaac - non gréviste -, l'Unsa, Force ouvrière, la CFTC et la CFE-CGC.
Certains syndicalistes ont souhaité que la négociation s'ouvre jeudi, pendant que la grève se poursuivrait.
Mais Didier Le Reste, secrétaire confédéral de la CGT chargé du dossier des retraites au syndicat, a souligné qu'il incombait à "la base" de se prononcer sur le contenu des nouvelles propositions du gouvernement.
"Il appartient aux salariés d'en débattre et de décider (...) je m'en tiens à ce que les cheminots soient informés le plus précisément possible pour qu'il y ait débat et décisions", a-t-il dit jeudi au micro de RTL. "Les négociations s'ouvriront, je ne sais pas quand".
Moins suivie que le 18 octobre, la grève mercredi a fortement perturbé les transports, premier jour d'un mouvement reconductible contre le projet gouvernemental, une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy.
Les manifestants ont été toutefois moins nombreux que lors de la première journée nationale de mobilisation syndicale sur ce thème. Le ministère de l'intérieur a dénombré 50.000 personnes dans les rues, sur l'ensemble de la France, contre 150.000 le 18 octobre.
Le mouvement mercredi a également affecté EDF et Gaz de France où le préavis de grève portait sur 24 heures.
LÉGÈRE AMÉLIORATION À LA SNCF
A la SNCF, une légère amélioration était attendue jeudi mais les usagers prévoyaient de longues attentes sur les quais de gare et les automobilistes des bouchons sur les routes. Ceux-ci représentaient 260 km cumulés autour de Paris jeudi matin.
Un TGV sur cinq circulera - 150 environ sur 700 en temps normal -, contre un sur sept mercredi, et un train Corail sur six, chiffre inchangé, ainsi qu'un TER sur trois.
A la RATP, on comptait une rame sur trois ou quatre en moyenne avec un trafic quasi nul sur certaines lignes. Le trafic était très perturbé sur la ligne A du RER et inexistant ou presque sur la ligne B alors que 30% des bus et tramways devaient circuler en moyenne.
Les salariés de la RATP ont majoritairement décidé de reconduire la grève pour 24 heures lors d'assemblées générales.
Soucieux d'éviter un mouvement de l'ampleur des grèves de 1995, qui avaient paralysé le pays, l'Elysée et le gouvernement ont mercredi repris au bond l'offre formulée mardi soir par la CGT de négociations tripartites Etat-syndicats-entreprises sur chacun des régimes spéciaux. La CGT réclamait jusqu'alors une négociation tripartite globale.
Le gouvernement accepte de négocier sur "les salaires en particulier en fin de carrière, les conditions de travail, la pénibilité, le régime additionnel, l'aménagement des fins de carrière", a rappelé le Premier ministre, François Fillon.
Trois principes restent non négociables pour l'exécutif : allongement progressif de la durée de cotisation de 37,5 annuités à 40 d'ici à 2012, indexation des pensions sur les prix et non plus les salaires et système de décote, qui prévoit que les agents partant avant 40 ans de cotisation voient leur pension amputée.
Source: fr.news.yahoo.com/
Pour Le Parisien "Ça négocie... mais la galère continue". "Régimes spéciaux : une sortie de crise se profile", relève La Tribune, Le Figaro estimant que "la grève s'essouffle".
Le président Nicolas Sarkozy a appelé mercredi soir à la fin des grèves, jugeant que les conditions d'une négociation étaient réunies. François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a dit avoir obtenu les conditions d'une suspension du mouvement.
Mais cinq fédérations de cheminots (CGT, CFDT, FO, CFTC, Unsa) sur les huit que compte la SNCF ont appelé les salariés de l'entreprise à poursuivre la grève pour 24 heures, de même que SUD-Rail, écarté des discussions avec le gouvernement.
Dans un communiqué, les cinq fédérations disent n'avoir obtenu "aucune réponse concrète" du gouvernement pour l'instant.
