M. Sarkozy a déposé plainte jeudi contre Yves Bertrand, directeur des Renseignements généraux (RG, services de renseignement de la police) de 1992 à 2004, pour "dénonciation calomnieuse", après la publication dans la presse d'extraits des carnets personnels de M. Bertrand le mettant notamment en cause le président, et contenant des affirmations touchant à sa vie privée.
La plainte vise aussi les chefs de faux et usage, recel et atteinte à l'intimité de la vie privée, selon cette source.
"Constamment protégé par le président de la République Jacques Chirac de 1995 à 2007, Yves Bertrand était un amateur de basse police", a accusé de son côté jeudi l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, dans une tribune publiée par l'hebdomadaire Le Point, dans laquelle il s'interroge sur un possible "scandale d'Etat".
Selon le site internet de l'hebdomadaire Paris Match, la plainte du président vise des extraits des carnets de M. Bertrand publiés dans Le Point la semaine dernière, selon lesquelles M. Sarkozy aurait "perçu 150.000 francs dans son cabinet" en 2003 alors qu'il était ministre de l'Intérieur. Couvrant une période allant de 1998 à 2003, les agendas manuscrits de l'ancien directeur des RG ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'enquête judiciaire sur l'affaire politico-financière Clearstream.
L'hebdomadaire a affirmé avoir eu accès à ces "carnets secrets" qui fourmillent "d'indiscrétions" et de détails sur des affaires politico-financières récentes, la vie privée et publique du Tout-Paris et des hommes politiques.
Les "carnets secrets" de M. Bertrand relatent encore la "bisexualité" présumée d'un ancien ministre, la vie privée de Nicolas Sarkozy avec son ex-épouse Cécilia, ou l'emploi fictif dont aurait bénéficié une "relation" de M. Jospin. "Alors que j'étais Premier ministre (1997-2002), il a, dans le vain espoir de me compromettre, fouillé dans ma vie, celle de ma famille, de mes amis et de membres de mon cabinet", a souligné M. Jospin hier.
La révélation de ces carnets a suscité une vive émotion dans le monde politique et relancé le débat sur certaines méthodes sulfureuses des ex-RG, fondus cette année avec la DST (Direction de la surveillance du territoire, contre-espionnage) dans un service unifié, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
"Ce sont des brouillons dans lesquels je notais aussi les rendez-vous avec mon dentiste. Ils ont un caractère privé, non officiel et non vérifié", s'était défendu M. Bertrand lors de la publication des carnets
"J'ai déposé cette plainte car Nicolas Sarkozy n'entend pas se contenter de droit de réponse dans la presse", a pour sa part déclaré l'avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog. Nicolas Sarkozy a été le premier président français à déposer une plainte pénale, en février dernier, contre le site internet de l'hebdomadaire Le Nouvel observateur pour un article mentionnant le contenu d'un SMS prétendument adressé à son ex-épouse Cecilia. Il avait retiré sa plainte quelques semaines plus tard après des excuses du journaliste.
Surnommés "les grandes oreilles" du gouvernement français, les Renseignements généraux sont réputés avoir constitué un type de service unique en Europe, et ont fait l'objet de critiques récurrentes et d'accusations d'être une "police politique".
Source: Yahoo News
La plainte vise aussi les chefs de faux et usage, recel et atteinte à l'intimité de la vie privée, selon cette source.
"Constamment protégé par le président de la République Jacques Chirac de 1995 à 2007, Yves Bertrand était un amateur de basse police", a accusé de son côté jeudi l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, dans une tribune publiée par l'hebdomadaire Le Point, dans laquelle il s'interroge sur un possible "scandale d'Etat".
Selon le site internet de l'hebdomadaire Paris Match, la plainte du président vise des extraits des carnets de M. Bertrand publiés dans Le Point la semaine dernière, selon lesquelles M. Sarkozy aurait "perçu 150.000 francs dans son cabinet" en 2003 alors qu'il était ministre de l'Intérieur. Couvrant une période allant de 1998 à 2003, les agendas manuscrits de l'ancien directeur des RG ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'enquête judiciaire sur l'affaire politico-financière Clearstream.
L'hebdomadaire a affirmé avoir eu accès à ces "carnets secrets" qui fourmillent "d'indiscrétions" et de détails sur des affaires politico-financières récentes, la vie privée et publique du Tout-Paris et des hommes politiques.
Les "carnets secrets" de M. Bertrand relatent encore la "bisexualité" présumée d'un ancien ministre, la vie privée de Nicolas Sarkozy avec son ex-épouse Cécilia, ou l'emploi fictif dont aurait bénéficié une "relation" de M. Jospin. "Alors que j'étais Premier ministre (1997-2002), il a, dans le vain espoir de me compromettre, fouillé dans ma vie, celle de ma famille, de mes amis et de membres de mon cabinet", a souligné M. Jospin hier.
La révélation de ces carnets a suscité une vive émotion dans le monde politique et relancé le débat sur certaines méthodes sulfureuses des ex-RG, fondus cette année avec la DST (Direction de la surveillance du territoire, contre-espionnage) dans un service unifié, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
"Ce sont des brouillons dans lesquels je notais aussi les rendez-vous avec mon dentiste. Ils ont un caractère privé, non officiel et non vérifié", s'était défendu M. Bertrand lors de la publication des carnets
"J'ai déposé cette plainte car Nicolas Sarkozy n'entend pas se contenter de droit de réponse dans la presse", a pour sa part déclaré l'avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog. Nicolas Sarkozy a été le premier président français à déposer une plainte pénale, en février dernier, contre le site internet de l'hebdomadaire Le Nouvel observateur pour un article mentionnant le contenu d'un SMS prétendument adressé à son ex-épouse Cecilia. Il avait retiré sa plainte quelques semaines plus tard après des excuses du journaliste.
Surnommés "les grandes oreilles" du gouvernement français, les Renseignements généraux sont réputés avoir constitué un type de service unique en Europe, et ont fait l'objet de critiques récurrentes et d'accusations d'être une "police politique".
Source: Yahoo News