Le père de cette jeune femme de 34 ans, originaire de Béthune (Nord), s'est dit mercredi "abasourdi", "choqué".
"C'est une honte, une attaque, un affront contre la France", a déclaré Bernard Cassez. "Je demande à Nicolas Sarkozy qui va au Mexique dans quelques jours de ramener Florence", a-t-il ajouté.
Florence Cassez, qui est détenue depuis trois ans, a vu sa peine de réclusion réduite en appel de 96 à 60 ans mardi par un tribunal mexicain.
"Ce n'est pas possible, je ne comprends pas. Le dossier, il est clair. Si on l'avait étudié, on m'aurait relâchée. Pour moi, c'est une décision politique", a déclaré la jeune femme lors d'un entretien téléphonique avec des télévisions et des radios françaises.
Florence Cassez clame son innocence depuis son arrestation en décembre 2005 avec son ex-compagnon, un Mexicain soupçonné de diriger une bande de malfaiteurs, et sa condamnation pour enlèvements et possession d'armes. Après son interpellation, la police mexicaine avait organisé un simulacre d'arrestation en direct devant les caméras de télévision.
"L'Elysée prend acte de la condamnation en appel de Florence Cassez", précise mercredi un communiqué de la présidence de la République française. "Il examine les options possibles dans le respect de l'indépendance de la justice mexicaine et des conventions internationales qui nous lient au Mexique."
Le chef de l'Etat souhaiterait que la jeune femme puisse purger sa peine en France. Avant la diffusion du communiqué de l'Elysée, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, avait déclaré que Nicolas Sarkozy tenterait d'obtenir le transfert de la jeune femme en France lors de sa visite au Mexique.
"La situation de Florence Cassez préoccupe le président de la République. Il se rend bientôt au Mexique, il aura l'occasion d'évoquer ce sujet", a-t-il dit.
"L'objectif, la France ne l'a jamais caché, pour le gouvernement, pour le président de la République, c'est très clairement d'obtenir le transfert de Florence Cassez" en France, a ajouté Luc Chatel.
Les parents de Florence Cassez avaient été reçus par Nicolas Sarkozy en mai 2008.
"Le président de la République a montré vis-à-vis de la famille qu'il était totalement mobilisé sur le cas de leur fille", a dit le porte-parole du gouvernement.
Pour l'avocat de Florence Cassez, Me Franck Berton, la sentence prononcée à l'encontre de sa cliente est "une décision politique et non pas judiciaire".
"Le seul tort de Florence, innocente des accusations portées contre elle, est d'avoir dénoncé une mise en scène, une mascarade médiatique et policière au moment de son arrestation qui a été orchestrée par celui qui est aujourd'hui ministre de la Sécurité publique", a-t-il dit.
"C'est une provocation contre l'Etat français : cela fait onze mois que l'on attend le résultat de l'appel et il intervient maintenant, sans que le juge ait rencontré Florence une seule fois, sans aucun débat contradictoire, à quatre jours de cette visite officielle", a-t-il ajouté.
Franck Berton estime que la balle est désormais dans le camp de Nicolas Sarkozy. "Je sais qu'il a le dossier de Florence à l'esprit, je sais qu'il prendra sa défense, il a toujours témoigné d'un soutien sans faille", a poursuivi l'avocat.
Selon Le Figaro, les parents de Florence Cassez ont adressé mardi une lettre à l'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy, pour lui demander de rendre visite à leur fille dans sa prison mexicaine.
"Je ne sais pas si l'épouse du président se rendra à la prison pour la rencontrer", a dit Franck Berton. "Le président mexicain a le droit de grâce, faire appel devant la Cour suprême prendra deux ans : nous allons voir."
Source: Yahoo News
"C'est une honte, une attaque, un affront contre la France", a déclaré Bernard Cassez. "Je demande à Nicolas Sarkozy qui va au Mexique dans quelques jours de ramener Florence", a-t-il ajouté.
Florence Cassez, qui est détenue depuis trois ans, a vu sa peine de réclusion réduite en appel de 96 à 60 ans mardi par un tribunal mexicain.
"Ce n'est pas possible, je ne comprends pas. Le dossier, il est clair. Si on l'avait étudié, on m'aurait relâchée. Pour moi, c'est une décision politique", a déclaré la jeune femme lors d'un entretien téléphonique avec des télévisions et des radios françaises.
Florence Cassez clame son innocence depuis son arrestation en décembre 2005 avec son ex-compagnon, un Mexicain soupçonné de diriger une bande de malfaiteurs, et sa condamnation pour enlèvements et possession d'armes. Après son interpellation, la police mexicaine avait organisé un simulacre d'arrestation en direct devant les caméras de télévision.
"L'Elysée prend acte de la condamnation en appel de Florence Cassez", précise mercredi un communiqué de la présidence de la République française. "Il examine les options possibles dans le respect de l'indépendance de la justice mexicaine et des conventions internationales qui nous lient au Mexique."
Le chef de l'Etat souhaiterait que la jeune femme puisse purger sa peine en France. Avant la diffusion du communiqué de l'Elysée, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, avait déclaré que Nicolas Sarkozy tenterait d'obtenir le transfert de la jeune femme en France lors de sa visite au Mexique.
"La situation de Florence Cassez préoccupe le président de la République. Il se rend bientôt au Mexique, il aura l'occasion d'évoquer ce sujet", a-t-il dit.
"L'objectif, la France ne l'a jamais caché, pour le gouvernement, pour le président de la République, c'est très clairement d'obtenir le transfert de Florence Cassez" en France, a ajouté Luc Chatel.
Les parents de Florence Cassez avaient été reçus par Nicolas Sarkozy en mai 2008.
"Le président de la République a montré vis-à-vis de la famille qu'il était totalement mobilisé sur le cas de leur fille", a dit le porte-parole du gouvernement.
Pour l'avocat de Florence Cassez, Me Franck Berton, la sentence prononcée à l'encontre de sa cliente est "une décision politique et non pas judiciaire".
"Le seul tort de Florence, innocente des accusations portées contre elle, est d'avoir dénoncé une mise en scène, une mascarade médiatique et policière au moment de son arrestation qui a été orchestrée par celui qui est aujourd'hui ministre de la Sécurité publique", a-t-il dit.
"C'est une provocation contre l'Etat français : cela fait onze mois que l'on attend le résultat de l'appel et il intervient maintenant, sans que le juge ait rencontré Florence une seule fois, sans aucun débat contradictoire, à quatre jours de cette visite officielle", a-t-il ajouté.
Franck Berton estime que la balle est désormais dans le camp de Nicolas Sarkozy. "Je sais qu'il a le dossier de Florence à l'esprit, je sais qu'il prendra sa défense, il a toujours témoigné d'un soutien sans faille", a poursuivi l'avocat.
Selon Le Figaro, les parents de Florence Cassez ont adressé mardi une lettre à l'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy, pour lui demander de rendre visite à leur fille dans sa prison mexicaine.
"Je ne sais pas si l'épouse du président se rendra à la prison pour la rencontrer", a dit Franck Berton. "Le président mexicain a le droit de grâce, faire appel devant la Cour suprême prendra deux ans : nous allons voir."
Source: Yahoo News