Mme Buffet, dont les listes du Front de gauche constituées avec le parti de l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon ont obtenu 6,05% des voix et cinq sièges aux élections européennes de dimanche dernier, est venue à l'Elysée sans son alter ego, qui devait être reçu séparément en fin d'après-midi.
"Autant Jean-Luc Mélenchon que moi-même, nous tenons énormément à nos deux organisations, et nous avons toujours dit que notre front était un front d'organisations", a expliqué la secrétaire nationale du PCF.
"Il n'y a pas de fusion. Nous, nous voulons poursuivre le Parti communiste et le moderniser. Lui vient de créer le Parti de gauche, ce serait un peu idiot de fusionner maintenant. Mais rassurez-vous, on va continuer le front, ça s'est sûr", a ajouté Mme Buffet.
Lors de l'entretien, la dirigeante communiste s'est inquiétée "des recommandations du Conseil européen visant à dire à la France 'zéro dépense publique' et 'allez plus loin dans la mise en concurrence des services publics'". "Le président de la République m'a dit qu'il poursuivrait les investissements nécessaires au niveau des transports", a rapporté la secrétaire nationale du PCF, qui a aussi abordé les questions de l'emploi et des salaires.
Interrogée sur la convocation du Congrès du Parlement le 22 juin, Marie-George Buffet a regretté que le discours de Nicolas Sarkozy ne soit "pas suivi d'un véritable débat".
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Autant Jean-Luc Mélenchon que moi-même, nous tenons énormément à nos deux organisations, et nous avons toujours dit que notre front était un front d'organisations", a expliqué la secrétaire nationale du PCF.
"Il n'y a pas de fusion. Nous, nous voulons poursuivre le Parti communiste et le moderniser. Lui vient de créer le Parti de gauche, ce serait un peu idiot de fusionner maintenant. Mais rassurez-vous, on va continuer le front, ça s'est sûr", a ajouté Mme Buffet.
Lors de l'entretien, la dirigeante communiste s'est inquiétée "des recommandations du Conseil européen visant à dire à la France 'zéro dépense publique' et 'allez plus loin dans la mise en concurrence des services publics'". "Le président de la République m'a dit qu'il poursuivrait les investissements nécessaires au niveau des transports", a rapporté la secrétaire nationale du PCF, qui a aussi abordé les questions de l'emploi et des salaires.
Interrogée sur la convocation du Congrès du Parlement le 22 juin, Marie-George Buffet a regretté que le discours de Nicolas Sarkozy ne soit "pas suivi d'un véritable débat".
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