Les contrats, signés hier, dans le sillage de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Chine ont atteint le montant inégalé de près de 20 milliards d'euros. Areva a signé la vente de 2 réacteurs EPR pour 8 milliards ; Airbus a conclu un contrat de 160 appareils de la famille des A320 et A330, pour un peu plus de 10 milliards. Alcatel-Lucent, Eurocopter, Alstom ont, eux aussi, contribué à ce feu d'artifice français. EDF, CMA CGM ou encore Sanofi, ont annoncé de nouveaux investissements. Satisfait sur le plan commercial, l'Elysée n'a obtenu que peu d'avancées sur le dossier de l'appréciation du yuan. Un trio de choc formé du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, du président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et du commissaire aux Affaires monétaires, Joaquin Almunia, doit cependant faire monter d'un cran la pression, à Pékin aujourd'hui, à la veille d'un sommet Union européenne-Chine dédié aux différends commerciaux. Dès hier, le commissaire au Commerce, Peter Mandelson, a réclamé plus d'efforts à la Chine pour améliorer la qualité de ses produits et lutter contre la contrefaçon.
Les autres titres:
-Les entreprises françaises décrochent 20 milliards d'euros de contrats en Chine
-Airbus fait de la Chine son principal client et partenaire industriel
-Le fonds souverain chinois promet une politique d'investissement pacifique
-Un trio de choc à Pékin pour plaider en faveur de l'appréciation du yuan
-Alcatel-Lucent : contrats avec China Mobile et China Unicom
-Nucléaire : Areva décroche enfin son grand contrat chinois
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