Xavier Bertrand a affiché un optimisme mesuré jeudi matin. "Les conditions sont aujourd'hui réunies pour qu'on puisse faire progresser les négociations dans les entreprises", a-t-il dit sur RMC et BFM TV. S'adressant aux agents qui ont choisi de continuer l'arrêt de travail, le ministre du Travail a ajouté : "Dans une grève, il n'y a pas d'issue".
Il a souligné que les négociations dans les entreprises "ne sont pas faites pour annuler le passage aux 40 ans" de cotisation, contre 37,5 ans pour les bénéficiaires de régimes spéciaux, soit 1,1 million de retraités et 500.000 actifs.
À LA BASE DE DÉCIDER
Mercredi soir, le ministre a envoyé aux syndicalistes une lettre sur l'organisation de négociations dans les entreprises et les branches concernées. Il donne aux organisations syndicales un mois pour négocier dans les entreprises et les branches sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.
"A l'issue de ce délai, les textes réglementaires relatifs à la réforme des différents régimes spéciaux seront rendus publics, puis publiés", ajoute-t-il dans cette lettre adressée aux dirigeants de la CGT, la CFDT, la Fgaac - non gréviste -, l'Unsa, Force ouvrière, la CFTC et la CFE-CGC.
Certains syndicalistes ont souhaité que la négociation s'ouvre jeudi, pendant que la grève se poursuivrait.
Mais Didier Le Reste, secrétaire confédéral de la CGT chargé du dossier des retraites au syndicat, a souligné qu'il incombait à "la base" de se prononcer sur le contenu des nouvelles propositions du gouvernement.
"Il appartient aux salariés d'en débattre et de décider (...) je m'en tiens à ce que les cheminots soient informés le plus précisément possible pour qu'il y ait débat et décisions", a-t-il dit jeudi au micro de RTL. "Les négociations s'ouvriront, je ne sais pas quand".
Moins suivie que le 18 octobre, la grève mercredi a fortement perturbé les transports, premier jour d'un mouvement reconductible contre le projet gouvernemental, une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy.
Les manifestants ont été toutefois moins nombreux que lors de la première journée nationale de mobilisation syndicale sur ce thème. Le ministère de l'intérieur a dénombré 50.000 personnes dans les rues, sur l'ensemble de la France, contre 150.000 le 18 octobre.
Le mouvement mercredi a également affecté EDF et Gaz de France où le préavis de grève portait sur 24 heures.
LÉGÈRE AMÉLIORATION À LA SNCF
A la SNCF, une légère amélioration était attendue jeudi mais les usagers prévoyaient de longues attentes sur les quais de gare et les automobilistes des bouchons sur les routes. Ceux-ci représentaient 260 km cumulés autour de Paris jeudi matin.
Un TGV sur cinq circulera - 150 environ sur 700 en temps normal -, contre un sur sept mercredi, et un train Corail sur six, chiffre inchangé, ainsi qu'un TER sur trois.
A la RATP, on comptait une rame sur trois ou quatre en moyenne avec un trafic quasi nul sur certaines lignes. Le trafic était très perturbé sur la ligne A du RER et inexistant ou presque sur la ligne B alors que 30% des bus et tramways devaient circuler en moyenne.
Les salariés de la RATP ont majoritairement décidé de reconduire la grève pour 24 heures lors d'assemblées générales.
Soucieux d'éviter un mouvement de l'ampleur des grèves de 1995, qui avaient paralysé le pays, l'Elysée et le gouvernement ont mercredi repris au bond l'offre formulée mardi soir par la CGT de négociations tripartites Etat-syndicats-entreprises sur chacun des régimes spéciaux. La CGT réclamait jusqu'alors une négociation tripartite globale.
Le gouvernement accepte de négocier sur "les salaires en particulier en fin de carrière, les conditions de travail, la pénibilité, le régime additionnel, l'aménagement des fins de carrière", a rappelé le Premier ministre, François Fillon.
Trois principes restent non négociables pour l'exécutif : allongement progressif de la durée de cotisation de 37,5 annuités à 40 d'ici à 2012, indexation des pensions sur les prix et non plus les salaires et système de décote, qui prévoit que les agents partant avant 40 ans de cotisation voient leur pension amputée.
Source: fr.news.yahoo.com/