Le projet du président prévoit l'investissement de 35 milliards d'euros pour améliorer les transports d'Ile-de-France, y compris la construction d'un métro automatique de 130 km de long autour de Paris, reliant Orly au Sud et Roissy au Nord via les grands pôles d'activité économique.
Dans un discours à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, le chef de l'Etat a aussi annoncé la construction de 70.000 logements supplémentaires par an, le double du rythme actuel, grâce à un assouplissement de la législation foncière.
Nicolas Sarkozy a émis le souhait que les travaux du "Grand Paris" soient lancés d'ici 2012 pour une durée de 10 ans.
"Il s'agit de préparer l'avenir", a-t-il dit devant un parterre d'invités, où l'on reconnaissait des élus locaux, des ministres et la dizaine d'architectes invités à réfléchir au projet de "Grand Paris".
"La crise, c'est l'opportunité de faire de grands projets", a souligné le président. "Le Grand Paris c'est la France de l'après-crise (...) "Nous ne pouvons pas perdre de temps. Nous allons faire le Grand Paris en 10 ans".
Selon l'Elysée, le Grand Paris devrait permettre de créer un million d'emplois supplémentaires dans la région en 20 ans.
Animé du souci de "remettre l'architecture au coeur de nos choix politiques" et de "ne pas éluder la question du beau", Nicolas Sarkozy s'est placé dans le sillage de ses prédécesseurs ayant laissé une trace dans la pierre, comme François Mitterrand avec le Grand Louvre et Georges Pompidou avec Beaubourg.
"S'il arrive à initier cela, c'est une chose incroyable. On n'a jamais vu une métropole de cette échelle évoluer dans un tel timing", a déclaré à la presse l'architecte Jean Nouvel, qui plaide "le plaisir de vivre en ville".
L'amélioration du logement passera par la fin du "respect passif d'une règlementation de plus en plus pesante", a dit Nicolas Sarkozy. "Il faut libérer l'offre, déréglementer, élever les coefficients d'occupation des sols, permettre à chaque propriétaire d'une maison individuelle de s'agrandir, rendre constructibles les zones inondables avec des habitations adaptées", a-t-il proposé.
En matière de transports, le président veut améliorer les réseaux existants en allongeant par exemple la ligne 14 du métro et le RER E (Eole) ou en installant une ligne à grande vitesse entre l'aéroport de Roissy et la gare du Nord.
"Aérien là où c'est possible", le nouveau métro automatique "au design exemplaire" devra quant à lui être "la vitrine mondiale de notre savoir-faire en matière de transports qui permettra de faire que se déplacer redevienne un plaisir".
Puisant dans les idées déjà sur table ou imaginées par des architectes, Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la construction d'une gare TGV à la Défense, d'une cité de la justice aux Batignolles, la création d'un forêt de deux millions d'arbres à Roissy et la possibilité de créer des jardins sur les toits.
Le président a aussi repris à son compte l'idée de valoriser la Seine jusqu'à la mer. "Le Havre c'est le port du Grand Paris, la Seine, l'axe nourricier", a-t-il dit.
Au chapitre des "pôles d'excellence à vocation mondiale", le président a cité celui de Saclay (Essonne), où 850 millions d'euros ont déjà été investis au titre du plan campus. Il a aussi évoqué l'installation d'un pôle aéronautique au Bourget et d'un autre consacré dédié aux "industries de la création" à La-Plaine-Saint-Denis.
"De notre capacité à faire émerger ces grands pôles de développement dépendra la réussite du Grand Paris", a-t-il dit.
Le président a, enfin, lancé l'idée d'organiser à Paris tous les quatre ans un "forum mondial des villes" consacré à l'urbanisme.
Edité par Yves Clarisse
Source: Reuters via Yahoo News
Dans un discours à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, le chef de l'Etat a aussi annoncé la construction de 70.000 logements supplémentaires par an, le double du rythme actuel, grâce à un assouplissement de la législation foncière.
Nicolas Sarkozy a émis le souhait que les travaux du "Grand Paris" soient lancés d'ici 2012 pour une durée de 10 ans.
"Il s'agit de préparer l'avenir", a-t-il dit devant un parterre d'invités, où l'on reconnaissait des élus locaux, des ministres et la dizaine d'architectes invités à réfléchir au projet de "Grand Paris".
"La crise, c'est l'opportunité de faire de grands projets", a souligné le président. "Le Grand Paris c'est la France de l'après-crise (...) "Nous ne pouvons pas perdre de temps. Nous allons faire le Grand Paris en 10 ans".
Selon l'Elysée, le Grand Paris devrait permettre de créer un million d'emplois supplémentaires dans la région en 20 ans.
Animé du souci de "remettre l'architecture au coeur de nos choix politiques" et de "ne pas éluder la question du beau", Nicolas Sarkozy s'est placé dans le sillage de ses prédécesseurs ayant laissé une trace dans la pierre, comme François Mitterrand avec le Grand Louvre et Georges Pompidou avec Beaubourg.
"S'il arrive à initier cela, c'est une chose incroyable. On n'a jamais vu une métropole de cette échelle évoluer dans un tel timing", a déclaré à la presse l'architecte Jean Nouvel, qui plaide "le plaisir de vivre en ville".
L'amélioration du logement passera par la fin du "respect passif d'une règlementation de plus en plus pesante", a dit Nicolas Sarkozy. "Il faut libérer l'offre, déréglementer, élever les coefficients d'occupation des sols, permettre à chaque propriétaire d'une maison individuelle de s'agrandir, rendre constructibles les zones inondables avec des habitations adaptées", a-t-il proposé.
En matière de transports, le président veut améliorer les réseaux existants en allongeant par exemple la ligne 14 du métro et le RER E (Eole) ou en installant une ligne à grande vitesse entre l'aéroport de Roissy et la gare du Nord.
"Aérien là où c'est possible", le nouveau métro automatique "au design exemplaire" devra quant à lui être "la vitrine mondiale de notre savoir-faire en matière de transports qui permettra de faire que se déplacer redevienne un plaisir".
Puisant dans les idées déjà sur table ou imaginées par des architectes, Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la construction d'une gare TGV à la Défense, d'une cité de la justice aux Batignolles, la création d'un forêt de deux millions d'arbres à Roissy et la possibilité de créer des jardins sur les toits.
Le président a aussi repris à son compte l'idée de valoriser la Seine jusqu'à la mer. "Le Havre c'est le port du Grand Paris, la Seine, l'axe nourricier", a-t-il dit.
Au chapitre des "pôles d'excellence à vocation mondiale", le président a cité celui de Saclay (Essonne), où 850 millions d'euros ont déjà été investis au titre du plan campus. Il a aussi évoqué l'installation d'un pôle aéronautique au Bourget et d'un autre consacré dédié aux "industries de la création" à La-Plaine-Saint-Denis.
"De notre capacité à faire émerger ces grands pôles de développement dépendra la réussite du Grand Paris", a-t-il dit.
Le président a, enfin, lancé l'idée d'organiser à Paris tous les quatre ans un "forum mondial des villes" consacré à l'urbanisme.
Edité par Yves Clarisse
Source: Reuters via Yahoo News