"Très en forme", selon plusieurs participants, le Président a soutenu la décision du ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Éric Besson de ne pas signer les décrets d'application de la loi, une attitude critiquée au sein de l'UMP.
Certes, Éric "Besson n'a peut-être pas été très habile, mais il a été de bonne foi", a jugé le Président. Selon plusieurs députés, Nicolas Sarkozy a justifié le rétropédalage en expliquant que "l'affaire a été très mal emmanchée" et que du coup "on perdait à droite comme à gauche". Il a aussi souligné que "techniquement, les choses avaient été arrêtées de manière inefficace".
Une façon de critiquer le travail des députés qui avaient édulcoré le texte du gouvernement pour mieux faire passer une mesure très controversée... Selon Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes, cité par l'Agence France-Presse, le chef de l'État a estimé que l'amendement "adopté était de toutes façons de portée très limitée" et a invité "les uns et les autres à éviter de faire une querelle complètement artificielle sur une question qui avait une forte valeur symbolique mais qui, sur un plan pratique, était quasi insignifiante".
Pas sûr que Jean-François Copé ait apprécié ces remarques présidentielles, lui qui porte à bout de bras le concept de coproduction législative. Le président du groupe à l'Assemblée n'a pas hésité à rappeler lundi que le gouvernement "a l'obligation de mettre en oeuvre les décrets d'application d'une loi votée" au Parlement.
Mouvement délibéré de mauvaise humeur ou simple problème de calendrier... certains députés UMP n'ont d'ailleurs pas daigné assister à la réunion. Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault, se justifie par "des fuites d'eau dans sa chambre", d'autres par des rendez-vous importants. Quant à François Goulard,...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
Source: Le Point via Yahoo News
Certes, Éric "Besson n'a peut-être pas été très habile, mais il a été de bonne foi", a jugé le Président. Selon plusieurs députés, Nicolas Sarkozy a justifié le rétropédalage en expliquant que "l'affaire a été très mal emmanchée" et que du coup "on perdait à droite comme à gauche". Il a aussi souligné que "techniquement, les choses avaient été arrêtées de manière inefficace".
Une façon de critiquer le travail des députés qui avaient édulcoré le texte du gouvernement pour mieux faire passer une mesure très controversée... Selon Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes, cité par l'Agence France-Presse, le chef de l'État a estimé que l'amendement "adopté était de toutes façons de portée très limitée" et a invité "les uns et les autres à éviter de faire une querelle complètement artificielle sur une question qui avait une forte valeur symbolique mais qui, sur un plan pratique, était quasi insignifiante".
Pas sûr que Jean-François Copé ait apprécié ces remarques présidentielles, lui qui porte à bout de bras le concept de coproduction législative. Le président du groupe à l'Assemblée n'a pas hésité à rappeler lundi que le gouvernement "a l'obligation de mettre en oeuvre les décrets d'application d'une loi votée" au Parlement.
Mouvement délibéré de mauvaise humeur ou simple problème de calendrier... certains députés UMP n'ont d'ailleurs pas daigné assister à la réunion. Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault, se justifie par "des fuites d'eau dans sa chambre", d'autres par des rendez-vous importants. Quant à François Goulard,...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
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