La France et la Chine signent pour 20 milliards d'euros de contrats
La Chine et la France ont signé lundi 26 novembre pour environ 20 milliards d'euros de contrats commerciaux au deuxième jour de la visite de Nicolas Sarkozy.
Le président français, dont c'est la première visite officielle en Chine, s'est félicité du "montant inégalé des grands contrats" et de l'"engagement de la Chine " dans ces accords.
Le plus important concerne la vente de 160 appareils par Airbus, principalement de la famille A320, pour près de 12 milliards d'euros.
La Chine a passé commande de 110 appareils de la famille A320 et de 50 de la famille A330, après de longues négociations. La cérémonie de signature des contrats, a eu lieu en présence de Nicolas Sarkozy et de son homologue Hu Jintao.
"Un contrat record dans l'histoire du nucléaire civil"
Dans le nucléaire, Areva a enfin vendu à la Chine deux réacteurs EPR, ainsi que du combustible nécessaire à leur fonctionnement, pour un montant total de 8 milliards d'euros, après des années d'âpres discussions.
"C'est un contrat record, il n'y a pas dans l'histoire du nucléaire civil un contrat de cette taille", a déclaré la présidente du directoire du groupe, Anne Lauvergeon.
La France et la Chine sont également convenues d'étudier la possibilité de créer une usine de recyclage nucléaire, évaluée à 15 milliards d'euros.
Des accords moins importants ont été conclus par le groupe d'électricité EDF, le géant français de transport de conteneurs CMA-CCM, l'équipementier en télécoms Alcatel-Lucent ou encore le laboratoire Sanofi-Aventis.
Avant ces signatures, Nicolas Sarkozy et Hu Jintao avaient poursuivi leur dialogue amorcé dimanche lors d'un dîner qualifié par l'Elysée de "partie de ping-pong élégante et sans smash".
Si les deux hommes ont beaucoup parlé coopération économique - le président français réclamant à nouveau une réévaluation du yuan et une meilleure protection de la propriété intellectuelle alors que le déficit commercial bilatéral se creuse au détriment de la France - les questions internationales ont occupé une large part des discussions, notamment l'Iran et la Birmanie, ainsi que l'environnement.
"La France n'est pas favorable à l'indépendance de Taïwan"
"Nous avons ensemble exprimé notre souhait de coopérer davantage dans les domaines du changement climatique, de la sécurité énergétique, du développement durable ainsi que sur des questions d'importance régionale et internationale", a déclaré Hu Jintao devant la presse, lors d'un compte-rendu commun avec le président français, durant lequel les journalistes n'ont pu poser de questions.
Nicolas Sarkozy a lui insisté sur la nécessaire "réciprocité" dans la relation entre les deux pays et, comme il l'avait fait la veille, a recherché l'aide de la Chine sur le dossier nucléaire iranien et dans la crise birmane.
La France a aussi réaffirmé clairement son opposition à l'indépendance de Taïwan, que la Chine considère comme une province.
"La France n'est pas favorable à l'indépendance de Taïwan", a déclaré Nicolas Sarkozy, estimant que "toute initiative unilatérale est inutile et injustifiée, notamment celle du référendum".
Le président taïwanais Chen Shui-bian veut organiser au printemps 2008 un référendum sur le retour de Taïwan au sein des Nations unies, une initiative considérée par Pékin comme un premier pas vers une déclaration formelle d'indépendance.
Inquiète, la Chine cherche activement depuis plusieurs mois le soutien des grands pays pour contrecarrer le projet taïwanais.
Dans le domaine des droits de l'Homme, le président français a "relevé les progrès depuis 30 ans et rappelé l'attachement de la France à des progrès supplémentaires en particulier l'état du domaine judiciaire, l'activité journalistique et la peine de mort".
Le président français, dont c'est la première visite officielle en Chine, s'est félicité du "montant inégalé des grands contrats" et de l'"engagement de la Chine " dans ces accords.
Le plus important concerne la vente de 160 appareils par Airbus, principalement de la famille A320, pour près de 12 milliards d'euros.
La Chine a passé commande de 110 appareils de la famille A320 et de 50 de la famille A330, après de longues négociations. La cérémonie de signature des contrats, a eu lieu en présence de Nicolas Sarkozy et de son homologue Hu Jintao.
"Un contrat record dans l'histoire du nucléaire civil"
Dans le nucléaire, Areva a enfin vendu à la Chine deux réacteurs EPR, ainsi que du combustible nécessaire à leur fonctionnement, pour un montant total de 8 milliards d'euros, après des années d'âpres discussions.
"C'est un contrat record, il n'y a pas dans l'histoire du nucléaire civil un contrat de cette taille", a déclaré la présidente du directoire du groupe, Anne Lauvergeon.
La France et la Chine sont également convenues d'étudier la possibilité de créer une usine de recyclage nucléaire, évaluée à 15 milliards d'euros.
Des accords moins importants ont été conclus par le groupe d'électricité EDF, le géant français de transport de conteneurs CMA-CCM, l'équipementier en télécoms Alcatel-Lucent ou encore le laboratoire Sanofi-Aventis.
Avant ces signatures, Nicolas Sarkozy et Hu Jintao avaient poursuivi leur dialogue amorcé dimanche lors d'un dîner qualifié par l'Elysée de "partie de ping-pong élégante et sans smash".
Si les deux hommes ont beaucoup parlé coopération économique - le président français réclamant à nouveau une réévaluation du yuan et une meilleure protection de la propriété intellectuelle alors que le déficit commercial bilatéral se creuse au détriment de la France - les questions internationales ont occupé une large part des discussions, notamment l'Iran et la Birmanie, ainsi que l'environnement.
"La France n'est pas favorable à l'indépendance de Taïwan"
"Nous avons ensemble exprimé notre souhait de coopérer davantage dans les domaines du changement climatique, de la sécurité énergétique, du développement durable ainsi que sur des questions d'importance régionale et internationale", a déclaré Hu Jintao devant la presse, lors d'un compte-rendu commun avec le président français, durant lequel les journalistes n'ont pu poser de questions.
Nicolas Sarkozy a lui insisté sur la nécessaire "réciprocité" dans la relation entre les deux pays et, comme il l'avait fait la veille, a recherché l'aide de la Chine sur le dossier nucléaire iranien et dans la crise birmane.
La France a aussi réaffirmé clairement son opposition à l'indépendance de Taïwan, que la Chine considère comme une province.
"La France n'est pas favorable à l'indépendance de Taïwan", a déclaré Nicolas Sarkozy, estimant que "toute initiative unilatérale est inutile et injustifiée, notamment celle du référendum".
Le président taïwanais Chen Shui-bian veut organiser au printemps 2008 un référendum sur le retour de Taïwan au sein des Nations unies, une initiative considérée par Pékin comme un premier pas vers une déclaration formelle d'indépendance.
Inquiète, la Chine cherche activement depuis plusieurs mois le soutien des grands pays pour contrecarrer le projet taïwanais.
Dans le domaine des droits de l'Homme, le président français a "relevé les progrès depuis 30 ans et rappelé l'attachement de la France à des progrès supplémentaires en particulier l'état du domaine judiciaire, l'activité journalistique et la peine de mort".