Tribune Libre
12/07/2011 19:18

Sciences: Les avions modifieraient le climat

Sciences: Les avions modifieraient le climat; La pollution de l'air endommage le cerveau; Vers une banalisation des épisodes de sécheresse.



Notre revue de presse sciences du 12 Juillet 2011

Sciences: Les avions modifieraient le climat
Vous l'avez sûrement tous déjà constaté. Souvent, quand un avion passe dans le ciel, se forme derrière lui une traînée blanche, comme un nouveau nuage. Cette activité aérienne a des incidences sur le climat et c'est grâce à l'étude des archives de la Seconde Guerre mondiale que les chercheurs peuvent avancer cette idée. Durant la Seconde Guerre mondiale, les raids menés par les avions bombardiers alliés ont permis d'expérimenter, de façon involontaire, les effets des traînées de condensation sur le climat du sud-est de l'Angleterre, rapporte New Scientist. (www.slate.fr) Roulons en vélo, ça ne fait pas de traînée blanchâtre!

La pollution de l'air endommage le cerveau
La pollution de l'air a un impact important sur le cerveau, révèle une équipe de chercheurs qui a étudié pendant dix mois le comportement de souris exposées à des environnements plus ou moins pollués. Pour cela, ils ont plongé un groupe de spécimen six heures par jour dans un air pollué, tandis qu'un autre bénéficiait d'une atmosphère saine. Or à l'issue de cette expérience, rapporte The Telegraph, les chercheurs ont décelé dans une partie du cerveau des souris exposées à l'air pollué, l'hippocampe, des traces d'inflammation et de dégradation. (www.maxisciences.com) Les souris, nos sauveuses...

Vers une banalisation des épisodes de sécheresse
La vague de sécheresse du printemps 2011, qualifiée d'exceptionnelle, ne l'était pas tant que ça. C'est ce que révèle le rapport Climsec, élaboré par Météo-France au cours de ces trois dernières années. Cette étude de l'impact du changement climatique sur les pluies et les réserves en eau des sols établit des projections alarmantes : à partir de la moitié du XXIe siècle, les phénomènes de sécheresse inhabituels seront plus fréquents et plus intenses, malgré des précipitations constantes. En cause : une évaporation de l'eau présente dans les sols due à l'augmentation des températures moyennes. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) table sur une hausse moyenne des températures mondiales de 1,1 à 6,4 °C d'ici à la fin du siècle. (www.lepoint.fr) Ce qui crée des incidences sur l'agriculture et donc sur les prix, on aura du mal à s'en sortir...

Source: Yahoo News

Marlène Delcluze



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