Dans cet ouvrage publié chez Plon, le leader centriste se pose en chef d'une "résistance nécessaire" à un président coupable du "viol" de la "France républicaine", du creusement "accepté et même recherché" des inégalités, soumis à "l'idéologie de l'argent" et adepte des "réseaux".
En visite sur le plateau des Glières, haut lieu de la Résistance en Haute-Savoie, Nicolas Sarkozy n'a pas voulu répondre à ces accusations. "Je n'ai pas à commenter ça, on est en démocratie, chacun dit ce qu'il croit devoir dire et les Français choisiront", a-t-il dit à la presse à la sortie de la nécropole de Morette, où sont inhumés une centaine de maquisards des Glières.
"Je préfère l'excès des critiques à un système où il n'y aurait pas de critiques possibles. Il ne faut pas se plaindre de ça", a-t-il ajouté sans jamais citer le nom de François Bayrou.
"Bien sûr, je préfèrerais parfois que cette critique soit plus constructive, qu'au fond il y ait des alternatives, des propositions", a-t-il poursuivi. "Si on ne veut pas de critiques, il ne faut pas être président de la République".
Le Nouveau Centre, parti créé par d'anciens disciples de François Bayrou, a dénoncé pour sa part dans l'ouvrage une "imposture politique".
"François Bayrou aura bien du mal à faire croire que la France est une dictature. A force d'être excessif, son 'Abus de pouvoir' devient insignifiant", déclare Maurice Leroy, porte-parole du NC, dans un communiqué.
La sortie du livre de François Bayrou coïncide avec celle d'un essai en forme de contre-attaque signé Dominique Paillé, conseiller de l'Elysée, intitulé "Les Habits neufs des faux centristes".
"Bayrou avance masqué pour plumer la volaille socialiste sans dire qui il est vraiment : un conservateur", dit Dominique Paillé dans Le Parisien. "Il campe dans le rôle imprécateur, de dénonciateur permanent pour capter ainsi l'électorat socialiste.
Ce à quoi François Bayrou a répondu qu'il n'avait que faire des attaques d'une "personne payée par l'Elysée, c'est-à-dire par le contribuable français, pour écrire un livre contre un responsable politique".
Bien placé dans les sondages d'opinion, François Bayrou ne cache pas son désir de revenir dans la course à l'Elysée en 2012, où il pourrait se retrouver en face du président sortant.
Interrogé sur un éventuel rapprochement avec d'autres opposants, comme l'ancien secrétaire du PS François Hollande ou l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, il s'est dit ouvert au dialogue mais contre tout alignement.
"Le jour où la question de l'alternance se posera il faudra des rassemblements", a-t-il dit. "Je n'ai aucun problème à parler ni avec François Hollande ni avec Dominique de Villepin, avec toutes les sensibilités qui veulent réfléchir à l'avenir républicain du pays, mais je n'ai pas envie de m'aligner".
"S'il s'agit d'entrer dans une démarche de type programme commun de gouvernement avec des appareils autour de la table, je ne le ferai pas", a-t-il ajouté.
Selon un sondage Viavoice paru lundi dans Libération, 41% des personnes interrogées souhaitent une alliance PS-MoDem pour gouverner le pays - une proportion qui monte à deux tiers chez des sympathisants socialistes.
Elizabeth Pineau et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
Source: Reuters viaYahoo News
En visite sur le plateau des Glières, haut lieu de la Résistance en Haute-Savoie, Nicolas Sarkozy n'a pas voulu répondre à ces accusations. "Je n'ai pas à commenter ça, on est en démocratie, chacun dit ce qu'il croit devoir dire et les Français choisiront", a-t-il dit à la presse à la sortie de la nécropole de Morette, où sont inhumés une centaine de maquisards des Glières.
"Je préfère l'excès des critiques à un système où il n'y aurait pas de critiques possibles. Il ne faut pas se plaindre de ça", a-t-il ajouté sans jamais citer le nom de François Bayrou.
"Bien sûr, je préfèrerais parfois que cette critique soit plus constructive, qu'au fond il y ait des alternatives, des propositions", a-t-il poursuivi. "Si on ne veut pas de critiques, il ne faut pas être président de la République".
Le Nouveau Centre, parti créé par d'anciens disciples de François Bayrou, a dénoncé pour sa part dans l'ouvrage une "imposture politique".
"François Bayrou aura bien du mal à faire croire que la France est une dictature. A force d'être excessif, son 'Abus de pouvoir' devient insignifiant", déclare Maurice Leroy, porte-parole du NC, dans un communiqué.
La sortie du livre de François Bayrou coïncide avec celle d'un essai en forme de contre-attaque signé Dominique Paillé, conseiller de l'Elysée, intitulé "Les Habits neufs des faux centristes".
"Bayrou avance masqué pour plumer la volaille socialiste sans dire qui il est vraiment : un conservateur", dit Dominique Paillé dans Le Parisien. "Il campe dans le rôle imprécateur, de dénonciateur permanent pour capter ainsi l'électorat socialiste.
Ce à quoi François Bayrou a répondu qu'il n'avait que faire des attaques d'une "personne payée par l'Elysée, c'est-à-dire par le contribuable français, pour écrire un livre contre un responsable politique".
Bien placé dans les sondages d'opinion, François Bayrou ne cache pas son désir de revenir dans la course à l'Elysée en 2012, où il pourrait se retrouver en face du président sortant.
Interrogé sur un éventuel rapprochement avec d'autres opposants, comme l'ancien secrétaire du PS François Hollande ou l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, il s'est dit ouvert au dialogue mais contre tout alignement.
"Le jour où la question de l'alternance se posera il faudra des rassemblements", a-t-il dit. "Je n'ai aucun problème à parler ni avec François Hollande ni avec Dominique de Villepin, avec toutes les sensibilités qui veulent réfléchir à l'avenir républicain du pays, mais je n'ai pas envie de m'aligner".
"S'il s'agit d'entrer dans une démarche de type programme commun de gouvernement avec des appareils autour de la table, je ne le ferai pas", a-t-il ajouté.
Selon un sondage Viavoice paru lundi dans Libération, 41% des personnes interrogées souhaitent une alliance PS-MoDem pour gouverner le pays - une proportion qui monte à deux tiers chez des sympathisants socialistes.
Elizabeth Pineau et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
Source: Reuters viaYahoo News