La chute de l'intérim, les mesures massives de chômage technique dans des secteurs comme l'automobile et les plans sociaux sont autant de conséquences du ralentissement brutal de l'activité auxquelles le chef de l'Etat compte s'attaquer, alors qu'il vient d'annoncer coup sur coup des plans d'aide au secteur financier et aux entreprises.
Ceux-ci, par le caractère massif des sommes mobilisées - 360 milliards d'euros pour les banques - ont d'autant plus irrité les syndicats que Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d'accélérer parallèlement des réformes symboliques comme la levée de l'interdiction du travail dominical.
Son intervention, prévue lors d'une table ronde organisée à Rethel (Ardennes), devrait porter sur un mélange de mesures structurelles et ponctuelles, si l'on en croit les déclarations faites récemment par plusieurs membres du gouvernement.
Parmi les premières figurent les deux grands chantiers que sont la réforme de la formation professionnelle et la création du nouveau "pôle emploi" issu du rapprochement de l'ANPE et de l'Unedic.
Si ce dernier, qui a pour objectif d'améliorer la prise en charge des chômeurs, est déjà engagé, le premier est encore au stade des négociations et le gouvernement entend déposer un projet de loi sur le sujet avant la fin de l'année.
L'impact des mesures structurelles n'étant sensible que dans la durée, elles devraient s'accompagner de dispositions à l'effet plus immédiat comme une relance des emplois aidés, que la droite s'était pourtant engagée à limiter.
EXTENSION DU DISPOSITIF DES CTP
Le Premier ministre, François Fillon, a déjà indiqué que le gouvernement ne s'interdisait "aucune mesure" pour faire face à la remontée du chômage, qui devrait se poursuivre en septembre - les chiffres seront connus jeudi - après la forte dégradation (+41.300 demandeurs d'emplois) enregistrée en août.
"Nous ne nous sommes jamais interdit de relancer les contrats aidés au cas où la situation de l'emploi se tendrait", avait-il dit fin septembre.
Le projet de budget 2009 prévoit déjà une enveloppe de 280.000 emplois aidés comme les contrats d'accession à l'emploi, qui devrait être augmentée.
Devrait s'y ajouter une généralisation des contrats de transition professionnelle (CTP), un dispositif testé dans certains bassins d'emploi sinistrés et que le gouvernement s'est engagé à appliquer dans celui de Sandouville (Seine-Maritime), où Renault a annoncé récemment un millier de suppressions d'emplois.
Créé en 2006, ce contrat permet aux salariés victimes d'un licenciement économique dans une PME (moins de 1.000 salariés) de bénéficier de 80% de leur salaire pendant un an au maximum et d'alterner formation et travail au cours de la période.
Nicolas Sarkozy, qui avait fait de l'objectif du plein emploi un des grands thèmes de sa campagne au même titre que le pouvoir d'achat, devrait enfin proposer une réflexion sur le développement des "emplois de demain", comme ceux des secteurs de l'économie numérique et des services à la personne, ou encore les "emplois verts" dans le cadre du Grenelle de l'environnement.
L'Elysée a déjà fait savoir que le financement des mesures envisagées serait inclus dans une loi de finances rectificative.
Source: yahoo News
Ceux-ci, par le caractère massif des sommes mobilisées - 360 milliards d'euros pour les banques - ont d'autant plus irrité les syndicats que Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d'accélérer parallèlement des réformes symboliques comme la levée de l'interdiction du travail dominical.
Son intervention, prévue lors d'une table ronde organisée à Rethel (Ardennes), devrait porter sur un mélange de mesures structurelles et ponctuelles, si l'on en croit les déclarations faites récemment par plusieurs membres du gouvernement.
Parmi les premières figurent les deux grands chantiers que sont la réforme de la formation professionnelle et la création du nouveau "pôle emploi" issu du rapprochement de l'ANPE et de l'Unedic.
Si ce dernier, qui a pour objectif d'améliorer la prise en charge des chômeurs, est déjà engagé, le premier est encore au stade des négociations et le gouvernement entend déposer un projet de loi sur le sujet avant la fin de l'année.
L'impact des mesures structurelles n'étant sensible que dans la durée, elles devraient s'accompagner de dispositions à l'effet plus immédiat comme une relance des emplois aidés, que la droite s'était pourtant engagée à limiter.
EXTENSION DU DISPOSITIF DES CTP
Le Premier ministre, François Fillon, a déjà indiqué que le gouvernement ne s'interdisait "aucune mesure" pour faire face à la remontée du chômage, qui devrait se poursuivre en septembre - les chiffres seront connus jeudi - après la forte dégradation (+41.300 demandeurs d'emplois) enregistrée en août.
"Nous ne nous sommes jamais interdit de relancer les contrats aidés au cas où la situation de l'emploi se tendrait", avait-il dit fin septembre.
Le projet de budget 2009 prévoit déjà une enveloppe de 280.000 emplois aidés comme les contrats d'accession à l'emploi, qui devrait être augmentée.
Devrait s'y ajouter une généralisation des contrats de transition professionnelle (CTP), un dispositif testé dans certains bassins d'emploi sinistrés et que le gouvernement s'est engagé à appliquer dans celui de Sandouville (Seine-Maritime), où Renault a annoncé récemment un millier de suppressions d'emplois.
Créé en 2006, ce contrat permet aux salariés victimes d'un licenciement économique dans une PME (moins de 1.000 salariés) de bénéficier de 80% de leur salaire pendant un an au maximum et d'alterner formation et travail au cours de la période.
Nicolas Sarkozy, qui avait fait de l'objectif du plein emploi un des grands thèmes de sa campagne au même titre que le pouvoir d'achat, devrait enfin proposer une réflexion sur le développement des "emplois de demain", comme ceux des secteurs de l'économie numérique et des services à la personne, ou encore les "emplois verts" dans le cadre du Grenelle de l'environnement.
L'Elysée a déjà fait savoir que le financement des mesures envisagées serait inclus dans une loi de finances rectificative.
Source: yahoo News