La mission, composée de quelques experts, sera dirigée par l'actuel directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris Richard Descoings, a-t-il annoncé lors de la présentation de ses vœux aux personnels de l'Education nationale. Cette mission sera chargée de conduire une concertation étendue au-delà des lycéens et des enseignants.
M. Sarkozy a également souhaité que la réforme soit prête "pour septembre 2010". "J'ai senti, avec le ministre (de l'Education Xavier Darcos) le besoin d'expression de la société française", a expliqué le président de la République, prenant soin d'assurer qu'il ne fallait pas voir là une tentative d'enterrement d'une réforme jugée trop sensible. La réforme du lycée "se fera. Elle se fera selon le calendrier que j'ai indiqué", a-t-il insisté.
Pour l'UNSA-Education, le chef de l'Etat "a annoncé l'abandon de la réforme du lycée en l'état, reconnaissant les défauts de la méthode, le flou des objectifs, le déficit de dialogue social. Un nouvel interlocuteur est nommé mais aucune perspective n'est définie".
Bruno Julliard, secrétaire à l'Education au Parti socialiste, estime que cette mission de concertation "est une tentative de diversion qui masque mal la volonté de poursuivre l'entreprise de déstabilisation de l'école publique. Il est un peu tard pour annoncer des concertations alors que toutes les réformes ont été annoncées!". Dans un communiqué, l'ancien dirigeant de l'UNEF "réaffirme que seul l'abandon des suppressions de postes dans le budget 2009 permettra de créer les conditions d'un débat serein".
Source: Yahoo News
M. Sarkozy a également souhaité que la réforme soit prête "pour septembre 2010". "J'ai senti, avec le ministre (de l'Education Xavier Darcos) le besoin d'expression de la société française", a expliqué le président de la République, prenant soin d'assurer qu'il ne fallait pas voir là une tentative d'enterrement d'une réforme jugée trop sensible. La réforme du lycée "se fera. Elle se fera selon le calendrier que j'ai indiqué", a-t-il insisté.
Pour l'UNSA-Education, le chef de l'Etat "a annoncé l'abandon de la réforme du lycée en l'état, reconnaissant les défauts de la méthode, le flou des objectifs, le déficit de dialogue social. Un nouvel interlocuteur est nommé mais aucune perspective n'est définie".
Bruno Julliard, secrétaire à l'Education au Parti socialiste, estime que cette mission de concertation "est une tentative de diversion qui masque mal la volonté de poursuivre l'entreprise de déstabilisation de l'école publique. Il est un peu tard pour annoncer des concertations alors que toutes les réformes ont été annoncées!". Dans un communiqué, l'ancien dirigeant de l'UNEF "réaffirme que seul l'abandon des suppressions de postes dans le budget 2009 permettra de créer les conditions d'un débat serein".
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