Dans un discours prononcé lors d'un colloque international, il a demandé en outre à l'Insee d'entamer immédiatement des travaux pour modifier l'appareil statistique français.
Le chef de l'Etat s'exprimait à l'occasion de la publication du rapport d'une commission coprésidée par deux prix Nobel d'économie, l'Américain Joseph Stiglitz et l'Indien Amartya Sen, et l'économiste français Jean-Paul Fitoussi, qu'il avait chargée de réfléchir à des moyens autres que le produit intérieur brut (PIB) pour mesurer la richesse des nations.
"Le problème vient de ce que le monde, la société, l'économie ont changé et que la mesure n'a pas assez changé," a-t-il dit pour expliquer cette démarche qui doit s'inscrire, selon lui, dans "la préparation du monde de l'après-crise".
Soulignant que la mesure du PIB ignorait largement l'économie non marchande, la qualité des infrastructures et des services publics d'un pays ou a l'inverse surévaluait la richesse créée par la spéculation financière, Nicolas Sarkozy a déploré que "derrière tout l'édifice de nos représentations statistiques et comptables, il y a aussi la religion du marché qui a toujours raison".
"Si le marché avait réponse à tout, cela se saurait. Si le marché ne se trompait jamais, cela se verrait," a-t-il déclaré.
Il a salué en conséquence le travail de la commission Stiglitz qui recommande de compléter le PIB par la prise en compte d'éléments comme le bien-être des individus, et pas seulement leur niveau de vie, ou le développement durable.
"Le débat sur les conclusions de ce rapport, la France l'ouvrira partout. Elle le mettra à l'ordre du jour de toutes les réunions internationales, de toutes les rencontres, de toutes les discussions qui ont pour objectif la construction d'un nouvel ordre économique, social, écologique mondial," a-t-il assuré.
"Elle se battra pour que toutes les organisations internationales modifient leurs systèmes statistiques en suivant les recommandations de la commission", a-t-il encore dit, ajoutant qu'elle demanderait à ses partenaires de l'Union européenne de donner l'exemple en les mettant en oeuvre.
Source: Reuters via Yahoo News
Le chef de l'Etat s'exprimait à l'occasion de la publication du rapport d'une commission coprésidée par deux prix Nobel d'économie, l'Américain Joseph Stiglitz et l'Indien Amartya Sen, et l'économiste français Jean-Paul Fitoussi, qu'il avait chargée de réfléchir à des moyens autres que le produit intérieur brut (PIB) pour mesurer la richesse des nations.
"Le problème vient de ce que le monde, la société, l'économie ont changé et que la mesure n'a pas assez changé," a-t-il dit pour expliquer cette démarche qui doit s'inscrire, selon lui, dans "la préparation du monde de l'après-crise".
Soulignant que la mesure du PIB ignorait largement l'économie non marchande, la qualité des infrastructures et des services publics d'un pays ou a l'inverse surévaluait la richesse créée par la spéculation financière, Nicolas Sarkozy a déploré que "derrière tout l'édifice de nos représentations statistiques et comptables, il y a aussi la religion du marché qui a toujours raison".
"Si le marché avait réponse à tout, cela se saurait. Si le marché ne se trompait jamais, cela se verrait," a-t-il déclaré.
Il a salué en conséquence le travail de la commission Stiglitz qui recommande de compléter le PIB par la prise en compte d'éléments comme le bien-être des individus, et pas seulement leur niveau de vie, ou le développement durable.
"Le débat sur les conclusions de ce rapport, la France l'ouvrira partout. Elle le mettra à l'ordre du jour de toutes les réunions internationales, de toutes les rencontres, de toutes les discussions qui ont pour objectif la construction d'un nouvel ordre économique, social, écologique mondial," a-t-il assuré.
"Elle se battra pour que toutes les organisations internationales modifient leurs systèmes statistiques en suivant les recommandations de la commission", a-t-il encore dit, ajoutant qu'elle demanderait à ses partenaires de l'Union européenne de donner l'exemple en les mettant en oeuvre.
Source: Reuters via Yahoo News